Intervenant Trazibule - le 17-06-2019 à 21-00
Quelques liens pour ce journal numéro 112 :
Désindustrialisation de la France
"France finance verte" curieuse dénomination pour la transition écologique !
Achats de cartouches pour la police
Curieux achat d'action EDF alors qu'ailleurs Macron priovatise.
Avalanche de milliards pour sauver les banques
Massacre écologique des émis en Algérie
Macron chantre de la justice sociale !
Intervenant Jean Jégu - le 23-06-2019 à 23-53
4589 milllards . Rien que ça ...
"Alors attendez-vous à un clash tellement grave que personne n'oserait l'imaginer ! "
Nous sommes bien d'accord. Peut-être est-ce aussi pour cela que presque personne ne semble, en réalité, en avoir conscience.
Tout le monde fait comme si tous ces milliards existaient bien. alors que ce ne sont que des paroles, paroles ...non, pardon des écrits,
écrits ... L'argent n'existe pas, mais nous sommes condamnés à y croire, sinon, plus d'échanges possibles ; tout vole en éclats.
A moins que l'argent ne soit que la comptabilité des échanges. Il y a bien longtemps déjà que des économistes intelligents
ont proposé une solution à la comptabilité des échanges. Par exemple, dès 1935 après analyse de la crise de 1929, un économiste américain
et mathématicien Irving Fisher publiait un ouvrage intitulé " 100 % Money ", ouvrage qui a donné naissance à toute une école de pensée
monétaire ... Mais on la tient bien à l'écart. Pensez-donc, on aurait plus besoin de banquiers ni de banques. Fini la pénurie monétaire
soigneusement entretenue ; bienvenue à des comptabilités publiques rigoureuses aux règles étables démocratiquement.
Au lieu de cela, continuons donc à autoriser les banques à émettre de l'argent pour payer leurs traders, en veillant bien
à ce que les états renouvellent leurs emprunts pour payer leurs fonctionnaires !
Intervenant Trazibule - le 23-06-2019 à 23-54
Bonjour Jean
J’ai de nombreuses pages sur la monnaie, j’ai même un projet très avancé de monnaie démocratique
et sociale sans système central, sans inflation, à la fois locale mais pas isolée, autorégulée par l’usage qu’on en fait, et dont l’étalon
et la somme du travail collectif de tous ceux qui l’utilisent.
Une simple règle du jeu qui n’appartient à personne et que personne ne peut modifier sans quitter le jeu.
Intervenant Jean Jégu - le 23-06-2019 à 23-55
Bonjour.
Ma réaction témoigne surtout de ma désolation de voir cette question monétaire - qui à mon avis empoisonne toutes nos sociétés
contemporaines - largement ignorée par les médias ( sauf Trazibule ! )
Vous me trouvez aussi très embarrassé car mon temps m'est
sévèrement compté : je le réserve à mon épouse qui s'enfonce peu à peu mais sûrement et de manière irréversible dans la maladie d'Alzheimer.
Il se trouve qu'après une activité totalement technologique, à la retraite je me suis intéressé à l'économie - pour ne pas mourir idiot.
Eh bien, je vous assure, on y découvre des vérités - oui, oui - qui valent le détour, surtout sur le noyan dur du problème à savoir la question
monétaire. Il y a eu la période esclavagiste où certains hommes possédaient d'autres hommes et les traitaient en conséquence. On n'en est
sorti qu'en rythme séculaire. Il y a aujourd'hui la période capitaliste où certains hommes possèdent des capitaux et contraignent les autres
à n'y accéder qu'en les endettant jusqu'à la servitude de fait. Combien de siècles faudra-t-il encore pour que l'on en sorte ?
Certains de mes textes ont été repris par le blog en principe connu de AJ Holbecq.
On peut imaginer que ce sont les meilleurs.
Sinon, il y a aussi l'original Argent et société où vous pourriez voir les textes datés de juin 2011 à avril 2015 ( voir le menu
déroulant en haut à gauche ). Mes convictions se sont d'ailleurs un peu durcies depuis lors. Car, au fait : pourquoi rémunère-t-on les capitaux,
si ce n'est du fait de leur rareté ? Or la rareté monétaire n'est qu'un choix politique parmi d'autres. Le choix de la monnaie d'endettement -
généralisé aujourd'hui bien que la simple monétisation soit aussi pratiquée mais en catimini - est le plus nocif qui soit pour la cohésion sociale.
Au niveau de la citation ... je vous laisse apprécier ce qui est la plus opportun. Ce que j'écris est fait aussi pour être pillé ....
L'essentiel, pour moi, c'est que l'on pousse ensemble dans ce qui semble être la bonne direction. Mais je crains que nous n'en voyons guère de résultats.
Cordialement. Et merci pour vos textes souvent porteurs d'infos pertinentes.