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Commentaires sur le N° 120 du journal 'Point de vue de Trazibule'.

Cliquez sur l'image du journal pour le charger en PDF pour le lire, le diffuser ou l'imprimer à votre guise (A4 resto/verso).

Page écrite le 28 08 19

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Intervenant Trazibule - le 26-08-2019 à 20-05

Quelques liens pour ce journal numéro 120 :

Erreur diplomatiques de traduction ?
Un Ministre de la défense animale va voir une corrida.
Chomage et halo selon l’INSEE.
Fukushima déborde d'eaux radioactives.
E.N.A. interdit de vapoter.
Requins fluoresecents.
513 milliards de dividendes.

"Au journal de la 2 ce soir on nous apprend que les actionnaires ont encaissé 46 Milliards de dividendes au 2ème trimestre. Parmi les Sociétés qui versent le plus de dividendes 10 % sont des sociétés françaises (SANOFI, BNP Paribas, TOTAL) mais si on regarde de plus près on voit que SANOFI, grâce à « l’optimisation fiscale » a économisé 160 millions d’impôts, a supprimé 4000 emplois en France et a bénéficié de 137 millions de CICE. BNP paribas a encaissé 65 millions de CICE et reste la banque française la plus implantée dans les paradis fiscaux, avec 198 filiales en 2017. Cette banque a supprimé près d’un millier de postes.
Quant à TOTAL, le groupe pétrolier qui a été exempté pendant plusieurs années de l’impôt sur les sociétés, compte plus de 900 filiales à travers le monde, dont une quinzaine aux Bermudes. Des milliards d'euros de bénéfices y transitent et une bonne partie échappe évidemment à l'impôt. TOTAL a aussi perçu 48 millions de CICE et 60 millions de Crédit Impôt Recherche.
Voilà donc comment sont créées ces hausses faramineuses de dividendes versés aux actionnaires.
Mais la conclusion du reportage nous indique que ces dividendes servent à financer les fonds de pension des salariés ....étrangers. En clair on saborde notre système de retraite par répartition pour alimenter le système de retraite par capitalisation. Nous voilà rassurés nous savons en fait ou passe NOTRE argent..."


CIMENT :
En 2008, plus de deux milliards de tonnes de ciment étaient produites par an dans le monde, à 80 % produits et consommés dans les pays émergents, avec une croissance de plus de 5 % par an de 1991 à 20081. Cette production est très énergivore, et la production du clinker, son principal constituant, est responsable d’approximativement 5 % des émissions de gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique.
Retour du co² vers le calcaire pour lutter contre le réchauffement encore plus d'énergie gaspillée pour remettre sous forme de calcaire le co² dégagé par notre fabrication de ciment issu du calcaire !

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Intervenant Jean-François - le 29-08-2019 à 20-08

Cher Trazibule,

Dans le n° 120 du journal, tu mets en perspective la dette aux USA et les dividendes versés aux actionnaires dans le monde, ces deux chiffres ramenés au nombre d’humains sur la planète, tous âges confondus. Et effectivement c’est confondant ! Le constat que tu fais est accablant : l’argent n’a plus de valeur, il ne devrait plus y avoir de dette, les banques devraient être en faillite, mais il faut continuer à créer de la dette et rembourser des intérêts. Absurde !
Dommage que la conclusion ne soit pas à la hauteur de l’analyse. La monnaie nous entraîne dans des situations absurdes et, tu aurais pu ajouter à la démonstration : les banquiers eux-mêmes qui acceptent de perdre de l’argent en achetant massivement des actions sur les marchés obligataires à taux négatifs, uniquement pour ne pas tout perdre. Le monde à l’envers !
Tu proposes donc de reconstruire une monnaie dont l’étalon serait le volume du travail  collectif  réalisé  par  ceux  qui l’utilisent. C’est ce que proposait Marx en son temps, penseur génial certes, mais point prophète capable d’imaginer ce que serait le capitalisme un siècle et demi après lui. Comment lui en vouloir ?...
Or, on est passé du Capital à la finance mondialisée et dématérialisée, du salariat à l’actionnariat comme moteur économique. Ce n’est pas un choix technique, un concours de circonstances, ni la simple rapacité des capitalistes. C’est une logique intrinsèque au système monétaire qui, depuis qu’il a été imaginé il y a 5000 ans (voir David Graeber), ne cesse de se condenser sur une petite ploutocratie, de se dématérialiser,  de coloniser l’intégralité des sous-systèmes économiques, politiques, sociaux, culturels (ce qu’on appelle la marchandisation). L’actionnariat, le QE, la dette, la privatisation de la création monétaire, le creusement des inégalités, le chômage de masse sont indissociables de l’activité économique. 
C’est une logique parfaitement décrite et décortiquée par les théoriciens de la Wertkritik (Robert Kurz, Anselm Jappe, Benoît Bohy-Bony…) qui, partant des textes de Marx sur la valeur, finissent par conclure que “l’abolition de l’argent et de la valeur, de la marchandise et du travail, de l’État et du marché doit avoir lieu tout de suite, - ni comme un programme “maximaliste” ni comme une utopie, mais comme la seule forme de réalisme…” 
Tous les théoriciens qui ont tenté de préserver l’outil monétaire en l’adossant au travail, à l’utilité, à l’or, à la productivité…, se sont heurtés à la réalité de l’argent en tant qu’argent qui est de se condenser, de créer des inégalités, de limiter tous les pouvoirs à sa seule possession.
Je me tiens à ta disposition pour débattre avec toi sur ceux qui l’ont enfin compris : le site de la Wertkritik (Palim-Psao), le collectif A-monétaire, le groupe MOCICA, la Désargence…
Cela étant, je comprends parfaitement ta conclusion, d’autant que tous ceux qui sont cités ci-dessus, moi le premier, nous sommes tombés dans le même piège que toi : dénoncer les énormités du système, chercher en vain des solutions, militer en tant qu’écolos, décroissants, socialos, alcoolos…, ruser avec nous-mêmes pour refuser la réalité et, enfin, comprendre que le cœur du problème était l’échange marchand et son indispensable outil, l’argent. C’est le nœud gordien que nul n’arrivera à dénouer sinon en le tranchant net d’un coup d’épée, c’est le pivot autour duquel tout tourne si peu rond !...
Amitiés fraternelles, JFA

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Intervenant Trazibule - le 29-08-2019 à 20-08

Cher Jean-François

Au moins certain me lisent et me répondent alors grand merci.
Supprimer la monnaie est une perspective à laquelle j’ai pensé, la difficulté est qu’elle est tellement entrée dans notre façon de penser ou de nous comporter que je ne pense pas cela réalisable. Alors il faut bien passer par des étapes progressives et comment décrire ces étapes dans mon petit journal ?
Je le fais sur le site : Les travaux sur la TAC, première étape puis sur la TEB seconde étape enfin mes pages sur la monnaie pour construire cette « monnaie démocratique et sociale » qui assure le droit à la richesse comme le droit à la paresse, incontrôlée par aucune compétence ou système central, sans inflation et inchangeable en une autre monnaie, la suite pourra alors apprendre à se passer de monnaie.
Je n’arrive même pas à faire comprendre le principe de la « TAC » alors je désespère de faire comprendre la suite ! Pourtant la TAC supprime pratiquement tout chômage en plus elle ne coûte rien !

En tout cas je serais ravi de pouvoir discuter de vive voix de toutes ces questions, et écouter tes propres propositions.
Je vais aller lire ces sites…

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Intervenant Jean-François - le 29-08-2019 à 20-09

Cher Trazibule,
Bien sûr que je te lis, chaque semaine et en plus avec plaisir.  L’abolition de la monnaie paraît en effet tellement irréalisable qu’on l’évacue dès qu’elle nous effleure. L’argent est le pivot autour duquel tournent toutes nos actions humaines et a été naturalisé depuis si longtemps qu’on n’envisage même pas de s’en passer. Nous sommes face à un problème mental bien plus que technique, comme Copernic qui changeait toute notre conception du monde avec son héliocentrisme, allant même jusqu’à contredire Dieu lui-même ! Quel culot, s’il y en avait un qui savait de quoi il parlait c’était bien le créateur ! C’est pour cela que j’écoute beaucoup les créateurs de monnaie, les banquiers, les dirigeants des grandes institutions comme le FMI, la BRI, etc.
Or nous vivons une époque formidable où les créateurs paniquent en se demandant s’ils n’ont pas enfanté un monstre. Il faut écouter Christine Lagarde qui rêve de supprimer tout cash au profit d’une monnaie virtuelle, ce qui permettrait d’éponger la dette avec nos petits comptes en banque sans risquer un bankruning. Les compères Dittus et Hannoun, ex dirigeants de la BRI paniquent aussi, ça s’entend dans leur livre “Revolution d”. Depuis le mois d’août, les plus gros investisseurs se ruent sur l’or (valeur refuge) lequel est monté aujourd’hui à plus de 1 550 $/US l’once! Un record qui n’est encore rien au regard des achats massifs des financiers sur les marché obligataires, donc à perte puisque les taux sont négatifs. Quand un banquier accepte de perdre de l’argent, ce n’est pas bon signe.
Si on met tout cela en perspective avec le discours des  collapsologues sur l’effondrement des systèmes complexes, on peut sans grand risque prévoir qu’une crise financière, doublée d’une crise environnementale sans précédent, va nous tomber dessus sans que personne n’ait de réelle solution à proposer. Cela peut être pour nous, soit une opportunité de faire sauter le barrage mental vis-à-vis de l’argent, soit d’avoir une proposition très concrète d’une société capable de s’en sortir quand le système monétaire se sera effondré. Voilà qui rend une désargence un peu moins utopique…
Quant à la TAC, la TEB et autre étapes progressives, c’est généreux et même intelligent. Ça me fait penser aux thèses de Bernard Friot qui veut appliquer le système de la sécurité sociale à quantité d’autres services. Il en serait presque convaincant… Mon problème avec ces idées est de deux ordres :
1°, elles ne résolvent pas les problèmes de fond de la monnaie : sa propension quasi mécanique à se condenser dans des mains de plus en plus rares et de plus en plus pleines, quelle que soit l’époque, le lieu, la configuration politique ; la nécessité qu’elle induit de réaliser des profits c’est-à-dire de croitre par elle-même (tant qu’il y a argent, il y a nécessité de réaliser des plus-values ou d’accepter de se faire bouffer) ; ses relations au pouvoir (quel qu’il soit, l’argent se ramène toujours à une prise de pouvoir)…
2° La plupart des alternatives économiques que j’ai rencontrées, adoucissent le système mais ne le remettent pas en cause. C’est flagrant pour la monnaie locale qui est maintenant encadrée par la loi, qui reste obligatoirement adossée à une monnaie officielle et avec laquelle, n’importe quel malin peut reproduire les tares que l’on connait bien dans le monde actuel (prise de pouvoir, croissance, fidélisation excessive par les commerçants des clients du réseau…). Donc ces alternatives (j’y mets TAC et TEB) sont souvent de fausses bonnes idées qui retardent la chute du capitalisme au lieu de l’y entraîner, qui le rend supportable alors qu’il est intolérable.
Je leur accorde cependant une vertu (même aux monnaies locales), celle de la pédagogie. Souvent, les gens par ce biais comprennent très concrètement ce qu’est l’argent et les dégâts qu’il provoque.

C’est normal que tu n’arrives pas à faire comprendre comment le fait d’imposer égalitairement tous les consommateurs en fonction de ce qu’ils consomment résoudrait le chômage. Il faudrait légiférer pour cela et ceux qui font les lois sont ceux que le système pénaliserait le plus. Mais admettons, qu’ils soient par nous convaincus. Est-ce que le cadre de la concurrence, de la compétition, de la valeur, tombe en même temps que le chômage ? Est-ce que le conflit d’intérêt entre profit et écologie va disparaître ? Est-ce que les riches resteront de modestes riches ou continueront-ils  à sucer le sang des plus pauvres (ils ont le savoir-faire pour ça depuis qu’ils pratiquent…) ?

Avec ma désargence, j’évite tous ces problèmes insolubles et j’en résous quantité d’autres réputés vieux comme le monde… Alors,  avec le coup de pouce de la prochaine crise financière (pas piquée des vers paraît-il) et de l’effondrement annoncé entre 2030 et 40, plus l’aval de théoriciens comme Anselm Jappe qui trouvent que l’abolition de l’argent est le seul réalisme possible, je crois que l’heure est venue de se poser la question, c’est d’ailleurs dans l’air du temps.
Je suis actuellement en Grèce, jusqu’au début octobre. C’est le lieu le plus propice que j’ai trouvé pour comprendre où nous mène la société marchande et quelles alternatives il nous reste pour survivre… Grâce à la Troïka, les Grecs ont dix ans d’avance sur nous dans cette réflexion !

Bien sûr, en attendant qu’on puisse se rencontrer, tu peux mettre ces échanges sur ton site et continuer à m’envoyer tes objections. Elles me sont toujours utiles…
Amitiés, JFA.
PS: Au fait, Trazibule ressemble plus à un nom de plume qu'à un prénom! T'es qui toi?...

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Intervenant Trazibule - le 29-08-2019 à 20-42

A propos de la monnaie :

Quand je fais un exposé sur la monnaie je m’amuse à dire
« Dites moi à votre avis combien il y a de voleurs dans la salle ? Les voleurs levez le doigt.
Ah ils se cachent ? Bon supposons qu’il y en ait 10%, vous pensez que c’est une moyenne pessimiste non ?
Alors supposez qu’au lieu de commercer nous donnions tout ce que nous faisons, nous perdrions 10% de valeur de notre travail ! C’est grave ? Avec la TVA nous perdons 20% de cette valeur. »


A propos du changement :

Je pense que le choix entre améliorer l’existant et celui de reconstruire d’autres façons de faire, existe la division de tous les mouvements gauchistes ou libertaires, comme si ces deux options étaient opposées. Il nous faut tout essayer, l’historie saura nous dire la meilleure solution.

A propos du pouvoir :

J’ai surtout compris que le pouvoir se construit sur les problèmes, et un pouvoir puissant a besoin de problème puissant et ne cherche donc surtout pas à les résoudre sinon il se détruit lui-même. Pour montrer cela je fais citer aux gens quels sont les pays où ç leur avis il y a le plus de pouvoir et ceux où ils ya le plus de problèmes, ce sont les mêmes, et l’inverse est aussi vrai ! Le pouvoir se nourrissant des problèmes son but inavoué est de les entretenir.

Qui suis-je ?

Je vis à Marseille, et je suis avec tristesse les aventures de la Grèce, j’aurais voulu même les contacter pour les aider avec la TAC qui est tout a fait possible là-bas.
Trazibule est un nom de plume, mon nom est Alain Persat, je l’explique sur trazibule en bas de la page  de cette page 

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Intervenant Jean-François - le 31-08-2019 à 15-38

A propos des valeurs :

Je suppose qu’il y a toujours un Gus pour te répondre que l’on ne perd rien en payant la TVA puisque cela nous est redistribué sous forme de soins, d’enseignement, de routes…, bref par tout ce que l’État fait de nos impôts. Les impôts sont, au moins théoriquement un avantage différé, même et surtout pour ceux qui n’en paient pas.   

A propos du changement :

L’Histoire nous a donné déjà beaucoup de réponses, cher Alain. En 1945 quand le CNR décide d’imposer les retraites, la sécu, le chômage, etc. tout le monde a considéré que c’était un tel acquis social que personne n’oserait revenir en arrière. Et pourtant, c’est bien ce qui se passe, certes en douceur, par petites touches, mais avec entêtement ! Tous les changements à l’intérieur d’un même système sont susceptibles de retour à la case départ. L’Atatürk en 1922 a fait passer son pays du sultanat à l’État démocratique et laïc. Il fut un temps où les Turcs étaient plus modernes que nous, sur le plan des libertés, du féminisme, etc. Mais ils restaient globalement dans le système comme nous en 45, ce qui aboutit à Erdogan ! On peut dire la même chose de notre révolution française de 1789, vite récupérée en 1793 par la bourgeoisie, puis transformée en Empire en 1804 ; la même chose de l’Iran, État islamique après avoir été l’un des plus avancés du monde (la première femme nommée recteur d’académie au monde a été une iranienne !)
En revanche, il y a des révolutions qui induisent des changements de fonds, de cadre, sur lesquels on ne peut guère revenir. Ce n’est pas pour rien si l’on parle de “révolution copernicienne” ou actuellement de la “révolution numérique”. Un programme politique, aussi attractif et sympathique que celui de LFI pour n’en citer qu’un, ne change pas radicalement les comportements, les usages, les mentalités. Le numérique, si !

A propos  du pouvoir

Tu ne serais pas un peu libertaire par hasard ? “Le pouvoir se nourrit des problèmes qu’il a lui-même entretenu”. Là, je t’approuve complètement, surtout dans une configuration capitaliste où l’essentiel des activités se résument à créer des problèmes de toutes pièces, de proposer une solution, pour in fine profiter du marché que cela aura généré au passage. Mais dans ce cas, il faut lutter contre tous les pouvoirs (financiers, médiatiques, répressifs, culturels….), lesquels sont intimement liés à l’argent. J’ai rarement vu un petit ouvrier prendre un quelconque pouvoir, sauf s’il sert la cause d’un puissant qui va alors le téléguider. 

A propos de la Grèce

Au sujet de la Grèce, qu’est-ce qui te fais penser que la TAC serait possible en Grèce ? Ici tout est plus compliqué. Plus personne ne croit dans la politique et surtout pas dans une quelconque personnalité politique. Il faut dire qu’ils ont tout connu en accéléré : un roi étranger imposé, la dictature, toutes sortes de gouvernements marionnettes, de droite, de gauche, les colonels, l’espoir Tsipras déçu par le Non au référendum transformé en Oui, et maintenant Mitsotakis qui est issu d’une famille de politiques pas piquée des vers ! Ils sont surtout dans les stratégies de survie, dans l’entraide, mais politiquement dans une “zone dépressionnaire” ! Là où je suis, c’est un village extrêmement privilégié (au regard des villes comme Athènes, Patras, Thessalonique) car les trois quarts de la population vit grâce à l’immigration en Allemagne et Belgique. Leur problème actuel, c’est avant tout le gazoduc qui leur est imposé et va tuer le tourisme (seule réelle richesse du coin), les recherches pétrolières qui vont pourrir leurs montagnes, les champs d’éoliennes prévus sur le massif du Pinde, le tout avec zéro avantage pour les locaux mais des profits colossaux pour les compagnies étrangères qui ont obtenu les marchés.
PS : Si tu n’as pas lu mon livre “Le porte-monnaie, une société sans argent.” je peux te l’envoyer en PDF sans problème dans le prochain mail.
PS2: Je tiens un modeste blog et si tu es intéressé tu peux y trouver des articles sur la Grèce, sur la désargence, sur la finance... C'est sur http://aptgchronique.overblog.com/

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Intervenant Trazibule - le 01-09-2019 à 12-57

Réponse sur la TVA et le don
  Justement avec une économie du don, pas besoin de TVA pour construire ou redistribuer puisque chacun donne son travail. Oui je sais c’est une belle utopie mais tout de ce que nous avons aujourd’hui est issu d’une utopie d’hier.

A propos du changement
  Le mythe de l’histoire qui serait un progrès permanent est contredit par les faits, les civilisation avancent ou reculent, mais chaque fois l’avancée va plus loin et le recul moins loin, il ne faut pas désespérer. Par contre l’acquisition technique et les connaissances scientifiques ne reculent que très rarement, c’est mon espoir. L’inconvénient est qu’elles deviennent elles aussi des « divinités » dont on a tendance à tout attendre.

A propos du pouvoir
  Pourquoi l’ouvrier fait si peur au pouvoir ? Précisément parce que sa valeur est plus le travail que l’argent, il se reconnais plus par son métier que par sa fortune, il ne parlent pas la même langue que le pouvoir, alors ils essayent de le formater en lui offrant des actions, des intéressements, des assurances, et surtout des dettes ! Encore une fois la clé de tout cela est le fonctionnement monétaire qui substitue les valeurs qualitatives de la vie aux valeurs quantitatives de finances.

Suite de la TAC et la Grèce
Parce que la TAC ne coûte rien et elle a l’effet d’enlever tout l’intérêt du travail au noir en le réintégrant dans le circuit économique, donc réduire fortement le chômage, elle ne supprimera pas la facturation au noir mais la complique car il est plus difficile de cacher la facture d’un travail déclaré. Encore plus simple serait la TEB mais il faudrait obtenir l’accord des banques, bien qu’elles y gagnent réellement elles-mêmes, mais elles sont influencées précisément par ceux qui trichent et seraient les premiers pénalisés car la TEB fait même payer l’argent illégal !

Merci pour ton livre, je propose de mon coté celui de mon père "Le pain et la monnaie"

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