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Agricuture et capitalisme


J’observe un parallélisme entre la production agricole et ses dérives actuelles et la gestion capitaliste de l’ensemble de notre planète. Les échecs de cette mentalité appliquée au monde agricole ressemblent pour moi aux échecs financiers de notre économie.

En agriculture, la nature prélève sa part de «taxes» via les parasites, les maladies et autres « calamités » agricoles. Inversement c’est incroyable l’abondance que peuvent donner les bonnes récoltes lors des bonnes années. Tout jardinier se trouve avoir certaines années à profusions fruits ou légumes et par contre se désespère de ses échecs les autres années. C’est la vie qui passe par ces hauts et ces bas. Logiquement la connaissance de cette vie et l’utilisation de conserves permet de réduire les méfaits de ces écarts. Savoir limiter les échecs et savoir engranger les excès, sont les règles de bon sens de tout jardinier normal.

Seulement vint les comptables et les financiers, qui crurent bon de gagner leur vie en « aidant » ces pauvres jardiniers «incultes» : Du fond de leurs bureaux au fond des villes, ils se mirent à compter les résultats d’abord pour mieux les taxer, et pour mieux taxer il fallait à tout prix réduire les écarts de récoltes entrainant des pertes en cas de mauvaises années ou des gaspillages en cas de bonnes années.

Pour mieux asseoir leurs propres revenu ces messieurs eurent tendance à refuser de reconnaître et de «payer» cette part de tva naturelle que la vie prélève bon an mal an sur les résultats agricoles.

A coup de rendements, de pesticides, d’engrais, de serres, et autres artifices, en sélectionnant parmi les espèces elles qui étaient bonnes (pour eux !) et celles qu’il fallait abandonner, ils réussirent à stabiliser ces productions et assurer ainsi leur réguliers prélèvements de frais et taxes.

De la même façon les fonds de pensions et autres investisseurs ont réglementé à l’excès les productions, organisé les usines, engraissé à coup de machinismes ou stimuler à coup de concurrence effrénée les usines. Les marges sont devenues l’unique but et peu importe la qualité du produit fini, sa pérennité ou son utilité, la marge comme en agriculture reste la seule considération valable à leurs yeux.

Seulement voilà la vie est autrement plus complexe que ce qui est chiffrable. A trop pressurer les sols et les espèces, à trop les régenter, la vie périclite, la nature perd sa qualité de vie, sa biodiversité, et il devient de plus en plus dur d’extraire encore un peu plus de marge de ces citrons trop pressés. Le travail en devient harassant, le monde est à l’agonie, à trop vouloir, la terre meurt et les financiers n’auront plus rien du tout.

Le capitalisme dans son ensemble se heurte à cette incohérence : A trop vouloir prendre, plus rien ne résiste et tout s’écroule. Réduire au maximum tout partage avec les insectes en l’agriculture empoisonne le monde rural. Réduire au maximum tout partage avec les travailleurs empoisonne le monde des entreprises.

Pour moi c’est bien la même cause qui provoque cet écroulement des finances mondiales et cette destruction de l’écologie de notre planète.

La prééminence de ces « parasites » économiques, qui ont pris le pouvoir et décident de ce qui est bon (pour eux !) et en fait une norme qui doit s’appliquer à tous. Banquiers, assureurs, financiers, et bons nombres d’institutions plus ou moins politiques vivent grassement alors qu’ils ne produisent au fond rien de concret ; mais juste des règlementations, des organisations, des normes, des paperasses qu’ils imposent en fixant un prix élevé pour leurs « services ».

Au lieu de se mettre au service des autres ils ont mis les autres à leur service exclusif. Leur centre d’intérêt se limite au chiffrable mais tout ne se chiffre pas, leur réussite ne se mesure qu’en marge à court terme, mais la vie demande un peu plus de don de soi et de projet à très long terme.

L’impatience les rends réticents à stocker pour le lendemain ils préfèrent le rendement immédiat, les flux tendus, la croissance immédiate. S’il y a surproduction, ils préfèrent détruire les stocks, s’il y a sous-production ils préfèrent présurer encore plus les producteurs, s’il y a quelque élément qui oserait leur prendre une petite part de ce qu’ils considèrent comme leur du ; ils le détruisent à coup de chimie en agriculture, à coup de règlementations ou de politique dans les entreprises.

Mais trop c’est trop et quand tout est accaparé, le reste du monde est perdant et meurt. Comme Midas sur son tas d’or immangeable, nos financiers mourront sur leur tas d’argent devenu inutile car ils ne trouveront plus rien à acheter de correct après leur action de destruction massive de la vie.

Laisser la part à la vie, acceptez le partage avec les autres et avec la nature, acceptez cette leçon de vie qui consiste à « être » plutôt qu’à « avoir » ? Acceptez les erreurs des autres quand vous en avez tant fait vous-même. Acceptez cette imperfection base de la beauté de la vie.

Il n’y a pas de bonheur dans la marge, il n’y a pas de liberté dans les calculs comptable, il n’y a pas de joie de vivre dans les normes ISO, il n’y a ni soleil, ni pluie dans vos bureaux.

Vous voulez être libre ? Donnez de la liberté autour de vous et vous serez libre !

Vous voulez être heureux ? Rendez les gens heureux autour de vous et vous serez heureux !

Vous voulez être riches ? Semez de la richesse autour de vous et vous serez riches !

Page écrite le 27-11-2008

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