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La démocratie est une idée riche de tant d'interprétations,
qu'il faut explorer au moins quelques un de ses aspects avant
de vouloir en faire un but, il y a tant de démocraties possibles !
Brouillons pour un projet de constitution



La démocratie

D'abord pourquoi un gouvernement

Le but d’un groupe d’homme est de vivre ensemble de façon à contenter si possible le plus grand nombre et tenter de mécontenter le plus petit nombre sachant que des mécontents peuvent faire beaucoup de dégâts même s’ils sont assez minoritaires.

Une organisation de la gestion des biens collectifs est nécessaire pour optimiser leur rendement et leur partage, dès le début de l’humanité une chasse à plusieurs est plus efficace qu’une chasse solitaire, et le partage des proies doit être équitable afin de maintenir la cohésion et la reproduction du groupe nécessaire à la chasse. Même les loups ont compris cela !
L’organisation doit donc régler aussi les différents individuels, pour les mêmes raisons de cohésion de la meute.

Par contre la démocratie ne se mêle pas des choix personnels, et ne se préoccupe pas des rivalités individuelles, sauf si elles risquent de gêner le groupe tout entier. Le but de cette vie collective est de faire en sorte de satisfaire les siens autant que possible et d’assurer leur avenir.

Son rôle

Pour remplir ces trois rôles organiser les actions communes, partager les biens et régler les différents. Les peuples se sont dotés de chefs ou de gouvernements.

Un chef est celui qui sait mettre en forme l’envie du groupe, il ne formule que l’unité du groupe sans décider vraiment de ses choix. Mais la dérive est facile vers le tyran quand le chef ne se contente plus d’obéir à l’image qu’attend de lui le groupe mais décide ce qui lui convient en méprisant ceux qui l’ont mis à ce poste.

Alors ce type de gouvernement finit par générer un plus grand nombre de mécontents que de satisfaits. D’où ces évolutions de crises en crise, chaque nouveau promu finissant par prendre les mêmes défauts que les précédents.

Alors pour calmer ce jeu assez destructeur, les groupes humains ont choisi des formes plus collectives jusqu’aux démocraties. Elles ont l’avantage par un système électoral de suivre les choix du plus grand nombre et donc de minimiser le nombre de mécontents.

Dérives démocratiques

Il est tentant pour une chef d’état comme pour une démocratie de faire le bonheur du plus grand nombre en exploitant une minorité. Ce système à l’inconvénient de détruire cette minorité à terme, et le groupe devra s’inventer d’autres minorité pour continuer à créer sa richesse de cette façon. A terme ces groupes sociaux disparaissent faute de personnes restant à exploiter en interne ou doivent se heurter à leurs voisins pour garder leur unité. Une démocratie se doit donc de reconnaitre l’existence de ses minorités et leur donner voix de décision jusqu’au véto. Mais cela rend la gouvernance plus problématique.

La qualité d’une démocratie devrait se juger à la qualité de vie du plus faible de ses membres (constitution Suisse). L’application d’un tel objectif interdit la dérive vers une exploitation des minoritaires mais ne suffit pas pour interdire l’exploitation d’un peuple étranger.

Variantes démocratiques

Ce principe démocratique peut prendre plusieurs formes, je ne suis pas compétent mais voilà ce que je crois avoir observé.

Démocratie représentative :

Cette démocratie est construite sur l’élection de représentants provisoires, régulièrement remis en cause à l’élection suivante. On constate que bien dans bien des cas, ces représentants sont tenté de repousser ad aeternam la tenue de nouvelles élections afin de garder leurs postes, voir de modifier les systèmes électoraux ou les circonscriptions pour rester en place le plus longtemps possible. Ce système reste donc très dépendant du système électoral mis en place car bien que nos habitudes n’aient pratiqué que le système le plus sommaire : le vote unipersonnel, il existe de nombreuses variantes possibles avec des résultats très différents tant dans les élus sélectionnés que dans l’esprit de la sélection ou l’impression de participation de la part des électeurs.

Avec ce système le groupe ne s’exprime que quelques secondes à chaque renouvellement de mandat et en général d’une façon extrêmement simpliste et affective. L’essentiel des choix est alors moins issu d’une compréhension des projets que du charisme du candidat. Compétence, et validité du programme importe beaucoup moins que la prestance et l’art du discours. Ainsi les français s’expriment durant une seconde par leur bulletin, et se taisent pendant cinq années.

Démocratie directe :

Une autre solution est une participation de tous aux décisions, chacun faisant objet d’un débat et d’un vote, mais cette solution est extrêmement gourmande en énergie et en temps et beaucoup de citoyens préfèrent vaquer à leurs occupations que de s’occuper de problèmes complexes compliqués de débats épuisants. Ce système s’enlise dans des tergiversations infinies dès que le nombre des citoyens devient conséquent. La démocratie Suisse s’approcherait de ce modèle avec des référendums d’initiative populaire.

Démocratie participative :

Une solution intermédiaire où les affaires sont confiées à des élus mais où des groupes d’électeurs peuvent manifester leurs volontés à tout moment et prendre part à des questions qu’ils jugent essentielles, quitte à remplacer leurs représentants avant la fin de mandat s’il ne convient plus, par des procédures légales. Mais dans ce cas ceux qui participent ne préjugent pas des choix des absents, les participations étant volontaires, des groupes de pression, économiques ou idéologiques très organisés, peuvent faire imposer leurs idées à tous.

Démocratie technocratique

Citons enfin le cas des technocraties ou un petit groupe reconnu pour une compétence particulière décide pour l’ensemble, que ce soit une compétence d’âge ou d’expérience, conseil des anciens, une compétence religieuse théocratie, une compétence technique ou autre. L’inconvénient est que cette compétence, en général assez spécialisée, ignore une partie importante des avis de ses sujets d’autant plus qu’elle s’auto-juge élite méritante détenteurs de tous les savoirs, et regroupe un aréopage de personnes ayant tous plus ou moins les mêmes convictions au point de les croire comme les seules options valables. Mais cette ignorance voir ce mépris des autres risques d’entrainer un grand nombre de mécontent. Un capitaine aussi compétent soit-il en navigation peut ignorer le moral de ses matelots et se retrouver face à une mutinerie. Nos sociétés sont parfois un peu dans cette optique où une classe économique médiatique et politique, a tendance à vivre de plus en plus sur elle-même. Elle dirige, gère et exprime ses propres idées, au point de se croire détentrice d’une autorité naturelle. Confortée par une lecture de l’histoire lui conférant un droit comme normalement issu de l’évolution. Ce n’est plus un pouvoir de droit divin mais un pouvoir de droit « darwinien » ?

Pourtant des symboles révélateurs de reproduction de classes dominantes sont là, ainsi les enfants des leaders politiques deviennent à leur tour leader politiques, autre symbole, les « nouveaux venus » rencontrent d’énormes difficultés à s’inscrire parmi eux, citons les itinéraires politiques de Coluche, de Tapie ou d’autres, sur des modes pourtant tout à fait différents.

Démocratie aléatoire (Stochocratie)

Les décisions sont prises par des représentants choisis au hasard. Cette solution permet à tous l’espoir de jouer un jour ou l’autre leur rôle. Dommage que cela risque de mettre aux décisions des gens d’une grande incompétence, c’est pourquoi il faut compléter ce système par une présélection de morale et de compétence, avec la question pas du tout subsidiaire du choix des arbitres et des méthodes de sélection.

Techniques possibles de représentativité

J’ai développé sur d’autres page ces techniques qui ont l’avantage de favoriser les rassembleurs au lieu diviser le groupe par des leaders concurrents, contrairement à ce que génère le système de scrutin à deux tours actuellement pratiqué en France. Ce scrutin donne une stabilité réelle au gouvernement, mais comme les votes ne sont plus sincères mais motivés par des options stratégiques très bien mises en scène par les médias et leurs sondages, je crois que le gouvernement résultant est très loin des aspirations réelles de ses électeurs. J’ai émis d’autre part de fortes critiques sur les votes électroniques, et réfléchi à des solutions différents pour constituer le découpage des circonscriptions. J’ai aussi émis des propositions sur la validation des discours politiques et sur la surveillance du respect des mandats accordés.

Démocratie par représentation et en logique hiérarchique :

Il est tentant de faire des démocraties locales qui seront représentées au niveau national par quelques leaders. Mais ce système contient un inconvénient réel: Si dans chaque groupe une tendance est minoritaire même à 49%, chaque groupe en délégant son représentant c'est-à-dire celui de l’option majoritaire entraine qu’au niveau national c’est 100% de l’option majoritaire qui s’exprime, la minorité est niée, et nous retombons dans le risque de nuisance des mécontents.

Le principe démocratique n’est donc pas transitif d’un niveau à l’autre. Ce qui peut fonctionner à un certain niveau ne fonctionne pas au niveau général.

Une autre solution serait la Démocratie proportionnelle :

Pour pallier à cet effet la solution proportionnelle propose une élection nationale parmi un grand nombre de personnes. L’inconvénient est que le lecteur ne connait pas les candidats, à par les rares qui lui sont proche. Ainsi dans l’hypothèse d’une élection européenne, il semble probable que chacun choisirait plutôt pour le candidat de son pays, ce qui finalement ne réunirait pas une majorité très cohérente. Alors pour palier à cela les partis proposent des listes, afin que le choix se fasse en fonction de sensibilités entre différents programmes. Mais cette logique entraine toujours une distance entre l’élu et ses électeurs, et la majorité résultante risque fort de s’éparpiller entre s tendances contradictoires en s’enliser entre des procédures stratégiques fort éloignées de la recherche de l’optimum collectif.

Cherchons des pistes de réflexion sur la démocratie

Nos sociétés sont complexes et ces organisations de groupes ne sont pas univoques, s’organiser pour créer et gérer des biens, pour défendre son territoire, pour rendre justice, pour animer des festivités ou générer un idéal social relève de structures différentes souvent en cohabitations les unes avec les autres. De plus suivant l’objet à décider, les structures rencontrent de problèmes de dimension, décider au niveau du village, du département ou de l’état entraine des questions de communication et de compréhension des choix très différentes. On ne débat pas d’un problème avec les mêmes procédures à 100 personnes à 10000 ou à un million de personnes.

Les choix de valeurs en démocratie

Reste aussi une autre dimension, quelles valeurs doivent défendre un gouvernement ? Ceux de nos pays aujourd’hui n’ont plus qu’une seule valeur en tête l’économie, toutes les autres valeurs sont devenues marginales. Or il n’en a pas toujours été ainsi, la grandeur de la France valeur affective a longtemps été prioritaire aux considérations économiques, en d’autres temps c’était sa pureté religieuse, un pays comme le Bhoutan a décider de privilégier un indice du bonheur à la place du PIB, certaines dictature n’ont qu’une valeur la grandeur de leur dictateur.

Un pays comme une démocratie se construit d’abord sur des valeurs communes, mais pas sur des objectifs pragmatiques, c’est pour moi à l’évidence ce qui manque à l’Europe, engluée dans ses mesquineries économiques elle ne soulèvera jamais l’enthousiasme des peuples. C’est de ces valeurs que découle l’énergie nécessaire à la mise en place des logiques d’organisation, ce sont elles qui servent de fondement pour régler les différents.

Exemples : Décidez que l’écologie soit cette valeur commune, les choix de décisions se simplifient, l’option la plus respectueuse de l’environnement s’impose. Décidez que ce soit la paix sociale la première valeur, de toutes les options possibles c’est celle qui tisse le plus de liens sociaux qui s’impose.

Quand un peuple se donne une vraie valeur, un objectif commun, le reste devient facile.

Valeurs individuelles

Les Droits de l’homme sont actuellement connus par tous, y compris par ceux qui font tout pour ne pas les appliquer, ainsi la Chine connait ces droits et se débrouille comme elle peut pour s’y soumettre le moins possible.

Valeurs collectives

Droits et biens collectifs des peuples : ces valeurs ne sont pas vraiment entrées dans l’esprit de tous. D’où viennent-ils ? Si vous lisez les droits de l’homme, il est difficile d’y faire correspondre des valeurs telles que l’écologie, ou même la gestion publique de l’eau. Individuellement, l’homme a droit à la qualité de son environnement, mais cela ne s’obtient que par une volonté collective fortement entravée par des droits tels que la notion de propriété.

Par exemple cette notion de propriété induit l’idée qu’il faut laisser à l’initiative individuelle l’appropriation des entreprises, en présupposant que la recherche prioritaire de profit puisse apporter en fin de compte le bien à tous. La réalité démontre en général le contraire, le profit croit souvent quand le service perd en qualité.

Les services publics tels que la santé, la solidarité ou la justice, relèvent du groupe social bien plus que des droits individuels. L’écologie qui respecte non seulement l’homme mais tout son environnement y compris les droits des animaux qui le peuplent s’inscrit très mal dans un droit individuel, surtout quand ces droits sont immédiats et ne présument pas des conséquences à long terme.

Les droits des peuples en cours d’écriture, doivent contenir ces notions d’avenir à long terme, ils peuvent inclure les notions écologiques, promouvoir tous les services publics et construire des outils pour imposer le droit à la paix entre les peuples, ce qui n’entre guère dans les logiques économiques dominantes actuelles qui font parfois de la guerre ou de la vente d’armes un paramètre économique comme un autre.

Des chartes successives commencent à apparaitre dans ces directions, mais je considère que l’écriture d’une vraie table des droits collectifs des peuples aussi solide que celle des droits de l’homme reste à peaufiner.

L’échec de la valeur économique

Paradoxalement l’argent n’est pas une valeur mais seulement un moyen d’échange qui n’ouvre guère que l’expression des égoïsmes.

Aujourd’hui la priorité des valeurs économiques a exclu tout un pan de décisions du champ démocratique pour le mettre dans une forme de technocratie financière autonome qui se permet même de dicter ses lois aux parlements ! (traité de Lisbonne) au mépris de toute écoute des désidératas populaires.

Or une compétence ne fonctionne que sur la confiance, qui peut juger de cette compétence ? Pas les moins compétents, soyons logiques, alors il faut imposer cette confiance sinon cela ne fonctionne plus. C’est pour cela que ce mot « confiance » est tant présent dans les discours politiques actuels. Toute la monnaie n’est fondée que sur cela.

Nous sommes donc dans le cas d’une classe dominante outillée pour se rendre majoritaire dans un système de vote qu’elle organise pour cela, (quitte à nier sans vergogne les votes qui ne lui conviennent pas). Mais cette classe est minoritaire et le système continue par la chute dans le travers décrit plus-haut ou il faut sauver les uns aux détriments des autres quitte à trouver sans arrête de nouveaux groupes sociaux à exploiter, (les délocalisations, immigrations, tiers monde). Nous sommes proche d’une crise de nos systèmes démocratiques, qui ont sombré dans la technocratie et ses conséquence, la mise en scène de ses prétendus avantages dans une spectaculaire manipulation médiatique, ou chacun ajoute sa part de peur de perdre ses derniers acquis restants.

Comment construire une démocratie ?

La démocratie gère par la loi du plus grand nombre alors qu’il est démontré nulle part que le plus grand nombre était détenteur de la vérité.
Mais les idées nouvelles existent comment peuvent elles s’exprimer dans ces processus actuels, d’abord elles n’ont ni compétence reconnue, ni expérience historique, ni majorité numérique, c’est le propre des idées neuves. La loi du plus grand nombre fondement de la démocratie va logiquement les rejeter,

Propositions :

Je pense qu’il faut construire la démocratie un peu différemment :
Puisque qu’une démocratie n’est pas univoque, elle a des rôles multiples et des groupes différents et des objectifs contradictoires, alors dissocions les circuits de proposition des circuits de représentation, comme nous avons su dissocier la décision (le législatif) des circuits de la réalisation (l’exécutif) quand c’est respecté bien sûr ce qui n’est plus le cas en France au mépris de la constitution.

Circuits médiatiques

C’est concrètement créer des pouvoirs indépendants : L’information la recherche et l’instruction doivent être un pouvoir à part entière, au même titre que la justice.
Ainsi les circuits d’émergence des idées passent par d’autres voies que l’élection et la loi du nombre.
Les spécificités minoritaires pourront alors s’exprimer et se faire connaitre. Ainsi s’expriment les aspirations de tous pour tous sans oublier le plus faible de tous ses membres.

Exécutif

Le pouvoir exécutif étant le plus ancien de tous les pouvoirs, est le mieux compris. Pourtant il varie beaucoup.
Au départ ce pouvoir est celui du chef du village qui détient ce pouvoir que parce qu’il sait donner l’ordre de faire ce que tous ont plus ou moins consciemment envie de faire, en devenant seulement l’expression formelle du sentiment collectif. Mais ce pouvoir peut dériver jusqu’au dictateur qui n’en fait qu’à sa tête quitte à contrecarrer jusqu’à une grande majorité de son peuple pour son plus grand malheur.
C’est ce pouvoir qu’il faut le plus encadrer par des règles pour maintenir le principe démocratique du droit de tous obtenu par le pouvoir donné prioritairement au peuple.

Moyens matériels

De même l’organisation des moyens matériels, l’économie doivent être les moyens d’atteindre les buts désignés par la démocratie, contrairement à la situation actuelle où l’économie ressemble de plus en plus au but de toutes nos actions.
Le but d’une démocratie n’est pas de travailler à l’équilibre économique, c’est à l’économie de se mettre au service des aspirations de la démocratie. L’économie est foncièrement en déséquilibre puisqu’elle travaille sur la volonté de dégager de la marge, si elle travaille à la réalisation du bien sociaux, elle n’a même plus besoin d’être en équilibre. L’exemple est visible en situation de guerre ou après guerre quand toute la société a besoin de son énergie pour se reconstruire, il n’est plus question d’équilibre de l’économie. Quand il existe un idéal puissant, les comptes suivent toujours.

Proposition : Vers une démocratie en cinq pouvoirs :

La démocratie a besoin de cinq facettes pour s’équilibrer : Législatif qui décide de la vocation et des choix à long terme, le médiatique avec les circuits de connaissances recherche et formation, l’exécutif pour la gestion, il organise la mise en œuvre de ces buts sur tout le territoire, l’économique, cheville ouvrière détermine les moyens pour atteindre les buts choisis par le législatif, le juridique veille à la paix et à la cohérence entre les règles et leur respect.

Chacun de ses cinq pouvoirs ont leurs modes de représentation et de décisions propres, ayant leurs dimensions particulières.

Comparaison n’est pas raison mais cela aide à comprendre : Quelques images pour mieux décrire une démocratie en cinq pouvoirs indépendants :

Un homme imagine, puis décide, puis il s’organise, se met au travail, enfin juge du résultat :

  1. A l’origine existe l’affectif, la recherche, le rêve l’imagination, aidée par la connaissance et l’instruction.

  2. Ensuite l’esprit, la raison, l’intelligence réfléchi et choisi la décision avec bon sens.

  3. Ensuite il s’organise pour acquérir les outils et moyens nécessaires, il trace les plans et prévoit son temps.

  4. Après il œuvre suivant le plan voulu, le corps travaille il gère sa fatigue et équilibre ses énergie.

  5. Enfin il contemple et critique l’ouvre réalisée, corrige ses imperfection et met en évidence les dysfonctionnements à améliorer.

En détaillant :

  1. Le pouvoir Médiatique, C’est l’affectif la compassion, l’écoute du social, la partie rebelle, iconoclaste, la dimension de l’amour nécessaire à la cohésion des hommes, les chercheurs, les enseignants, les journalistes, tous ceux qui mettent en scène et rêvent d’un idéal meilleur. L’observation, l’imagination en toute liberté. L’espoir et la passion.

  2. Le pouvoir législatif, C’est la raison, l’écoute des autres, le consensus, les dialogues, la diplomatie et l’art de convaincre, l’étude de prospective, et la critique des autres qui permet une décision, l’approbation et l’engagement si possible de tous.

  3. Le pouvoir exécutif, c’est la gestion l’organisation du partage, la gestion des services et la mise en place pour tous du respect de siens collectifs, l’ordre et la cohérence. L’organisation des services publics du territoire et de la solidarité.

  4. Le pouvoir économique. L’idéal s’est exprimé, la décision fut prise, l’organisation est en place, il faut se mettre au travail trouver les moyens et les techniques, calculer et financer, répartir les tâches, et les spécialités. Motiver les acteurs, entrainer les énergies individuelles, Agir et contrôler pour le meilleur résultat possible.

  5. Le pouvoir judiciaire : La critique, celle qui juge et sanctionne les incohérences qui met en scène les disfonctionnements nécessaires à la recherche de la perfection, qui contrôle si les idéaux exprimés sont cohérents avec les pratiques. La justice rempli ses trois rôles : - Protège la société contre les égoïsmes et les violences, - Corrige, punit ou pardonne, impose des peines pour que les fautifs se remettent en cause, - Elle observe les disfonctionnement sociaux et renvoie aux décideurs, les conséquences de leurs actes.

Page écrite le 29-01-2011

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Critique de ce texte par Horst Gruetzke

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Intervenant MoZyGuS - le 31-01-2011 à 21-50

Un article d'encyclopédie à la limite de la poésie...

Très belle description de la démocratie idéale en 5 points ou 5 faces d'un même objet, tous pointant vers une autre direction mais appartenant à la même entité. Tel un "rubicube géant".

Par contre concernant l'organisation de l'article, j'ai quelque peu de mal à en saisir la logique : peut-être qu'un classement par ordre alphabétique ou par grande classe ou thématique ne lui ferait pas de mal.

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Intervenant Philippe derudder - le 01-04-2011 à 16-28

Bonjour,

J'aime cette réflexion et suis séduit par une démocratie reposant sur 5 pouvoirs indépendants. J'en rajouterais un 6eme, le pouvoir monétaire. Actuellement le pouvoir monétaire est entre les mains des banques privées. Il ne peut y avoir de démocratie dès lors que la monnaie sert uniquement les intérêts de quelques uns. la monnaie est une dette de la nation toute entière à l'égard du travail, fourni par son  peuple. Elle est donc par nature un bien public dont la gouvernance doit être inspirée et contrôlée par le peuple. Ainsi la monmaie pourra-t-elle être au service de la Nation et non au service de quelques uns.

Cordialement

Philippe derudder

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Intervenant Trazibule - le 01-04-2011 à 20-41

La monnaie est pour moi un outil indépendant de tout pouvoir, c’est un langage d’échange qui doit effectivement être directement celui des peuples et non géré par quelque autorité. Je ne crois pas que la monnaie puisse être sainement gérée par une instition spécialisée aussi honnête soit-elle. Car dans tous les cas, cette institution étant elle-même utilisatrice de monnaie se retrouvera en quelque sorte juge et partie, même contrôlée elle risque vite de devenir trop puissante pour ne pas se libérer de ce contrôle, exactement comme le pratiquent actuellement les banques à leur plus grand profit.

Je  vous invite à parcourir mes pages de propositions à propos de la monnaie, qui ne sont pas encore abouties, mais  j’ai la prétention d’avoir trouvé une piste  possible.

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Intervenant Bal - le 09-12-2011 à 18-14

Reste à approfondir la question des votes. Il n'y a rien d'idéal dans la sélection des représentants. A l'école, le meilleur est celui qui a les meilleures notes. Et c'est souvent mérité. A la place d'un vote pour un seul nom, ne pourrait-on pas imaginer un vote par points ? On donne des points à tous les candidats (ou toutes les options) , avec quelques règles de répartition à définir; celui qui obtiendrait le plus grand nombre de point serait élu...

La démocratie est la loi de la majorité , mais garantit le respect de la minorité. Pourtant, il peut y avoir des contradictions insurmontables entre ces deux parties. Alors, suivont une règle de conduite : quand la majorité prend une décision, elles doit toujours se demander si cette décision pourrait être acceptable par la minorité en se mettant en position d'être elle-même une telle minorité. Autrement dit : on n'impose pas aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'ils nous imposent.

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Intervenant Trazibule - le 11-12-2011 à 19-36

Le vote unipersonnel qui choisi une personne parmi tous les candidats conduit à élire des leaders et diviser la population des électeurs ne deux camps.

C'est pourquoi je propose depuis longtemps le vote multi-personnel et que j'expérimente plusieurs solutions sur ce site.

Quand à la démocratie, le problème est complexe, pour ma part je pense qu'il faut surtout séparer les circuits d'émergences des propositions nouvelles forcément minoritaires, du circuit de prise de choix et de décisions qui de son coté doit chercher plus à le léser si possible personne qu'à contenter la seule majorité.

Voici un petit conte pour illustrer la vie démocratique.

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Intervenant Bal - le 12-12-2011 à 10-04

Bien intéressant ce petit conte portant sur la construction d'un pont. Mais il n'est pas d'hier qu'en motivant ses semblables, tout devient possible. Napoléon galvanisait ses troupes "du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent"; Henry V d'Angleterre galvanisait déjà ses hommes avant la bataille d'Azincourt (ou de Crécy?), puis devant l'hécatombe des chevaliers français il a dit " Ils ont échoué parce qu'ils n'ont pas commencé par bâtir le rêve".

Comme il s'agissait d'hommes pouvant perdre la vie dans ces combats, la motivation devait être très forte. C'est donc une même motivation qui doit nous porter à changer la société. Trazibule nous fait parfois rêver, et ce, en utilisant la raison ou l'intelligence, ce qui est cent fois plus difficile que d'utiliser la haine ou l'ésotérisme religieux.

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