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Puisque la crise est une crise du système lui-même,nous devons réfléchir ce système, découvrir les causes de dysfonctionnement et surtout proposer de nouvelles logiques pour construire un autre système avant que celui ci nous détruise en tuant la planète.
Brouillons pour un projet de constitution

trait

Face à une crise systémique nous devons construire une réponse systémique.



Nos sociétés sont tissées de liens économiques, sociaux, culturels et politiques qui interagissent les uns avec les autres.

Lorsque l’on touche à l’un d’entre eux les résonnances se propagent à travers tout le tissu social.

Malheureusement les hommes n’ont pas encore appris à mesurer les conséquences de leurs décisions, quand ils se heurtent à un problème, ils inventent une solution à ce problème sans se rendre compte que ce reprisage du tissu local, va, la plupart du temps déplacer le problème sur un autre thème. (l'effet papillon).

La constitution de ces interactions n’est pas le résultat d’un plan global construit et cohérent mais le résultat de strates historiques archaïques issues de domaines autrefois isolés qui s’empilent sans logique et se contredisent souvent.

En informatique survivent parfois ces vieux programmes, accumulations de sous-programmes différents, usines à gaz fourmillant de complexités, où chaque bug constaté se traduit par l ’écriture d’un patch qui en général ne va pas tarder à générer un nouveau bug ailleurs.

Pour reconstruire un système complexe il faut partir d’une analyse. Réfléchir sur ses fondamentaux, ses buts et ses moyens. Mettre en place une méthode. Ensuite passer à l’ergonomie, pour facilité sa compréhension et son utilisation par le plus grand nombre. Enfin former les utilisateurs pour qu’ils acceptent et comprennent la logique qui leur est proposée.

Vous ne pourrez pas résoudre les problèmes financiers sans vous inquiéter des problèmes monétaires, qui nécessitent de prendre en compte les problèmes économiques. Ces derniers problèmes ne peuvent trouver de solution si vous négligez leurs conséquences humaines, sociales et écologiques. Vous ne résoudrez pas non plus ces problèmes humains sans avoir leurs accords et leurs participations. Vous ne résoudrez pas les problèmes écologique sans réfléchir à nos modes de vie, donc réfléchir à nos logiques culturelles, nos choix philosophiques, bref réfléchir à ce qu’est notre bonheur et notre avenir lié intimement à celui de la planète à très long terme.

S’attaquer à tous ces problèmes simultanément dépasse l’entendement et les connaissances de chacun d’entre nous, alors la perspective d’une solution apparaît d’un utopisme délirant.

Que faire ?


Comme le programme informatique décrit plus haut partir des fondamentaux : Que voulons-nous ? Le bonheur pour nous-mêmes et nos enfants, je pense que cette idée nous est commune à tous.

Pour cela il me parait évident que tant qu’un voisin ne connaitra pas son bonheur, il survivra un risque de le voir nous jalouser et nous agresser, et finira par détruire un jour ou l’autre notre bonheur égoïste.

Donc il faut partager notre bonheur.

Ensuite ce bonheur passe par notre environnement : Il est donc nécessaire que ce bonheur permette de transmettre une planète à nos enfants en meilleur état que celle que nous avons reçue de nos parents. La planète est limitée en espace et nous sommes déjà trop nombreux donc il nous faut gérer l’espace par un partage raisonné. Toute appropriation excessive créera un risque de conflit détruisant notre bonheur initial. Il reste bien sur la possibilité technique d’éliminer l’autre, mais qui est «l’autre» ? Est-ce sûr que cet «autre» ne nous soit pas nécessaire, et quelque soient les étiquetages définissant les «autres» nous resterons nous aussi «l’autre» d’un autre. Ouvrir cette logique revient à autoriser les «autres» à l’appliquer contre nous. La guerre de l’Irak (comme toutes les guerres) me parait démontrer cette logique absurde.

La santé nous est nécessaire aussi pour ce bonheur et les solutions nécessitent un travail collectif sur les connaissances de nos corps et de nos populations. Même les pires dictateurs prônant l’isolationnisme absolu, se précipitent chez leurs voisins dès que leur santé est en jeu.

Ce bonheur a besoin de biens matériels et culturels, car nous ne pouvons tout fabriquer nous même. Il est donc nécessaire de permettre une circulation de ces biens et de ces cultures. Faut-il limiter cette circulation ? Si les premiers points de partage et de respect de notre environnement immédiat et à venir sont respecter, je ne vois pas de raison de limiter cette circulation, de faire un éventuel protectionnisme (sauf économique mais nous ne sommes pas encore là dans la construction de cette logique). Réduire toutes frontières et toutes limites qui ne génèrent en général que des inégalités et des jalousies, sources de conflits, me parait une base fondamentale.

Ouvrir les portes mène quand même à un problème, il existe des individualités qui ne pensent qu’à elles-mêmes et trouvent leur bonheur en pillant celui des autres. Dans le cadre de ces échanges, il devient nécessaire de fixer des règles du jeu, choisir un arbitrage et organiser un système pour contraindre ceux qui les enfreignent, et tenter de prévenir ces difficultés en expliquant et formant les hommes à comprendre leur évidente solidarité. Enseigner transmettre et améliorer toutes nos connaissances et acquis pour atteindre le bien être du plus grand nombre.

  • La règle du jeu est un texte constitutionnel simple clair et connu et acceptable par tous. Elle s’élabore et s’améliore sans cesse via un système politique représentatif et démocratique, générant les lois, mais évitant toute professionnalisation ou personnalisation des idées nécessaires à tous.

  • L’arbitrage est une justice indépendante critique des hommes et de leurs lois veillant à leurs cohérences et leur bonne application.

  • La contrainte est un système exécutif représentatif et démocratique organisant l’application des lois.

  • L’information, l’enseignement et l’amélioration de nos connaissances est un système médiatique au sens large (éducation, recherche et médias).

  • Le partage de l’espace et des biens matériels et culturels est un système économique qui organise l’équilibre des échanges

Voilà la logique de cinq pouvoirs indépendants les uns des autres qu’il faudrait promouvoir et équilibrer dans une future constitution.

Par ces temps de crise, précisons les notions économiques :

Alors que devient l’économie dans cette logique ? Elle travaille sur les notions de valeur qu’il devient nécessaire de définir au regard des principes inscrits ci-dessus. La valeur devient alors la qualité de vie c'est-à-dire le plaisir de réaliser quelque chose qui nous est utile. L’énergie fournie pour assurer notre bonheur se traduit par une mesure du temps passé par rapport au bonheur reçu. La mesure de cette énergie passe par un outil facilement transmissible pour faciliter les échanges. La monnaie devient cet outil étalonné d’une part par le temps de travail individuel et d’autre part par le résultat collectif du travail de tous car il ne suffit pas de donner son temps pour obtenir une richesse, la récolte peut être perdue.

La valeur de la monnaie est fixée de façon égalitaire pour tous mais sa valeur est résultat du travail collectif quelque soient les vicissitudes rencontrées. Chacun a droit à sa part du résultat collectif du seul fait qu’il existe, même s’il est malade ou impotent, mais chacun peut améliorer sa part au prorata de sa volonté de travail et de participation.

Cette monnaie solide (au moins plus qu’une monnaie construite sur un étalon aussi impalpable que la seule confiance) permet alors les échanges, mais l’économie doit veiller à ce que l’équilibre des échanges soit respecté autant que faire ce peut, sinon les perdants d’un échange déséquilibré finiront par ne plus rien avoir à échanger cela en contradiction des principes définis plus haut.

Après si vous respectez ces bases, construisez des bourses, des banques, des finances comme cela vous amusera mais, vous risquerez beaucoup moins de patauger dans l’incertitude, l’injustice et surtout de faire risquer aux autres de subir de plein fouet vos erreurs de prévisions.

Tous ces thèmes sont en cours de développement détaillés sur ce site. (Contenu du site).

Page écrite le 17-12-2008

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Intervenant DOMI 15 Novembre 2008 - 17:41

La crise: Mon analyse

Ce n'est pas la monnaie ni son système qui sont en crise, c'est le laxisme de nos dirigeants qui ont laissé faire n'importe quoi avec leur monnaie! Ce ne sont pas les mêmes qu’autrefois, nous avons changé deux fois de génération, ceci explique cela.

Du temps de De Gaule, le contrôle des changes existait...INTERDIT d'exporter plus de 5000 Frs à l’étranger sans autorisation du fisc (renseigne toi)

Donc fatalement, se faire plumer au grand casino des vanités et des utopies était IMPOSSIBLE.

La réunion du G20 ne va reposer QUE sur cela.

Bush veut laisser faire, il y croit, ses amis ont le colt 45 sur ses reins et c'est avance ou ça va mal finir, on ne change rien, on est bien gras et on aime ça. Imprime du papier, redonne confiance on se charge du reste coco.

Sarkozy lui, (et surtout ses conseillers) ont une toute autre vision des choses, il va demander plus de contrôles, plus de rigueur dans les échanges boursiers devenus n’importe quoi.

Il sera probablement le seul car tous vont y perdre... A sa place j'enfilerais le gilet pare balles. En tant que président de l'Europe en exercice, il aurait dû EXIGER un sommet en Europe car l'Europe a bien plus de fric réel que les ricains et pour moi, c’est qui paye commande.

Mais bon, allons y pour les USA puisqu'on n'est plus RIEN!(pour l'instant)

L'argent a été volé. MAIS... Il n'a PAS disparu, il est dans les caisses de prévaricateurs qui attendent... Que les cours se rétablissent, c'est un fantastique jeu de Pocker menteur puisque plus RIEN n'est garanti OR, ou par du travail de PRODUCTION effectif.

Si General Motors est en faillite, ce n’est pas parce que ses bagnoles ne se vendent plus (Ford est quasi dans le même état), or, Ford et GM savent faire des petites bagnoles quoi qu’on dise, va voir une concession Chevrolet et tu verras!

Ils possèdent en Europe 50% du marché via Opel et Ford Allemagne et Belgique sans compter leurs usines de l’Est et fournissent bien des sous-ensembles à Audi, Mercedes, Volvo et même Peugeot-Citrœn. Mais aussi, fournissent et sont actionnaires des marques asiatiques (50% chez Mazda, Hundaï c’est OPEL et j’en passe plein.)

La vraie raison c'est parce que le pétrole (valeur refuge s’il en est) a grimpé si haut que tous ont peur de ne pouvoir remplir les réservoirs...

Donc les capitaux immobilisés sur les actifs de GM se sont envolé dès 2006... Sans revenir puisqu’en 2007 il fallait 1,52 dollar pour un baril de brut! Le fric a été placé en off shore à... 10%! Voir plus sur marchés révolving bidon qui se sont révélés des pièges à benêts.

Certains ont reçu leurs 10% mais... Plus de capital… envolé, atomisé.

La solution d'après moi passe par un contrôle des flux de capitaux, le libéralisme c’est la richesse, c’est l’huile du moteur, pas son carburant, il ne doit pas être l'anarchie sinon, plus de libéralisme.

Le capitalisme se doit d'être encadré, Keynes l'a parfaitement démontré. J’y consacrais 15 pages dans mon livre. Il n'a pas inventé la poudre, Il fut juste LOGIQUE avec lui même et surtout avec la RÉALITÉ de ce que sont les déviances naturelles des hommes.

Les banques sont des acteurs économiques majeurs mais ils ne doivent décider de RIEN, car ils n’ont pas les mêmes responsabilités que les Etats.

Il me semble que notre gouvernement a fait une erreur fondamentale, il fallait qu’il rentre au capital de 3 ou 4 grandes banques quitte à en sortir dans 5 ans et ne pas financer les sottises d’équipes défaillantes en espérant en plus se refinancer en prêtant à 8% mais en leur disant: "VOUS prêtez au max à 6% et on ne discute pas."

Un emprunt d’Etat sur 5 ans à tirage au sort progressif dès dans 2 ans et garanti à 5 ou 6% lui aurait permis de mobiliser de VRAIES liquidités SANS geler l’économie puisque réinjecté direct dans la société civile via les prêts bancaires (c’est ce que Mr A. Pinay a fait en 1959 et avec quel succès!)

C’est de la folie leur bricolage de Mickey, ça ne peut fonctionner que très mal.

Nous verrons bien, nous on ne compte pas. Hélas!

J'ai contacté mon banquier en mai (un jeune) car j’avais l’idée de changer d’activité (fabrication de poêles-chaudières et d’inserts-chaudière de cheminées intelligents gérés par logique binaire)

Il avait des actions Natixis, nous en avions parlé comme ça, par hasard. Je lui ai conseillé de tout vendre par petites sommes pour ne pas se faire remarquer et d'acheter des actions sur des mines de Cobalt... Interloqué, il m'a demandé pourquoi, je lui ai répondu qu’à mon avis, cette boite allait plonger grave, "regardez ce qu’ils font de votre blé c'est n'importe quoi."

Surprise (je ne le savais pas) mais il l'a FAIT ! Pas énorme (23 briques) il en a 42 en... 6 mois! Et Natixis va sans doute disparaître, entraînant des centaines de petits porteurs dans la ruine probablement.

Du coup, il m'a reçu y a 15 jours et m'aide un peu malgré mes Pb quasi insolubles actuels, je ne dois pas être très bon en ce moment.

La finance Alain, est tout sauf honnête. Ils jouent avec notre fric, c'est tout.

Ce n'est que par hasard que j'avais lu que sans Cobalt pas de turbines, donc pas d'avions. Je me suis dit, voila peut-être un bon placement, c'est plus le hasard que de l'intelligence financière... Mais comme moi je n'ai pas d'actions, je n'en ai pas profité.

Salut. Dominique

trait

Intervenant: Trazibule - 15 Novembre 2008 - 19:44

Pour ton analyse, elle est logique si elle reste dans le domaine strictement financier, mais il ne faut pas oublier le reste du monde, les pays pauvres et l'écologie. La crise économique reste pour moi issue de l'écart des salaires devenu une honte impardonable. Si dans l'échange quelqu'un prend trop l'autre n'a plus rien à échanger: Les patrons trop riches ne trouvent plus de client pour acheter leur marchandise. L'embellie morbide du luxe est actuellement un signe qui va dans le sens de ma façon de voir. Le luxe donne du travail oui, mais socialement parlant ce sont d'énormes quantités de travail dont seul un tout petit nombre profite, une forme de gaspillage de temps de travail. Les autres n'ont plus qu'a crever !

La décroissance au niveau mondial, doit se faire, pour cela il devient nécessaire de remplacer l'idée de croissance par l'idée de progrès qui n'a rien à voir.

trait

Intervenant: DOMI - 15 Novembre 2008 - 20:03

Oui, je ne sais, le monde est ce qu'il est tu sais ... Les niveaux d'évolution déjà sont tellement divers que linéariser tout cela me semble impossible.

On peut LIMITER les abus, mais les éradiquer...J'y crois pas, restons (hélas) pragmatique.

trait

Intervenant: Trazibule - 20 Novembre 2008 - 22:49

Je rêve moins que j'en ai l'air, je sais que limiter les abus est une illusion, mais je reste convaincu que si déjà quelques règles du jeu font que l'écart du rapport entre les rapports des abus et le respect de la règle diminue sensiblement, c'est déjà un progrès.

D'autre part si une loi fait appel à la générosité elle valorise ceux qui la respectent et fonctionne mieux qu'une loi qui réprime les égoïsmes qui rabaisse les gens.

Si une loi tient trop compte des détournements possibles elle favorise aussi ces détournements en les inscrivant de fait dans une normalité.

Enfin comme avec les enfants je pense qu’il faut aussi jouer avec l’effet pygmalion (tu connais ?)

trait

Intervenant: DOMI - 21 Novembre 2008 - 10:50

Bonjour Trazi

le FOND de tes pensées est juste mais INAPPLICABLE

Les leçons de morale c'est bien, mais rarement efficace. Il faut procéder par petites touches et OBLIGER les friqués à payer.

La TAC est LE moyen le plus sur... ne crois pas que je sois têtu mais y a t-il une alternative plus douce et plus universelle? J'en doute. Encore faut-il le piger ... QUI pige? Pas grand monde...

C'est pourquoi les riches n'en veulent pas. T'as vu pour les paradis fiscaux? Gros blabla puis en arrière toute...

Il faut CONVAINCRE pas à pas les syndicats d'appuyer puis d'exiger cette reforme INDISPENSABLE Il faut qu'ils deviennent INTELLIGENTS et non plus prostrés dans des attitudes passéistes comme la gauche sait si bien le faire. (Voir le port de Marseille)

La droite a besoin d'un contrepoids INTELLIGENTT elle est l'otage des financiers apatrides, sans cette intelligence d'opposition la "droite " des banquiers des industriels et de la haute finance en fait continueront à gérer leurs affaires au coup par coup en fonction uniquement de leurs intérêts et c'est pas une Aubry ou une royale qui changeront QUOI que ce soit. Il faut voir les choses autrement avec en tout cas plus d'intelligence...

Si tu peux me comprendre... Ce dont je doute un peu.

Mais bon, lis ce truc tu comprendras que devant une telle avalanche de sottises, les bons sentiments, les bonnes résolutions ne peuvent RIEN changer !

Il faut agir avec bien plus d'intelligence. Je pense que c'est possible mais certainement pas tel que la gauche s'apprête à le faire.

Bonne journée

trait

Intervenant: Trazibule - 21 Novembre 2008 - 22:53

Bonsoir DOMI

Inutile de me parler de la Tac, je pense t’avoir montré mon accord, j’ai même essayé d’aller au delà avec la TEB qui a l’avantage de réduire la facturation au noir qui risque d’augmenter avec la mise en place de la TAC.

Je continue mes recherches (actuellement surtout sur la monnaie, j’ai des idées mais la mise en logique reste incomplète). Je ne cherche pas encore à convaincre mais seulement à dire qu’il existe des solutions car 99 % des articles analysent avec plus ou moins de lucidité l’état des lieux et ses causes ou conséquence, mais très peu proposent des solutions, et même les affirmations d’Atali n’enrayeront pas la situation car elles ne touchent pas à l’essentiel, à savoir les erreurs fondamentales qui génèrent ce système.

Ce contre poids, intelligent ou pas doit exister au moins pour redonner un peu d’espoir, il existe de nombreuses individualités qui agissent ou bricolent dans leur coin, mais il faut un modèle global et logique non pour l’ambition de les fédérer ou les rapprocher, mais pour leur donner un cadre pour cohabiter de façon constructive.

Je redoute autant que toi les projets de la gauche comme ceux de la droite, pour moi ce sont les deux facettes d’une fausse médaille, qui brille par son toc et les dégâts qu’elle provoque. Ces guignols sont tous issus du même moule d’une conception de la politique qui a détourné totalement les notions de république de démocratie etc… Il existe une « lutte des classe » entre les peuples et ses représentants, mais l’appropriation des médias brouille la vision de cette rupture et manipule avec des techniques incroyablement sophistiquées la représentation que les peuples ont de leur situation.

Entre mon imagination utopique, ton réalisme désabusé, et le verni encyclopédiques genre P..., et d’autres fous très différents que je connais, hors normes et radicalement différents entre nous, on devrait pouvoir inventer une stratégie pour insinuer des représentations nouvelles dans ce monde. Come elle viendrait d’horizons extrêmement différents, hors étiquettes, hors partis, et relativement désintéressés, elle serait difficilement récupérable.

Si en plus nous réussissons à réaliser quelque chose de cohérent alors que nous sommes totalement opposés sur beaucoup d’idées, toi plutôt à droite, moi plutôt anar, P... plutôt centriste, d’autre plutôt gauchistes, voir même des plutôt croyants, cela prouvera au moins qu’une règle du jeu nouvelle est envisageable !

C’est pour mes enfants que je voudrais arriver à éviter des catastrophes et des souffrances à venir, en donnant au moins un but à ces révoltes que je vois germer à l’horizon proche !

En tout cas j'ai l'impression de te comprendre...

Amitié de Trazibule

trait

Intervenant: DOMI - 22 Novembre 2008 - 13:55

Citation:


Inutile de me parler de la Tac, je pense t’avoir montré mon accord, j’ai même essayé d’aller au delà avec la TEB qui a l’avantage de réduire la facturation au noir qui risque d’augmenter avec la mise en place de la TAC.


La facturation est la facturation, elle ne peut être faite "au noir" pour éviter d’avoir à payer la TVA car elle est déjà payée sur... Les achats! Et la TAC le sera aussi!

Vouloir gagner sur la plus-value d’une transaction et la main d’œuvre (20% de TVA et 15% de TAC) sera RIDICULE. Ce serait se voler soit même.

À ce sujet, il serait temps de réduire le taux de TVA à 15% afin de redonner de la VALEUR à la monnaie... Ce ne sera possible QUE si l’Etat a moins de personnes à nourrir... Ceci directement ou indirectement (60% de la TVA passe dans les salaires et leurs charges ce qui sclérose bien sur tout investissement public de masse) d’où le désengagement de l’Etat pour l’entretien de ses routes par exemple, ce qui bien sur ne fait qu’aggraver le problème, l’Etat se privant des moyens régalien de gestion qui lui sont propres, il se retrouve pendu aux désirs des puissants.

Faire ou entretenir une autoroute est du ressors de l’Etat, pas du privé il perçoit 70% de taxes sur les carburants et ces taxes doivent avant tout financer leur constructions et leur entretien. Il doit faire des appels d’offre et ne pas avoir une armée de fonctionnaires genre DDE qui le ruine! Et il doit faire jouer la concurrence avec malice sans trop exagérer afin de bien gérer ses ressources et distribuer le travail équitablement à toute la tribu et non aux quelques Princes friqués bien vus en cour!

La carotte et le bâton! Y a que cela de vrai.

Ne pas le faire c’est se retrouver à dévaluer la propre valeur de sa monnaie sans l’avouer. Ne cherche pas ailleurs les 1300 milliards de déficit que notre pays à accumulé en 27années d’incurie parfaite!

Citation:


…mais très peu proposent des solutions, et même les affirmations d’Atali n’enrayeront pas la situation car elles ne touchent pas à l’essentiel, à savoir les erreurs fondamentales qui génèrent ce système.


Exact ! Atali est un malin qui parle doucement comme on distille des Princes en leur soufflant à l’oreille la sagesse venue d’un monde qui saurait tout et son futur, mais il n’a pas l’intelligence de la réforme, il ne l’a jamais eu.

Il a refilé Mitterrand qui n’était vraiment pas une flèche en économie dans une panade absolue alors que Mitterrand voulait vraiment bien faire, il l’a fait échouer.

Chirac l’évincé mais n’a pas trop bougé. Dommage. Je pense qu’il était déjà trop vieux dans sa tête pour oser la réforme. Sarkozy est très jeune pour un Président et sa vie est chaotique. Atali l’a senti et a tenté un retour en grâce mais je pense que Sarkozy ne le suivra pas. Il SENT que ce type c’est du pipeau:

Bonnes analyses de globalités économiques mais aucune intelligence novatrice en fait. Savoir synthétiser les choses c’est bien, mais ne savoir qu’en faire... Ne sers à rien. Ses propositions c’est TOUT sauf raisonnable et sérieux... Je ne l’aime pas, tu l’auras deviné.

Citation:


…mais il faut un modèle global et logique non pour l’ambition de les fédérer ou les rapprocher, mais pour leur donner un cadre pour cohabiter de façon constructive.


Ceci passe OBLIGATOIREMENT par, soit la création d’un parti politique, soit la prise de contrôle de l’un d’eux à la dérive. Le reste sera inefficace.

Citation:


Ces guignols sont tous issus du même moule d’une conception de la politique qui a détourné totalement les notions de république de démocratie etc…


Je partage ici totalement cette analyse Pour en avoir côtoyé quelques uns, il est inimaginable d’en découvrir la suffisance. Aussi bien à droite qu’à gauche. La réussite par les urnes rends souvent fou.

Citation:


La vision de cette rupture et manipule avec des techniques incroyablement sophistiquées la représentation que les peuples ont de leur situation.


Ceci est de la responsabilité de l’éducation nationale qui n’explique JAMAIS ce qu’est une entreprise (qu’ils ne connaissent pas) ni comment fonctionne l’Etat et les députés élus du peuple.

A 25 ans, les personnes interrogées sur le CAC 40 pensent que c’est une entreprise ou une bourse.

Ils mélangent complètement la notion de chiffre d’affaire et de BENEFICE, ne comprennent RIEN aux investissements... Mais ils VOTENT!

Citation:


Entre mon imagination utopique, ton réalisme désabusé, et le verni encyclopédiques genre P..., et d’autres fous très différents que je connais, hors normes et radicalement différents entre nous, on devrait pouvoir inventer une stratégie


Tout d’abord, moi je ne prends pas les gens pour des fous, je les prends pour ce qu’ils sont. Suivant leur cursus et l'expérience qu’ils ont de la vie, ils raisonnent comme ils le peuvent, refusant le raisonnement des autres car cela bien souvent les heurtent. Ceci, même si on leur met sous le nez les conséquences de leurs erreurs d’analyse.

C’est normal mais c’est idiot. Normal car infirmer ce qu’ils pensent c’est une atteinte directe du subconscient de leur ego, de ce qu’ils sont en fait et PERSONNE ne peut l’accepter facilement.

Mais c’est idiot, car cela empêche d’avancer vers des solutions pérennes. C’est pourquoi L’ARGENT est si puissant face à la raison. Faute d’accepter la raison (ce sui est délicat à évaluer) on IMPOSE par la puissance de l’ARGENT!

Citation:


Si en plus nous réussissons à réaliser quelque chose de cohérent alors que nous sommes totalement opposés sur beaucoup d’idées, toi plutôt à droite, moi plutôt anar, P... plutôt centriste, d’autre plutôt gauchistes, voir même des plutôt croyants, cela prouvera au moins qu’une règle du jeu nouvelle est envisageable !


C’est tout le problème crispés sur nos convictions on ne peut avancer

Ni dieu ni maître ça va un temps, mais il faut reconnaître que c’est alors la LOI du... PLUS FORT en fait, cela ne m’emballe guère car tôt ou tard nous deviendrons faibles.

Le centre? C’est très confortable certes, mais c’est l’immobilisme assuré, donc avancer avec des gens du centre…Ne me semble pas vraiment possible. Il faut les OBLIGER à aller vers la droite ou a gauche…

La droite parlons en... Vilipendée, haïe souvent, QUI sait ce qu’elle est vraiment? Elle se veut Nationaliste et non capitaliste, mais le capitalisme l’a hypothéquée depuis longtemps.

La gauche? Il en est un florilège de tendances, elle se veut égalitaire mais l’égalité chez les hommes n’existe qu’en rêve, l’un est travailleur, l’autre fainéant. Un autre encore bonimenteur alors la gauche en fait c’est 20 à 30% d’une population de petites gens bien vite embrigadés par des profiteurs ou profiteuses (je ne te fais pas de dessin on en sort...)

Les croyants, sont de plus en plus rares, la misère qui va nous frapper va grossir un peu leurs rangs ici en France, mais lorsque les curés étaient en politique, qu’ont-ils fait? Où ont ils réussi? Nulle part.

La charité n’est pas une solution, il faut s’organiser, PRODUIRE et initier du travail, ils ne savent pas faire.

Citation:


C’est pour mes enfants que je voudrais arriver à éviter des catastrophes et des souffrances à venir, en donnant au moins un but à ces révoltes que je vois germer à l’horizon proche !


C’est exact, l’avenir ne me fait pas peur, cependant je doute qu’il soit rose si un sursaut de nationalisme défendant son territoire et nos usines ne s’implique pas très vite dans la société livrée à des marchands de rêves, des avocats d’affaire sans réelle vision hélas, de la voracité du reste du monde. En tout cas eux ils s'en accommodent.

Le nationalisme peut être doux, aimable et tolérant. Ne pas le voir comme Hitler l’a construit.

Il est ce que saurons ou pas en faire les hommes.

Ce qui est sur, c’est que nous sommes une tribu et avons un territoire RICHE et abondant. Si nous ne le protégeons pas, nous seront bouffés. Peu de personnes en ont conscience. Ce n’est pas dans l’air du temps, mais nos problèmes ne sont que cela et rien d’autre à mon avis.

trait

Intervenant: Trazibule - 22 Novembre 2008 - 15:35

Effectivement, la perspective de ne pas pouvoir récupérer la TVA payée sur les achats peut suffire à freiner une facturation au noir, mais à condition que la part TVA sur la part TAC en facturation reste supérieure. Réduire la TVA ne devient plus vraiment nécessaire, car si l’état dépense 60% de sa TVA récoltée pour les salaires et charges, il n’aura plus que 30% de dépense si les salaires sont nets ! Et contrairement au privé, il ne facture pas donc n’aura pas à reverser une TAC sur ces factures absentes. Par contre c’est vrai qu’il payera une TAC sur ses achats.

Il faudrait des comptables imaginatifs et compétents et des informations précises sur les montants actuellement en jeu pour réussir une simulation à peu près crédible. Mes propres estimations aboutissent à une TAC beaucoup plus faible que les 15% que tu annonces, et si les prélèvements sociaux se font sur les échanges bancaires, ce taux diminue de façon encore plus spectaculaire et devient une taxe au taux insignifiant pour un même rapport global.

Pour moi aussi c’est le rôle de l’état d’assurer la construction et l’entretien de tout ce qui est lié au territoire lui-même, sinon cela créerait dans le privé des situations de privilèges redoutable. Voir la page « le rôle de l’état » sur www.trazibule.fr/role-de-l-etat.php . Ainsi il doit entretenir le réseau ferroviaire comme les routes, les réseaux sanitaires et énergétiques. Mais il ne doit pas s’occuper de ce qui passe dessus, l’émulation économique doit jouer pour stimuler les entreprises. La séparation de la SNCF en deux sociétés me paraissait logique bien que son application soit plutôt gênante du fait que les restrictions économiques à court terme prévalent sur la logique d’efficacité à long terme. Comme d’habitude la moitié d’une solution est souvent pire que pas de solution du tout ! (exemple le fiasco de l’idée de TVA sociale !)

A propos de l’éducation, je considère qu’un enseignant ne peut transmettre que ce qu’il a pratiqué concrètement. Des périodes d’activités professionnelles réussies dans sa branche devraient précéder toute action d’enseignement. Nous n’aurions plus ces dérives d’éternels étudiants n’ayant finalement jamais quitté l’école et qui prétendent pourtant comprendre le monde. J’ai plein d’anecdotes confirmant cette proposition.

L’idée de créer un parti politique revient à mon avis à s’enfermer dans un groupe dont chaque proposition se verra automatiquement critiquée par les autres partis. C’est aussi rentrer et conforter ce jeu politique de spectacles et d’apparences, enfin la seule façon de réussir sera de gagner des élections donc de se retrouver piégés dans un jeu de clientélisme où les plus tordus savent gagner au détriment des plus intelligents ou des plus sages.

Je préfère au contraire essayer d’influencer tous les partis en semant des idées différentes, en suggérant des façons de choisir leurs représentants, des réflexions sur la démocratie, des outils logiques qui construisent par petites touches une autre structure sociale. Aller vers une constituante pour changer nos règles du jeu ne peut être le fait d’un parti mais d’une conclusion plus ou moins acceptée par tous les partis.

Je crois que ni Dieu ni maitre ne signifie pas seulement que l’anar souhaite refuser toute direction de sa vie par un Dieu ou un Maître, cela signifie surtout qu’il se refuse à être le Dieu ou le maître d’un autre. La preuve est qu’on a rarement vu un anar vouloir diriger un groupe de ses concitoyens. Donc ce n’est pas la loi du plus fort au sens ou tu l’entends mais la loi du plus fort au sens ou personne n’a de prise sur lui. Un anar qui perd cette force, préfère être détruit que de se soumettre.

Comme tu le constates aucun parti n’est capable de promouvoir ces idées, c’est parce que la notion même de parti induit une incapacité à changer la vie politique qui lui a permis d’exister.

Comme tu t’en doutes je ne te suis absolument pas sur le réflexe du repli nationaliste, ce réflexe bien que logique conduit à une forme d’égoïsme qui nécessite une grand perte d’énergie pour défendre son pré carré, et puisque la loi du plus fort a encore court, il y a très peu de chance que nous soyons précisément ce plus fort. L’envie des défavorisés finira par faire tomber toutes les barrières aussi solides soient-elles. Je crois beaucoup plus efficace de jouer les modèles exemplaires et le partage de nos acquis pour espérer les conserver.

J’écris « La liberté cela se donne » car je ne crois pas qu’on puisse être heureux, libres et en paix tant que les autres ne soient eux aussi relativement heureux, libres et en paix. Le mythe du riche qui se renferme heureux derrière ses murs conduit souvent à une parano et une angoisse de les voir tomber et une dépense énormes de moyens pour en surveiller l’efficacité.

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Intervenant Horst - le 02-04-2011 à 17-52

Biensur, il faut tout faire pour que le malade soit soigné jusqu'à ce qu'il est devenu beien saint et sauf - pour continuer ensuite le même jeux!!!

La seule réponse à cette crise qui est le debut de la fin du système financier du capitalisme est de laisser mourir ce monstre.

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Intervenant Trazibule - le 02-04-2011 à 19-08

Sauf mauvaise rédaction de ma part, c’est bien ce que je propose, quand je préconise de remplacer la notion de profit et la mesure du  PIB fondements du capitalisme par celle de partage et de bonheur, je ne crois en rien proposer sa défense mais bel et bien une substitution par un autre modèle économique.  Attendre la fin de ce système est facile, en construire un autre reste moins évident.  Serait-Il absurde en tout cas d’essayer ?

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Intervenant Peretz - le 05-08-2014 à 16-07

Je comprends d'autant plus le problème que je connais les systèmes d'informations. Pour l'économie j'en suis arrivé au monétarisme qui l'audie en dynamique. seule façon à mon avis de trouver des solutions au mauvais fonctionnement du système.

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Intervenant Trazibule - le 05-08-2014 à 18-38

Le monétarisme est pour moi l’erreur essentielle de l’économie actuelle, à mon avis la monnaie est au service des échanges, elle doit donc avoir une masse égal au volume de travail produit. Si l’émission monétaire dépasse ce volume, l’inflation corrige cela en diminuant la valeur unitaire de la monnaie, inversement si cette masse est trop faible de nombreux produits ne s’échangent plus et le chômage explose.  Mais comme la monnaie est aussi une marchandise de troc particulière, à partir du moment  où son émission n’est pas étatique, les banques privées la stockent pour la multiplier en générant des dettes, augmentant ainsi une masse monétaire fictive exprimée en dettes qui aujourd’hui devient délirante sans pour autant permettre de meilleurs échanges, créant en plus un chômage lui aussi délirant. Les banques sont pleines, les magasins aussi, mais les salariés au chômage ne peuvent pas acheter leur propre production car les prix sont gonflés via les taxes pour le paiement des intérêts de la dette, via les entreprises pour payer les placements des actionnaires. et via les contributions sociales pour payer les chômeurs, tout en voyant leurs salaires baisser par peur du chômage . J’ai écris plusieurs pages sur ces thèmes pour chercher et proposer des solutions.

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