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Réflexions politiques.


De la critique à la mutinerie :


Voilà, j’ai un problème à vous soumettre :

Quand une équipe de foot se révolte contre l’autorité cela signifie que l’autorité n’a pas remplis sa mission puisqu’elle n’a pas su avoir assez d’efficacité pour conserver sa capacité d’organisation et le respect que l’accomplissement de ce rôle engendre.

Alors le fautif est-il dans l’équipe ou dans ceux qui l’ont géré ?

Puisque l’on a parlé de mutinerie: La mutinerie des révoltés du Bounty enseigne au moins que d’une part la responsabilité du capitaine est entière ce qu’ont confirmé les tribunaux mais que pourtant cette révolte doit aussi être condamnée pour maintenir le respect envers tous les autres capitaines qui eux ne sont pas fautifs. Les deux parties furent donc condamnées.

L’exemple de l’équipe de foot pose un problème : Faut-il leur donner raison et ainsi saper encore plus tout le fonctionnement déjà très problématique de la situation ? Faut-il reconnaitre la faute de ses autorités et enfoncer encore plus l’équipe dans la déliquescence ? Faut-il accuser les joueurs qui n’ont certainement pas reçu de leurs organisateurs les éléments nécessaires à leur bon fonctionnement ? Faut-il donner raison aux instances dirigeantes pour rebâtir un système cohérent sur une base saine ?

Les quatre solutions manque de justice ou de logique. Comme la justice anglaise pour le Bounty qui condamne les deux parties, pour maintenir l’ordre ailleurs, faut-il condamner les deux parties pour que le reste de la société soit préservé ?

Mais au fait, pour moi qui n’ai jamais trouvé dans le football qu’un amusement puéril destiné à distraire les foules de leurs vrais problèmes, pourquoi cela me pose problème ?

Parce que si j’agis en critiquant le disfonctionnement du gouvernement, quelque part je me comporte comme ces joueurs de foot qui rejettent leur autorité devenu manifestement incompétente. Alors cela sape encore plus l’organisation sociale et fait le jeu d’une déliquescence galopante !

Dans le cas de l’équipe de foot comme dans le cas des révoltés du Bounty, la communauté remet un système en place en changeant de mode de jugement : Elle ne juge pas qui a tord ou qui a raison, mais juge que le rapport devenu impossible entre les deux clans à poussé chacun d’entre eux à fauter. Elle construit donc un autre rapport ailleurs, pour les autres en réaffirmant les principes essentiel d’un fonctionnement social normal.

Pourtant aujourd’hui le problème est différent car l’autorité elle-même, celle qui nous gouvernement, celle qui est censé juger est fautive car elle est partie prenante, d’abord parce que c’est elle qui a mis le système fautif en place en se trompant sur les compétences des différents acteurs en présence. Mais cela n’est guère différent des cas du Bounty ou de l’équipe de France. Mais surtout parce qu’elle-même démontre son non–respect des valeurs qu’elle voudrait voir fonctionner chez ses subordonnés, ce qui est totalement différent dans l’exemple du Bounty où l’autorité qui jugeait le cas était elle-même non entachée d’irrégularité.

Quelque soit les valeurs sur lesquelles pourrait s’appuyer ce gouvernement pour remettre la situation sur une base saine, elles seraient vidées de toute crédibilité quand lui-même ne les applique pas.

Ainsi quand il donne un pouvoir à un juge ou un préfet et le retire dès que celui-ci l’exerce pourtant en conformité avec la loi mais que cet exercice déplait au pouvoir, il sabote de fait tout exercice du pouvoir ! Il se sabote lui-même. Le pouvoir s’est approprié son propre pouvoir au mépris des règles qui en font sa valeur. Ce n’est plus la règle qui gouverne mais le désir. Ce pouvoir n’est plus détenteur du droit d’exercer son autorité mais se considère comme le droit lui-même. La loi est pour les autres, lui n’a pas de loi il est la loi.

Dans ce cas il n’est pas illogique de critiquer et de saper cette situation, qui est une impasse sans solution, qui entraine d’autres impasses dans toutes les instances sous sa juridiction y compris dans un domaine qui devrait être aussi insignifiant que le football. Au point de donner une grande signification au disfonctionnement constatés dans ces lieux somme toute de loisir. Il devient logique et même impératif de construire une nouvelle solution qui se fonde sur une réécriture des règles nécessaire quand il n’y a plus de règles évidentes.

Je crois même qu’il est un devoir urgent de détruire ceux qui ont détruit nos valeurs, il est cohérent de raser la maison aux fondations bancales pour en rebâtir une nouvelle sur un plan plus cohérent.

J’ai toujours un problème : Ai-je raison ? Ne suis-je pas dans un délire de refus de l’autorité ? Jusqu’où suis-je capable de risquer ce combat ?

Quand toutes les pierres deviennent bancales peut-on se contenter de replâtrer les fissures ? Faut-il fuir la maison ou risquer de la prendre sur la gueule en voulant à tout prix sauver les meubles ?

Page écrite le 21 juin 2010

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