face aux besoins en hydrolique agricole,
ils veulent créer des bassines de rétention,
mais est-ce vraiment une solution ou
le remède n'est-il pas pire que le mal ?
Quand les gens des villes font des lois de "bon sens" en dépit du "bon sens".
Les bassines (réservoirs d'eau pour l'agriculture intensive).
Ceux qui ont détruit les sols, les nappes phréatiques, et les zones humides nous proposent comme solution miracle pour lutter contre le
manque d’eau de créer des « bassines » c'est-à-dire des réserves d’eau dans de petits barrages locaux au coût de 70 millions quand même !
Stocker en hiver les eaux de pluie pour en disposer en été cela parait logique mais c’est trop simpliste, car pour les remplir il faut
pomper dans les fleuves et les nappes phréatiques donc qui se remplissent moins en hiver, avec dépense d’énergie en plus avec un énorme
gâchis de plastique pour les rendre étanches.
Ensuite cette eau est isolée des infiltrations et s’évapore, de plus elle est réservée aux agriculteurs coopérateurs soit 10% seulement
des exploitants, vous savez ceux qui font du maïs hybride, largement subventionné et gourmand en eau. Elles occupent une grande surface
de terre et ponctionnent les moyens financiers des agences de l’eau. Les premières réalisations n’apportent aucune eau en plus, car les
eaux d’hiver qu’elle soit en bassine ou en nappes souterraine ont le même volume. Résultats les rivières sont à sec et les tourbières se
dessèchent et aucun bassine n’est remplie d’eau de pluie mais par des forages qui réduisent encore les nappes phréatiques.
C’est l’argent public qui finance ces absurdités, et l’eau pour boire finit par manquer, et cela conforte une économie agricole qui a fait
la preuve de ses destructions massives de la terre mais aussi des hommes et des paysages ! C’est tout simplement une usurpation pour des
intérêts privés d’un bien public qui doit être partagé : L’eau. Un agriculteur peut s’approprier 150 000 m3 au détriment de la collectivité
et de la nature. C’est un vol de l’eau !
La FNSEA se comporte comme une mafia, ne respecte pas les règlements et impose aux agriculteurs de se syndiquer sous peine de ne pas avoir
d’accès à l’eau, elle impose aussi des modes de culture qui détruisent la nature, et accorde des prix très différents suivant que
l’agriculteur est syndiqué ou non. Elle peut interdire un maraichage en refusant l’eau nécessaire, et imposer une agriculture intensive
en exigeant par exemple 1500 arbres à l’hectare au lieu des 300 traditionnels, imposant ainsi l’usage de pesticides à cause de surpopulation.
Comme les mafias, elle pratique l’intimidation et la violence en toute impunité.
Résultat ce sont eux les pollueurs mais ce sont eux qu’on subventionne.
Remy Fraisse qui se battait pour défendre la zone humide de Sivens contre la construction d'une de ces bassines, a-t-il été abattu pour rien ?