Toute énergie finit en chaleur, alors cela nous impose une réelle décroissance économique, ce qui n'est pas incompatible avec un progrès des connaissances./h5>
La chaleur et l'énergie.
La chaleur et l'énergie.
La population mondiale est exponentielle, sa consommation d’énergie aussi et toute énergie quelque soit son origine aussi propre soit-elle, finit par se dégrader en chaleur. Investir plus pour espérer réduire ce délire énergétique est une contradiction. Il ne peut y avoir de solution dans le principe de croissance, le système monétaire ne fonctionne que sur ce principe de croissance car il faut forcément produire plus pour rembourser un investissement et ses intérêts en plus.
Tous les graphiques arrivent à une divergence, qu’ils soient climatiques, démographiques, économiques, monétaires, biologiques, et même sociaux, comment ne pas y voir l’annonce de catastrophes à venir ?
Qui osera poser les avions, arrêter les bateaux, fermer les pipelines, changer la nature même de notre réussite et remplacer enfin la croissance par le progrès, remplacer la consommation par le partage. Donner enfin priorité aux biens communs et non à la réussite individuelle.
« Après nous le déluge »
cette phrase va bientôt prendre tout son sens…
" Toute énergie quelque soit son origine aussi propre soit-elle, finit par se dégrader en chaleur." Va falloir m'expliquer ça ...... Je pense que c'est le contraire. "
C'est un principe de physique. Oui on sait récupérer de l'énergie de la chaleur (avec une source froide en thermodynamique mais sans source froide avec l'énergie des rayons solaire)
mais l'énergie ainsi récupérée se disperse de nouveau dans l'environnement lors de son utilisation. Les hydrocarbures et le charbon libèrent en quelques décennies une énergie stockée durant des millénaires par la vie terrestre (ère primaire) l'énergie nucléaire libère en quelques années l'énergie naturelle que la radioactivité terrestre met normalement des millénaires à se diffuser, de même que l'énergie géothermique, l'énergie éolienne, biomasse ou hydraulique vient de l'énergie solaire, toutes ces énergies finissent en chaleur en fin de cycle. Les transports chauffent par la consommation des hydrocarbures, auquel s'ajoute leurs extractions et les frottements qui eux aussi finissent par dégager de la chaleur.
" De l'eau qui fait tourner un moulin crée un mouvement, donc de l'énergie cinetique. ou est la chaleur là dedans ? "
L'électricité produite par ce moulin finira en chauffage ou en actions mécaniques qui finit elle même par un dégagement de chaleur dues aux frottement. Même vous quand vous bouger beaucoup vous vous échauffez et il faut vous refroidir pour éliminer cette chaleur résiduelle. Un moteur électrique chauffe et son action aussi crée de la chaleur exemple une mêche de perceuse devient brulante. Combien de ventilateurs dans un ordinateur ?
" ok, mais alors pourquoi ton énergie/chaleur serait nuisible à la planète si elle est renouvelable et non carbonée ? Ce n'est pas elle qui réchauffe la planète. Ton scénario catastrophe se réalisera uniquement si on ne réagit pas pour décarboner l'énergie. ".
Cette très fine couche qu'est l'atmosphère issue d'ailleurs de la vie elle même qui lui a octroyé son oxygène, a une température qui varie en fonction du rayonnement solaire d'une part et du rayonnement thermique de la terre elle-même ?
La régulation se fait par les forêts et le plancton qui consomment les excès de carbone, absorbent l'énergie solaire, ou la rejette par réflexion quand il ya de la banquise ou de la neige. La somme de chaleur présente doit rester stable pour que la vie existe.
Des accidents peuvent tout gâcher, météorites ou volcanisme. Alors la nature développera plus de végétation ou plus de désertifications pour revenir au point d'équilibre. Aujourd'hui nous avons ajouté des stocks d''énergie accumulés depuis des millénaire par les hydrocarbures et nous ajoutons encore de l'énergie en accélérant l'énergie naturelle de fission nucléaire. Pire encore nous essayons d'ajouter l'énergie de la fusion nucléaire qui n'existe pas sur la planète avec ITER. Mais cerise sur le gâteau nous détruisons les sols, le plancton et les forêts qui régulent ces excès.
Et, comble de l'absurde, pour corriger ces excès d'énergie ils nous proposent de nouveaux investissements donc de nouveaux ajouts d'énergie.
La seule énergie qui ne déséquilibre pas l'atmosphère est celle issue du soleil qui de toute façon aurait finit en chaleur sur terre : La biomasse, le vent, les vagues. L'hydraulique au fil du courant. Même les barrages sont à éviter, car d'une part ils bloquent l'apport d'alluvions et de sables qui s'accumule dans la retenue et finit par la combler, et vident les plages du sable de l'apport des cours d'eaux. Les conduites forcées, privent les cours d'eau de leurs débits naturels et assèchent ainsi la végétation intermédiaire. Comme 70% des eaux de pluies provient de l'évaporation terrestre essentiellement les plantes, la régression des forêts réduit encore les pluies donc l'énergie qu'elle peut apporter.
Il ne suffit pas de décartonner, le CO² c’est dix fois moins de réchauffement que le méthane qu’on extrait à outrance, qui s’échappe des sols dégelés des terres froides et fait bouillir les mers froides.
Le nucléaire s’offre le luxe de réchauffer sans même passer par la case CO² (officiellement en ne regardant que les centrales mais en fait c’est faux si on tient compte de toute la filière mines purification transport constructions démantèlement, gestion des déchets, exigences de sécurités) il réchauffe l’air (tours de réfrigération), les eaux (rivières et mers), et il réchauffe surtout lors de l’utilisation finale de toute cette énergie produite.
Je ne vois pas d’autre solution que passer d’urgence par une réelle décroissance économique, mais cela ne veut pas dire de revenir à la préhistoire, car le progrès social technique et intellectuel peuvent très bien continuer avec moins d’énergie.