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22-10-2013 à 21:34
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Je trouve étrange l’ambiance actuelle,
où tous les groupes sociaux s’enfoncent dans les conflits pour des raisons similaires :
Le culte de l’ego, les stratégies de concurrences.
Alors qu'il y a tant d'énergie et d'imagination !
Arrêtons de nous laisser manipuler.

trait

Que se passe-t-il en France ?


Je trouve étrange l’ambiance actuelle, où tous les groupes sociaux s’enfoncent dans les conflits pour des raisons similaires : Le culte de l’ego, les stratégies de concurrences.

Le besoin affirmé d’être tous ensembles, unitaires, est proclamé avec conviction mais dans les faits chacun cherche à faire passer sa proposition comme base de l’union, le groupe explose en plusieurs faction, chacun cherchant sa place dans une stratégie complexe, entre peur de l’exclusion, nécessité de plaire aux plus influents, les amitiés se traduisant en compromissions pour ou contre les autres.

En politique, voir un parti proposer pour une ville six candidats qui s’entredéchirent en public, et faire choisir ce représentant par des citoyens qui ne sont pas forcément de ce parti, peut-être même voulant faire perdre ce parti, est-ce logique ?

Pire encore, choisir le même système de vote à deux tours pratiqué par cette « république » alors que l’impact négatif et stérilisant bloque ce pays de façon évidente dans un bipartisme ou chaque camp se soumet aux puissances et lobbies et pratique apparemment le même genre de politique.

J’essaye de comprendre, et je compare à ce qui se passe aussi dans les entreprises, où les « quadras » accèdent aux postes de responsabilités en virant les plus anciens. Mais la mentalité a totalement changé, le but de l’entreprise, le goût du travail bien fait, le sentiment d’être utile est devenu une valeur ringarde. Aujourd’hui il faut être plus fort que le concurrent, gagner le plus possible, pour cela il est plus important de monter ce que l’on fait que de le faire ! La présentation du CV à l’embauche atteint des perfections, il existe des stages de formation pour cela ! Au point que le contenu perd beaucoup d’importance.

Au travail faire une belle présentation informatique de son travail est plus utile que faire le travail lui-même !

Dans le commerce, la notion de service est remplacée par la présentation, le culte de l’emballage, de la marque. La publicité fait l’éloge du produit en gratifiant l’ego de celui qui peut se l’offrir, et néglige tout de sa fiabilité, de son utilité d’usage, ou de la qualité de son processus de fabrication. Même les journalistes d’investigations dans leurs enquêtes se heurtent à un refus de la part des entreprises, qui craignent plus les effets de la transparence, que la notoriété susceptible gagnée à être interviewée.

D’où vient une telle dérive ? Je crois avoir trouvé une des causes, liée à la formation de cette génération. La mentalité scolaire est pourtant clairement affirmée par le changement de dénomination d’un ministère qui a perdu son nom d’Instruction Publique, c'est-à-dire construire une génération pour le bien public, à l’Education Nationale, (« ducere » conduiren diriger) c'est-à-dire conduire vers le nationalisme.

Le contenu lui-même isole l’individu dans son cursus, où est le travail d’équipe, la solidarité, quand un examen devient un concours. Le « chacun pour soi » conduit le plus égoïste à la réussite, quitte à induire les autres à l’erreur plutôt que s’entraider.

Tiens même dans certains sports comme le football, le chiffre du salaire, la qualité individuelle est plus souvent mentionné que la qualité de travail d’équipe alors que c’est précisément un jeu d’équipe ! Mais le but commercial, la concurrence entre clubs fait que la direction joue avec les joueurs comme avec des pions, à chacun de jouer des coudes pour bien se placer, ou mieux se vendre ! Mais quand on les écoute parler, le niveau intellectuel est d’une platitude aussi désolante que leur salaire est délirant.

Observez la télévision, voici un ce qui pourrait être un fabuleux outil d’instruction publique, elle ne diffuse que des séries répétées, rediffusées, en général jouant aux gendarmes et aux voleurs, mettant en scène, meurtres, viols, tueurs en séries, isolant chacun dans ses fantasmes les plus morbides. Sexe et crimes au menu de la violence.

Observez ces débats politiques : Mettre une demi-douzaine de têtes d’affiche autour d’une table, les faire s’engueuler sans jamais pouvoir aller au fond du débat, à qui sortira la pique le plus vache, le chiffre « au doigt mouillé » faisant le plus d’effet, les décisions étant de toutes façons déjà prises depuis longtemps dans les milieux financiers au mépris de toute démocratie. Et ceci malgré tous les grenelles ou consultations publiques étalés dans les médias pour amuser la galerie.

Ecoutez ces mensonges avérés, distillés dans les médias en toute impunité sans que personne ne puisse les attaquer en justice faute de lois opportunément rendues soigneusement inefficaces.

Observez cette justice, qui prend des années de procédures complexes pour relaxer une personnalité, et prend cinq minutes pour enfermer de longues années un pauvre hère, qui ressortira la haine au ventre.

Individualisme, culte de l’ego, goût du paraitre, éloge des modes et fabrication de héros de pacotille, mise en scène de la violence, goût de l’immédiat, oubli de l’histoire se sont combinés pour faire des êtres incapables de vivre ensemble de façon harmonieuse.

Dire que ceux qui ont organisé ce monde pratiquent entre eux exactement le contraire, solidaires au delà des étiquettes politiques, un Valls qui continue la politique d’un Hortefeux (marrant le correcteur orthographique propose « boutefeux » !), un Woerth qui soutient un Cahuzac (et là il propose « couac » !) après que celui-ci l’ai soutenu dans ses ennuis juridiques, un Hollande qui dès son élection, sans débat, signe le MES et le TSCG européen, mis au point par son concurrent Sarkozy !

Mêmes leurs écoles cultivent cette solidarité, avec l’éloge des promotions, sortir de telle école et de telle promotion signe une appartenance à un groupe auquel on doit allégeance. Une caste de financiers, de politiciens soumis, de journalistes en chiens de garde, pratique une solidarité sans faille, éliminant sans tergiverser qui ne jouerait pas le jeu, et se permet d’affirmer sans honte, « la lutte des classe est une réalité et nous l’avons gagnée ». Oubliant de voir le résultat catastrophique, 1% de la population mondiale possède 47% des richesses, mais à quoi bon relever cela, la planète elle-même a perdu la partie, et ne compte plus ses disparitions d’espèces.

Devant cette urgence, la population fourmille d’énergies et d’imaginations, milles combats éparpillé, qui pour les hérissons, l’autre pour une forêt, d’autre pour un peuple massacré, ou un emprisonnement injuste, lui contre le nucléaire, lui contre le gaz de schiste, lui contre la disparition des terres agricoles, l’autre pour défendre son château moyenâgeux, d’autres contre une autoroute, une décharge ou un aéroport, pour des amaps, des vélos, des monnaies citoyennes, pour sauver une entreprise à cause de l’emploi ou en interdire une à cause de pollution…

A chaque fois une association consacre une grande énergie bénévole, en pure perte, car même si un combat est gagné, un recours juridique relance la partie, ou un autre combat renait sur le même problème dans le village voisin. Souvent une autre association se bat pour le but contraire.

Mais dans chaque groupe l’unité explose en lambeau dès la première rivalité entre leaders.

Alors ce sont nos comportements subtilement maintenu dans ce rapport concurrentiel aux autres, par le truchement de tout un ensemble éducatif, médiatique et professionnel.

Tant que chacun nous, ne se posera pas clairement la question de ses rapports aux autres, nous ne pourront que nous éteindre dans de petites victoires stériles et éphémères, nous épuiser dans de vains combats marginaux.

La question n’est pas qu’est ce que ce groupe peut m’apporter mais qu’est ce que je peux apporter à ce groupe. Qu’est ce que cette civilisation peut m’offrir mais qu’est ce que je peux offrir à cette civilisation. Quel apport puis-je donner à ceux qui me sont différents, et non qu’est ce que je peux faire pour me défendre contre cette différence.

Exemple, face à l’extension de l’islam, apprenons comment leur apprendre la laïcité plutôt que comment lutter contre leur influence.

Dans chaque groupe chacun est persuadé que son point de vue est le meilleur, mais c’est quoi ça ? Sinon s’espérer le gagnant d’une rivalité. Ouvrons les yeux, chacun ne détient qu’une part de la réalité issue que de son seul regard personnel, donc personne ne peut avoir raison, et ce n’est pas parce ma parole est méprisée que j’ai forcément tord, inutile d’en faire une susceptibilité. A moi de continuer d’ajouter ma voix au concert pour qu’une musique commune décrive enfin un monde commun.

Non nous ne seront jamais d’accord c’est évident et c’est cela qui est merveilleux, mais si nous jouons chacun dans notre coin, à vouloir crier plus fort que les autres, il n’y aura jamais de dialogue, donc jamais de progrès dans notre compréhension des autres alors que c’est cela qui construit un monde harmonieux. Au lieu de bâtir des murs et des frontières à coup de concurrence ce qui consiste à détruire l’autre pour sa propre réussite, construisons des ponts, apprenons l’émulation qui consiste à se dépasser soi-même avec l’aide des autres pour notre réussite commune. Ne soyez plus fiers de ce que vous gagnez et mais soyer fiers de ce que vous donnez.

Soyez libres de la liberté que vous apprenez aux autres, soyez riches de l’argent que vous offrez en partage, fouillez votre mémoire et observez que vos meilleurs souvenirs ne sont pas quand vous avez possédé le plus mais ceux où vous avez été le plus vous-même.

Alors merde aux rivalités, ne vivez pas contre les autres, mais, pour vous-même vivez pour les autres.

Page écrite le 22-10-2013

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