Une élection présidentielle approche, les échecs des partis,
les injustices et scandales, la main-mise sur les médias,
les promesses oubliées conduisent à l'absention.
Est-il possible de sortir d'une telle impasse ?
Comment sortir de l'impasse des élections présidentielle...
Itinéraire pour un champ de mines :
Une élection présidentielle approche, les échecs des partis, les abus d’autorité, les injustices et scandales multiples, la mise au pas des médias, les trahisons de promesses conduisent à un rejet profond du système électoral actuel dominé par des partis qui se sont discrédités eux-mêmes par leurs mensonges et leurs incohérences.
Aujourd’hui la menace est cette tentation d’extrême droite où seul, le rejet de la classe dirigeante offre une apparente unité.
Les mouvements humanistes, écologistes et progressistes bien que d’accord sur la nécessaire remise en cause du fonctionnement démocratique existant se divisent car chacun propose sa propre solution.
Le spectacle démocratique se régale à mettre en scène les rivalités entre les différents égos et s’intéresse fort peu au contenu de leurs propositions.
Dès que l’un d’entre eux exprime son intention, cela revient à multiplier les choix donc à diviser son propre camp et l’affaiblir. Pourtant face aux alertes actuelles émises par tous les spécialistes de la nature, de l’économie, de la démographie, de la santé, de la finance qui accumulent de menaces de plus en plus précise, il devient nécessaire avant tout de faire preuve d’imagination.
Ce système électoral en deux tours est si mal foutu qu’il conduit les prétendants à organiser des pré-tours supplémentaires mais en reproduisant exactement les mêmes défauts du système initial !
Alors les détenteurs de la finance, Medef et banques, avec leurs instituts de sondages ont toute latitude pour orienter les partis à choisir les « bons candidats » à leurs yeux, et discréditer les « dangereux » pour eux, puis pour persuader les électeurs de voter « dans le bon sens » selon eux.
L’art consommé de la mise en image a vite fait de suggérer des sentiments de sérénité ou d’inquiétude associée à chaque visage, car il est certain que les électeurs ne votent pas en fonction d’une logique cartésienne ou d’intérêts bien compris, mais ils votent d’abord là où ils ont « envie » de voter, et cette envie est essentiellement subjective. L’esthétique, la mise en scène, l’apparence de charisme, jouent un rôle primordial.
Malheureusement nous n’avons pas besoin d’un beau candidat mais de bonnes décisions.
Mais le terrain est totalement miné !
Si un groupe de citoyen s’unit et devient crédible, aussitôt les beaux parleurs cherchent à s’appuyer dessus pour se faire remarquer et espérer exister dans cette élection pour espérer y jouer un rôle.
Si un groupe de citoyen s’offre un leader, aussitôt les autres leaders iront le dénigrer surtout s’il est proche de son camp et le considère comme un rival crédible.
Si une personnalité émerge de l’anonymat et commence à rassembler des espoirs de suffrage d’un camp quelconque, qu’il est facile ensuite de l’acheter, de l’intimider ou de le descendre au figuré et pourquoi pas au réel, pour éliminer d’un seul coup tout le camp qui le soutient.
(Comme enlever une clé de voute !)
Alors nous devons dessiner un autre itinéraire pour traverser ce champ de mines !
D’abord savoir où nous voulons aller !
Définissons nos intentions, nos priorités, construisons un programme en évitant toutes les mines et les jeux cachés de ces personnalités trop visibles.
Evidemment chacun a ses idées, toutes différentes, dans ce désordre rassemblons donc les objectifs sur lesquels nous sommes d’accord, et les propositions d’actions qui nous unissent.
Identifions ensuite les points sur lesquels nous sommes en désaccord, et au lieu de les stigmatiser, expliquons que cela définira les débats à venir.
Aucune décision, aucune promesse sur ces sujets n’est formulée, il faut juste enregistrer que ces différences de choix soient formulée pour être débattues plus tard, sous forme de projets de travaux lors des prochaines assemblées.
Ce travail de compilation de ces convergences et divergences peut alors être finalisé lors d’une rencontre entre toutes les grandes gueules de la politique lors d’une journée de travail dans une campagne isolée loin des médias avec un bon organisateur ayant un peu d’autorité imposant une méthode débat :
- Toujours s’adresser à l’ensemble des présents jamais à une personne en particulier
- Ne formuler ni critiques ni éloges.
- Ne jamais interrompre une intervention toujours brève.
- Pour cela ne jamais exprimer plus d’une idée à la fois.
- Un service de secrétariat enregistre et inscrit les idées au tableau au fur et à mesure de l’avancé des dialogues qui constitue le projet de programme.
- Ne jamais se bloquer sur une divergence, juste enregistrer les arguments pour ou contre pour un débat futur.
Une élection présidentielle approche, les échecs des partis, les abus d’autorité, les injustices et scandales multiples, la mise au pas des médias, les trahisons de promesses conduisent à un rejet profond du système électoral actuel dominé par des partis qui se sont discrédités eux-mêmes par leurs mensonges et leurs incohérences.
Aujourd’hui la menace est cette tentation d’extrême droite où seul, le rejet de la classe dirigeante offre une apparente unité.
Les mouvements humanistes, écologistes et progressistes bien que d’accord sur la nécessaire remise en cause du fonctionnement démocratique existant se divisent car chacun propose sa propre solution.
Le spectacle démocratique se régale à mettre en scène les rivalités entre les différents égos et s’intéresse fort peu au contenu de leurs propositions.
Dès que l’un d’entre eux exprime son intention, cela revient à multiplier les choix donc à diviser son propre camp et l’affaiblir. Pourtant face aux alertes actuelles émises par tous les spécialistes de la nature, de l’économie, de la démographie, de la santé, de la finance qui accumulent de menaces de plus en plus précise, il devient nécessaire avant tout de faire preuve d’imagination.
Ce système électoral en deux tours est si mal foutu qu’il conduit les prétendants à organiser des pré-tours supplémentaires mais en reproduisant exactement les mêmes défauts du système initial !
Alors les détenteurs de la finance, Medef et banques, avec leurs instituts de sondages ont toute latitude pour orienter les partis à choisir les « bons candidats » à leurs yeux, et discréditer les « dangereux » pour eux, puis pour persuader les électeurs de voter « dans le bon sens » selon eux.
L’art consommé de la mise en image a vite fait de suggérer des sentiments de sérénité ou d’inquiétude associée à chaque visage, car il est certain que les électeurs ne votent pas en fonction d’une logique cartésienne ou d’intérêts bien compris, mais ils votent d’abord là où ils ont « envie » de voter, et cette envie est essentiellement subjective. L’esthétique, la mise en scène, l’apparence de charisme, jouent un rôle primordial.
Malheureusement nous n’avons pas besoin d’un beau candidat mais de bonnes décisions.
Si un groupe de citoyen s’unit et devient crédible, aussitôt les beaux parleurs cherchent à s’appuyer dessus pour se faire remarquer et espérer exister dans cette élection pour espérer y jouer un rôle.
Si un groupe de citoyen s’offre un leader, aussitôt les autres leaders iront le dénigrer surtout s’il est proche de son camp et le considère comme un rival crédible.
Si une personnalité émerge de l’anonymat et commence à rassembler des espoirs de suffrage d’un camp quelconque, qu’il est facile ensuite de l’acheter, de l’intimider ou de le descendre au figuré et pourquoi pas au réel, pour éliminer d’un seul coup tout le camp qui le soutient.
(Comme enlever une clé de voute !)
Alors nous devons dessiner un autre itinéraire pour traverser ce champ de mines !
Définissons nos intentions, nos priorités, construisons un programme en évitant toutes les mines et les jeux cachés de ces personnalités trop visibles.
Evidemment chacun a ses idées, toutes différentes, dans ce désordre rassemblons donc les objectifs sur lesquels nous sommes d’accord, et les propositions d’actions qui nous unissent.
Identifions ensuite les points sur lesquels nous sommes en désaccord, et au lieu de les stigmatiser, expliquons que cela définira les débats à venir.
Aucune décision, aucune promesse sur ces sujets n’est formulée, il faut juste enregistrer que ces différences de choix soient formulée pour être débattues plus tard, sous forme de projets de travaux lors des prochaines assemblées.
Ce travail de compilation de ces convergences et divergences peut alors être finalisé lors d’une rencontre entre toutes les grandes gueules de la politique lors d’une journée de travail dans une campagne isolée loin des médias avec un bon organisateur ayant un peu d’autorité imposant une méthode débat :
Le résultat signé par tous les participants étant publié sous une mise en forme travaillée par des communicants efficaces. Les citoyens d’accords avec ce projet, au lieu de se décourager face aux rivalités de leaders reprendrons espoir et réunifiés, retrouverons l’envie de le soutenir.
L’itinéraire étant tracé, reste à le parcourir.
La logique actuelle impose un candidat à la présidentielle, en attendant de changer de logique et précisément pour avoir le pouvoir de le faire nous devons choisir un candidat.
Mais ce n’est plus un candidat qui apporte un programme, car si vous faites confiance à un candidat vous acceptez le principe qu’il puisse changer d’avis lorsqu’il aura toutes les cartes en main et découvrira l’ampleur de la tache, vous ne pouvez plus logiquement le destituer.
Mais si c’est un programme qui propose un candidat, c’est au programme que vous faites confiance, le candidat a une mission précise, réaliser ce programme, et s’il en dérive, il est alors logique de le destituer.
Le projet est de faire élire ce programme qui contient nos intentions, nos points d’accord et les débats que nous envisageons sur les points de désaccord.
Pour cela choisissons qui sera le plus capable de le réaliser, là les egos s’affirmeront tous plus compétents le uns que les autres, donc choisissons avant tout une équipe, rassemblant ces compétences. Face à un programme et une équipe il sera moins facile aux grands manipulateurs d’influencer ou d’intimider qui que ce soit faute de leader identifié.
Enfin puisque la loi l’impose pour le moment choisissons une belle gueule qui représente l‘équipe ! Oh pas celle qui nous plait le plus, il ne s’agit pas de nous faire plaisir, mais choisissons celle qui a le plus de chance de plaire aux électeurs !
Face à un programme et une équipe il sera moins facile aux grands manipulateurs d’influencer ou d’intimider qui que ce soit faute de leader identifié.
Actuellement la réponse d’un scrutin ne nous permet de nous exprimer que sur un seul candidat parmi tous ! Et influencés par les sondages et médias, peu d’électeurs se permettent de donner leur voix à leur préféré mais à celui qui a quelques chance de l’emporter et ne soit pas trop loin de leurs idées, le vote n’est pas sincère mais stratégique. Résultat avec 50 et un chouia de pourcentage en plus des suffrages exprimés, l’élu se croit majoritaire ! Et le concurrent vexé à 50 moins epsilon fera tout pour lui tirer dans les pates ! Les deux leaders auront divisé leurs militants !
Il faut que ces leaders prennent conscience qu’il vaut mieux être simple participant dans une équipe gagnante que responsable d’une équipe perdante !
Alors demandons à chaque électeur ce qu’il pense de chaque candidat, et là plusieurs solutions sont possibles, soit pas une note, soit par un avis oui/non/bof, soit par un classement dans l’ordre. Soit en votant avec plusieurs bulletins différents. L’essentiel est que chaque électeur donne son avis sur chaque candidat. Compliqué ? A voir les fiches de paie en France nous n’avons pas peur de ce qui est compliqué que je sache ! Demandez le détail de ces modalités d’organisation si cette proposition vous intrigue.
Le gagnant sera celui qui est le mieux placé, il sera alors comblé d’un rôle de rassembleur, pas parce qu’il plait au plus grand nombre mais parce qu’il déplait au plus petit nombre.
Enfin toute présentation publique met en avant le programme, qui sera réalisé par une équipe représenté par son président élu. Chacun ne s’exprime qu’en tant qu’acteur anonyme de l’équipe exécutive, y compris le « président », il est nommé par son rôle jamais par son nom, s’il veut exprimer un point de vue personnel il le dit sous son nom sans mentionner son rôle.
Voilà un itinéraire qui a mon avis peut nous sortir de ce champ de mine qui risque de nous péter à la gueule et à la catastrophe politique, écologique, sociale et économique.
Maintenant je ne suis qu’un citoyen qui propose ce qu’il croit bon,
libre à vous de proposer mieux, mais faites vite !
Page écrite le 24-06-2016
Intervenant YVAN BACHAUD - le 12-09-2016 à 14-48
J'en pense pas grand chose! et ce qui est sûr c'est qu'on ne me donnera pas la prole pour DECIDER sur la question, En tous cas pour ces élections c'est mort.
Intervenant Caelen - le 21-09-2016 à 09-45
La méthode de vote considérée ici est la méthode dite de Condorcet. C'est une méthode sous-optimale car une méthode optimale serait de faire voter plusieurs fois en opposant les candidats deux-à-deux. La méthode de Condorcet est un vote à un tour (donc sous-optimale) qui consiste soit à mettre des notes aux candidats soit à se contenter des trois valaeurs POUR, CONTE, INDIFFERENT (+1, -1, 0). Le candidat qui l'emporte est celui dont le score est maximum. Il n'y a pas de second tour. Il peut y avoir autant de candidats que l'on veut cela ne perturbe pas le système et évite les magouilles partisanes. Avec ce système une étude montre que le FN ne serait jamais arrivé au second tour, car s'il a quelques amis il a surtout beaucoup d'ennemis !! Ce système peut favoriser cependat les gens peu connus qui auraient récolté quelques +1, peu de -1 et beaucoup de 0. Pour éviter cela on peut mettre un seuil positif minimum pour valider le résultat. Sinon il faut recommencer le vote
Il y a beaucoup de littérature sur le sujet. Je pense que ce système devrait être instauré.
Intervenant Hubert VIALLET - le 18-10-2016 à 19-14
Bien pensé
La prise de conscience des citoyens est en tous cas le préalable à tout changement s'il veut s'appuyer sur le peuple.
Mais ensuite le problème crucial reste la mise en œuvre : par qui, comment ?
Diverses solutions sont proposées. En voici quelques-unes :
Bellon propose que les citoyens de chaque commune fassent des cahiers de doléances, qui s’appellent maintenant cahiers d'exigences, en vue de constituer au niveau national, une constituante en vue d'une nouvelle constitution.
Mélenchon propose aussi de mettre en route en priorité une assemblée constituante, et en attendant que cela débouche sur une nouvelle constitution, il propose un programme immédiat visant à mettre la finance sous le contrôle des citoyens...
Les internationalistes (ATTC, divers mouvement trotkiste ou léninistes) attendent que tous les peuples d'Europe ou du monde s'unissent pour rendre le monde plus humain
Les anarchistes attendent l'union de tous les humanistes sans que personne de s'accapare du pouvoir qui dévoie. C’est l'auto-organisation tous azimuts
etc ..................Qu’est-ce qui vaut mieux ??