Certais tombent dans la pauvreté, d'autres dans la richesse.
Pourquoi un tel déséquilibre ?
Quelles solution pourraient réduire cette injustice ?
Conséquence de notre système économique
Vers une stabilisation de l'équilibre entre richesse et pauvreté
La gestion actuelle de l’économie conduit à dessiner une courbe de l’enrichissement des ménages qui ressemble à une courbe en cloche,
issue de la mentalité d’égoïsme immédiat qui régit nos principes et législations gérant notre économie actuellement. (abcisse: "niveau de vie", ordonnée "difficulté d'action")
Ainsi il est plus facile de tomber dans la pauvreté pour celui qui est en difficulté ou de tomber dans la richesse pour celui qui a eu la chance d’avoir les bons atouts au bon moment, que de rester stables au niveau du revenu moyen, en visant seulement une qualité de vie.
Il serait déjà nécessaire de construire une économie qui inverse cette courbe par une compréhension et l’application d’une règle économique qui admette enfin que l’économie doit être une science de l’équilibre des échanges pour en assurer leur durée à long terme.
Ainsi les ménages seraient poussés à revenir à ce point d’équilibre entre riches et pauvres, la richesse devenant possible et méritée que par un effort réel et permanent nécessitant de réelles compétence, la pauvreté n’étant plus une déchéance inéluctable soumise aux seules aléas de la vie, quelque que soit le efforts entrepris.
Corriger cette tendance actuelle nécessite à mon avis une réforme en profondeur de nos principes et lois sociales politiques et économiques. Ceci est à entreprendre en urgence d’autant plus que notre système économique démontre aujourd’hui son injustice et son absurdité.
Il y a des pistes pour cela, en voici quelques ébauches :
Face à cette courbe décrivant cette instabilité des ressources conduisant à une mauvaise distribution des richesses aggravée de conséquences désastreuse au niveau de l’environnement, il semblerait logique de réfléchir à inverser ces pratiques pour arriver à une courbe où le point médian ne soit pas une instabilité mais au contraire le point de plus grande stabilité.
Il n’est pas logique par exemple qu’une personne tombant dans la pauvreté se retrouve face à la collectivité à payer des taux bancaires ou des pénalités de plus en plus lourde pour tout d’un coup passer à une prise en charge comme si le taux payé dans ses échanges avec la société passait d’un coup du barème le plus élevé au taux -100% négatif absolu : Le don. Il devient rigoureusement impossible alors de faire marche arrière face à une telle rupture dans les rapports sociaux. Celui qui travaillait de plus en plus durement pour gagner sa vie de plus en plus pauvre devient d’un coup inactif et pris en charge sans besoin de travail, comment ne pas trouver absurde cet illogisme.
Si la courbe était inversée, la société économique serait beaucoup plus stable et ne se déchirerait pas entre très riches de plus en plus riches et des très pauvres de plus en plus à la charge de la collectivité.
Avec une courbe inversée, devenir de plus en plus riche deviendrait de plus en plus difficile, de même plus les personnes sont pauvres plus la solidarité sociale les prends en charge mais en les incitant aux efforts vers un revenu moyen et reconquérir toutes les libertés de choix qu’il permet. Devenir très pauvre doit comme la richesse devenir aussi très difficile.
Des solutions sont possibles.
Exemple un taux d’imposition progressivement de plus en plus lourd en fonction de l’enrichissement, mais surtout sans seuil ni plafond, et un taux de crédit de plus en plus élevé en fonction des montants demandés.
Exemple aujourd’hui si quelqu’un emprunte tout l’argent disponible d’une banque il ne reste plus de disponibilité pour les autres, et en plus la banque lui accorde le taux le plus bas ! C’est peut-être apparemment logique dans notre économie actuelle mais illogique selon le bon sens pratique.
Propositions :
- Sur les marchandises :
Il n’est pas acceptable que des fabrications organisent la fragilité de leurs produits pour pousser à la consommation au grand dam des circuits de recyclage ou d’évacuation des déchets. Il faut instruire une réglementation de fabrication imposant une pérennité correcte aux produits fabriquées afin qu’ils aient une durée de vie suffisante pour ne pas encombrer les circuits de recyclage et de déchets. Les économies resteront possibles sur l’esthétique, le choix des fonctionnalités, le confort, mais jamais sur les notions de qualités de matériaux ou de solidité et de résistance à l’usure.
Construire une économie sur le qualitatif et plus sur le quantitatif. Autre avantage : Il y aurait autant de biens de consommation disponibles mais comme ils dureraient plus longtemps, il serait nécessaire d’un nombre très réduit d’heures de travail pour les produire. - Sur l’habitat :
Il faut des barèmes de location indépendants de la qualité du locataire mais uniquement dépendant de la qualité du logement, de son environnement ; de son esthétique. Le montant des ventes ou des loyers est annoncé et fixé par le propriétaire quelque soit la solvabilité du locataire, qui doit elle prise en charge par d’autres structures (assurances privées ou état). Comme les autres marchandises, la qualité étant inscrite dès le départ en place des notions commerciales de quantités et de gaspillage actuelles, l’entretien des maisons elles-mêmes serait très réduit d’où encore moins d’heures de travail nécessaires.
- Sur le crédit bancaire :
Taux de crédits variables via des banques (faut-il pour cela les nationaliser ?) où le taux est d’autant plus fort que le client est plus riche et d’autant plus faible qu’il est plus pauvre pour arriver progressivement jusqu’aux taux négatifs évoluant progressivement jusqu’au don pur et simple (comme le RMI actuel). Voir graphismes.
- Sur le traitement de la déchéance :
Actuellement celui qui est dans la pauvreté extrême a beaucoup de peine à se réinsérer socialement car bénéficiant des aides sociales, la moindre de ses activité se traduit par une énergie à dépenser qui ne remplace même pas le manque à gagner que la diminution des aides va entraine. Les effets de seuils sont pour ces gens des effets catastrophiques, Les calculs ne doivent jamais présenter de variation brusques mais toujours être très progressifs, Utiliser des pourcentages mais jamais de plafonds. Quelle que soit la situation où il se trouve, le pauvre doit être gagnant à augmenter sa participation au fonctionnement de la collectivité, ainsi chaque action pouvant permettre la diminution des aides sociales dont il bénéficie doit être compensée par une amélioration de son autonomie et de ses conditions de vie.
Donc prévoir une prise en charge progressive de tous les aspects de la vie, sans effet de seuils, pour les déshérités, avec toujours la possibilité de récupérer leur liberté de décision sur les aspects de leur choix en fonction de la remise à niveau financière de l’assisté facilité par des taux de crédits de plus en plus négatif en fonction de la déchéance. - Sur les règles commerciales :
Principes commerciaux de solidarité consistant à augmenter les prix en fonction du niveau de vie jusqu’à l’interdit (interdit de gaspillage par exemple), où à les diminuer de façon progressive, pour les déshérités, jusqu’à la gratuité.
Exemple :
Cet artisan donne un prix pour un objet fabriqué, le client trouvant ce prix intéressant veux en commande 100 exemplaires, l’artisan annonce alors un prix unitaire plus élevé car en fabriquer un était assez agréable, alors qu’en faire 100 identiques devient une vraie corvée. La liberté d’achat pourrait être régulée par ce genre de critère : Quel acheteur en a plus besoin que l’autre.
Exemple vécu :
Un chef d’entreprise qui donne pour consigne à son acheteur de favoriser tel fournisseur car il est en difficulté et a plus besoin de cette commande qu’un autre.
C’est effectivement une toute autre mentalité qu’il est nécessaire de mettre en place, fondé sur la solidarité et la collectivité, radicalement opposée à la mentalité actuelle construite sur les notions d’individualité et d’égoïsme.
Exemple :
Des moines voulurent faire faire une course à des enfants d’une peuplade sud-américaine, ils furent très étonnés de voir les plus rapides attendre les plus lents et les aider même pour réussir à arriver le plus vite possible mais tous ensembles !
Je serais très curieux de voir quel est le résultat global d’un groupe (addition de tous les temps de parcours individuels) dans les deux cas, je suis intuitivement convaincu que ces enfants avaient raison, car au moins aucun ne s’était découragé, tous on donné leur maximum. Dans une compétition occidentale, les perdants perdent le gout de l’effort et abandonnent. N’est ce pas ce que font certains chômeurs ou rmistes ?
Oui beaucoup de ces propositions sont totalement irréalistes avec les pratiques actuelles.
Ce sont donc les fonctionnements de base de notre économie qui doivent inscrire dans leurs pratiques ces valeurs sous forme de « bénéfices » poussant la libre entreprise à les rechercher pour mieux progresser économiquement.
Exemple : l’embauche considérée en partie au crédit dans la comptabilité des entreprises (voir) ce qui est logique ne serait-ce que pour avoir au moins ses propres salariés comme clients.
Page écrite le 20-12-2008
Intervenant Mozygus - le 06-10-2009 à 08-33
bonjour,
simplement pour commenter la phrase suivante et les points des "solutions possibles" qui s'y rapportent :
"Avec une courbe inversée, devenir de plus en plus riche deviendrait de plus en plus difficile, de même plus les personnes sont pauvres plus la solidarité sociale les prends en charge mais en les incitant aux efforts vers un revenu moyen et reconquérir toutes les libertés de choix qu’il permet. Devenir très pauvre doit comme la richesse devenir aussi très difficile. "
Si je traduit ceci en langage du quotidien, cela donne quelque chose comme une augmentation de l'emprunt, car evidement, un déshérité va voir ses taux chuter, donc en toute logique il va emprunter un maximum pour en profiter un maximum (et ce meme en toute logique) car au final cela lui permettra peut-etre de remonter la pente en créant son entreprise, qui sait ? mais beaucoup d'autre, de part leur mentalité, vont y voir une opportunité de ne rien faire, puisque par definition le négatif est prohibé !!! la société prendra donc en charge sa dette, a quoi cela sert-il alors de reflechir plus loin que ca ?
ce scénario est un peu extreme je l'avoue, mais tout a fait réaliste aujourd'hui. et malheureusement ce n'est pas demain que cela changera. car les grands travaux à faire en ce monde relevent plus de la mentalite, de l'éducation ou des moeurs que de regles, de controles ou de punition.
Il faut donc impérativement mettre en place en parallèle de ce système, une serie de contre mesure pour punir d'expulsion ou d'exclusion de la société toute personne physique ou morale qui serait identifiée comme telle : deviante ou manipulatrice de ce système.
Etre humain c'est bien, mais attention à ne pas franchir la ligne entre humanisme et assistanat aveugle. tout le monde n'est pas forcement bon et gentil ! certains merite une sanction digne de ce nom ! je suis humain, mais mon humanité s'arrète là où celle des autres s'est arrétée. autrement dit, quand quelqu'un n'agit plus en tant que tel, alors je n'ai pas à etre bon avec lui. etre humain signifie avoir des droits mais aussi des devoirs, sans ca, on est des animaux ! et dans les devoirs, nous avons le devoirs de corriger, dereprendre nos semblables pour le bien de la société en général ! puisque dorénavant le bien de la société dépasse celui de l'individu...
finalement je me suis pris au jeu, et me suis laissé emporté par l'écriture. j'ai débordé du cadre, mais il me semble que cette question d'interdiction à la pauvreté ou à la richesse est avant tout philosophique !
En conclusion, je dirais qu'interdire la pauvreté n'est pas une solution en soit. mais donner une chance, puis 2 et voir meme 3, je suis pour, mais pas 4. car a ce niveau l'individu se déclare comme récalcitrant à la société, et donc indesirable ! certains triment pour les aider, et voila leur réponse ! alors non merci !
Ces 3 chances peuvent se contenir en 3 services distincts : l'offre de travail ou de reconversion, puis l'aide à la réalisation personnelle ou à la réduction des dettes et enfin la prise en charge d'une rééducation sociale et ou economique. Chacune de ses chances impose un choix personnel guidé par la neccessité d'une cohérence sociale et d'une intégration effective sociétale.
cordialement,
en espérant avoir su me faire comprendre, dans le bon sens de chacun des termes employés, meme si cela peut paraitre pour certains attrocement inhumain ;) mais toute chose se doit d'avoir des limites ou elle est menacé de disparition, par définition meme de l'infini.
Intervenant Trazibule - le 06-10-2009 à 17-28
A propos d’une proposition d’emprunt accordé à des taux très faible pour les pauvres voir jusqu’à un taux négatif, c'est-à-dire qu’ils doivent
rembourser moins que ce qu’on leur a prêter : Cela est déjà mieux que la situation actuelle, qui se passe ainsi, la personne tombe dans des difficultés
croissantes en entrant dans la spirale vers la pauvreté, out devient plus cher pour elle car elle va passer par des crédits à des taux de plus en plus
élevé jusqu’a la rupture où finalement on lui donne son RMI, ce qui est un forme d’emprunt ou plus rien n’est remboursé ! Etrangement la
courbe d’évolution du taux de son argent augmente de plus en plus jusqu’à casser par le don. Il y a inversion complète. La marche arrière est impossible,
comment quitter cette zone où elle reçoit un don pour passer vers cette zone de pauvreté où l’argent lui est très cher ?
Il faut donc qu’il y ait une continuité très progressive.
Quand à l’assistanat, je pense qu’il faut une compensation à toutes les aides, plus l’aide est importante moins la liberté d’action de l’utilisateur doit
être grande, c’est par la pénalité de restrictions progressive de ses choix de décision, que l’assisté sera poussé à reconquérir une liberté. Donner de
l’argent pour laisser le choix des dépenses n’est pas logique. Donner de la nourriture ou des vêtements est plus logique. J’entends par restriction de
liberté, non une incarcération quelconque bien sûr, mais un encadrement de plus en plus accru, proportionnel à l’aide reçue. C’est d’ailleurs le principe du RMI
qui exige un contrat d’insertion avec l’aide financière, mais ils ne font guère de contrôle de l’utilisation de l’argent, (comme pour les allocations
familiales). Celui qui ne sait pas gérer ses dépenses ne peut pas être laissé libre de le faire, il lui faut un tuteur, ou au moins un éducateur, et
il faudrait lui donner ce dont il a besoin mais pas l’argent pour l’acheter lui-même. Les Resto du Coeur sont plus éfficaces que la charité qui donne sa pièce.
Un principe à garder : « La société vous aide mais vous devez faire cela ». Après tout, c'est parce que la société fonctionne qu'elle peut aider, donc il faut aider à la faire fonctionner.
Exemple : Voyant le clochard dans une rue qui mériterait un coup de nettoyage, j’ai toujours eu envie de lui passer un balai et, quand la rue est propre, lui
payer son repas et plus…
Ainsi il n’est pas humiliant d’accepter ce don. Et après tout s'il ne veut pas le faire libre à lui, cela devient sa décision.
Sauf qu’aujourd’hui les bien-pensants vont hurler que c’est du travail au noir ! Vous voyez que tout est lié et qu’une réforme de la société doit
obligatoirement prendre en compte tous les aspects et conséquences, donc réformer aussi l’organisation du travail.
Je vous invite à lire la page monnaie sociale qui prévoit d’intégrer la gestion de la pauvreté et de la
richesse dans le fonctionnement monétaire lui-même.
bonjour,
simplement pour commenter la phrase suivante et les points des "solutions possibles" qui s'y rapportent :
"Avec une courbe inversée, devenir de plus en plus riche deviendrait de plus en plus difficile, de même plus les personnes sont pauvres plus la solidarité sociale les prends en charge mais en les incitant aux efforts vers un revenu moyen et reconquérir toutes les libertés de choix qu’il permet. Devenir très pauvre doit comme la richesse devenir aussi très difficile. "
Si je traduit ceci en langage du quotidien, cela donne quelque chose comme une augmentation de l'emprunt, car evidement, un déshérité va voir ses taux chuter, donc en toute logique il va emprunter un maximum pour en profiter un maximum (et ce meme en toute logique) car au final cela lui permettra peut-etre de remonter la pente en créant son entreprise, qui sait ? mais beaucoup d'autre, de part leur mentalité, vont y voir une opportunité de ne rien faire, puisque par definition le négatif est prohibé !!! la société prendra donc en charge sa dette, a quoi cela sert-il alors de reflechir plus loin que ca ?
ce scénario est un peu extreme je l'avoue, mais tout a fait réaliste aujourd'hui. et malheureusement ce n'est pas demain que cela changera. car les grands travaux à faire en ce monde relevent plus de la mentalite, de l'éducation ou des moeurs que de regles, de controles ou de punition.
Il faut donc impérativement mettre en place en parallèle de ce système, une serie de contre mesure pour punir d'expulsion ou d'exclusion de la société toute personne physique ou morale qui serait identifiée comme telle : deviante ou manipulatrice de ce système.
Etre humain c'est bien, mais attention à ne pas franchir la ligne entre humanisme et assistanat aveugle. tout le monde n'est pas forcement bon et gentil ! certains merite une sanction digne de ce nom ! je suis humain, mais mon humanité s'arrète là où celle des autres s'est arrétée. autrement dit, quand quelqu'un n'agit plus en tant que tel, alors je n'ai pas à etre bon avec lui. etre humain signifie avoir des droits mais aussi des devoirs, sans ca, on est des animaux ! et dans les devoirs, nous avons le devoirs de corriger, dereprendre nos semblables pour le bien de la société en général ! puisque dorénavant le bien de la société dépasse celui de l'individu...
finalement je me suis pris au jeu, et me suis laissé emporté par l'écriture. j'ai débordé du cadre, mais il me semble que cette question d'interdiction à la pauvreté ou à la richesse est avant tout philosophique !
En conclusion, je dirais qu'interdire la pauvreté n'est pas une solution en soit. mais donner une chance, puis 2 et voir meme 3, je suis pour, mais pas 4. car a ce niveau l'individu se déclare comme récalcitrant à la société, et donc indesirable ! certains triment pour les aider, et voila leur réponse ! alors non merci !
Ces 3 chances peuvent se contenir en 3 services distincts : l'offre de travail ou de reconversion, puis l'aide à la réalisation personnelle ou à la réduction des dettes et enfin la prise en charge d'une rééducation sociale et ou economique. Chacune de ses chances impose un choix personnel guidé par la neccessité d'une cohérence sociale et d'une intégration effective sociétale.
cordialement,
en espérant avoir su me faire comprendre, dans le bon sens de chacun des termes employés, meme si cela peut paraitre pour certains attrocement inhumain ;) mais toute chose se doit d'avoir des limites ou elle est menacé de disparition, par définition meme de l'infini.
A propos d’une proposition d’emprunt accordé à des taux très faible pour les pauvres voir jusqu’à un taux négatif, c'est-à-dire qu’ils doivent rembourser moins que ce qu’on leur a prêter : Cela est déjà mieux que la situation actuelle, qui se passe ainsi, la personne tombe dans des difficultés croissantes en entrant dans la spirale vers la pauvreté, out devient plus cher pour elle car elle va passer par des crédits à des taux de plus en plus élevé jusqu’a la rupture où finalement on lui donne son RMI, ce qui est un forme d’emprunt ou plus rien n’est remboursé ! Etrangement la courbe d’évolution du taux de son argent augmente de plus en plus jusqu’à casser par le don. Il y a inversion complète. La marche arrière est impossible, comment quitter cette zone où elle reçoit un don pour passer vers cette zone de pauvreté où l’argent lui est très cher ?
Il faut donc qu’il y ait une continuité très progressive.
Quand à l’assistanat, je pense qu’il faut une compensation à toutes les aides, plus l’aide est importante moins la liberté d’action de l’utilisateur doit être grande, c’est par la pénalité de restrictions progressive de ses choix de décision, que l’assisté sera poussé à reconquérir une liberté. Donner de l’argent pour laisser le choix des dépenses n’est pas logique. Donner de la nourriture ou des vêtements est plus logique. J’entends par restriction de liberté, non une incarcération quelconque bien sûr, mais un encadrement de plus en plus accru, proportionnel à l’aide reçue. C’est d’ailleurs le principe du RMI qui exige un contrat d’insertion avec l’aide financière, mais ils ne font guère de contrôle de l’utilisation de l’argent, (comme pour les allocations familiales). Celui qui ne sait pas gérer ses dépenses ne peut pas être laissé libre de le faire, il lui faut un tuteur, ou au moins un éducateur, et il faudrait lui donner ce dont il a besoin mais pas l’argent pour l’acheter lui-même. Les Resto du Coeur sont plus éfficaces que la charité qui donne sa pièce.
Un principe à garder : « La société vous aide mais vous devez faire cela ». Après tout, c'est parce que la société fonctionne qu'elle peut aider, donc il faut aider à la faire fonctionner.
Exemple : Voyant le clochard dans une rue qui mériterait un coup de nettoyage, j’ai toujours eu envie de lui passer un balai et, quand la rue est propre, lui payer son repas et plus…
Ainsi il n’est pas humiliant d’accepter ce don. Et après tout s'il ne veut pas le faire libre à lui, cela devient sa décision.
Sauf qu’aujourd’hui les bien-pensants vont hurler que c’est du travail au noir ! Vous voyez que tout est lié et qu’une réforme de la société doit obligatoirement prendre en compte tous les aspects et conséquences, donc réformer aussi l’organisation du travail.
Je vous invite à lire la page monnaie sociale qui prévoit d’intégrer la gestion de la pauvreté et de la richesse dans le fonctionnement monétaire lui-même.