Mauvaise humeur
Sommet de Londres - Leaders' Statement- 2 avril 2009
Exercice de style :
En supposant un individu assez débile pour tout critiquer systématiquement,
que dirait-il (en rouge) du communiqué final du G20 ?
(Sources du document)
1. Nous, dirigeants du Groupe des Vingt, nous sommes rencontré à Londres ce 2 avril 2009.
Vingt pays décident pour le monde entier, les riches décident pour les pauvres qui n’ont pas le droit à la parole. Soit leur richesse est due à une meilleure compétence de leur part ce qui n’est pas sûr puisque cette crise est avant tout issue de leur propre comportement, soit à une exploitation des pays pauvres. Ils devraient donc être présents pour se défendre si ce n’est prendre l’initiative des règles permettant de remédier à leur situation. Quand voyez-vous des voleurs décider de leur nouvelle moralité ?
2. Nous sommes confrontés au plus grand défi pour l'économie mondiale en ces temps modernes qu’est cette crise, aggravée depuis notre dernière rencontre, qui affecte la vie des femmes, des hommes et des enfants dans tous les pays, et qui nécessite l’union de les pays pour la résoudre. Cette crise mondiale exige une solution mondiale.
Depuis le temps que la situation des femmes et enfants du tiers monde laisse indifférents les pays riches, pourquoi tout d’un coup les mentionner ? Pour donner une aura d’humanisme à leurs décisions ?
3. Nous partons de la conviction que la prospérité est indivisible et que la croissance, pour être durable, doit être partagé, et que notre plan de redressement doit être au cœur des besoins et des emplois de familles qui travaillent dur, et pas seulement dans les pays développés mais dans les marchés émergents et les pays les plus pauvres du monde aussi ; Ce plan doit refléter les intérêts, non seulement de la population d'aujourd'hui, mais aussi des générations futures. Nous pensons que le seul fondement de la mondialisation durable et la prospérité pour tous, est une économie mondiale ouverte fondée sur des principes d’économie de marché avec une réglementation efficace, solide et des institutions mondiales.
Déjà un apriori : La croissance est pour eux une valeur tabou, alors qu’il semble évident à toute personne de bon sens qu’une croissance sans limite dans un monde fermé abouti forcément à l’impasse. La priorité semble être les pays développés, ensuite les pays émergeants, enfin les plus pauvres, rien ne change donc ! Tiens heureusement que l’avenir des générations futures n’est pas oublié. L’économie mondiale ouverte, le principe de l’économie de marché, sont donc comme pour la croissance des valeurs inchangées, sauf rajouté un peu de réglementation alors que c’est précisément cette économie de marché qui réclame systématiquement la dérèglementation et moins d’intervention de l’état. N’y a-t-il pas contradiction ?
4. Aujourd'hui, nous avons donc engagé à faire tout ce qui est nécessaire pour:
- rétablir la confiance, la croissance et l'emploi
Autrement dit, Nous avons fait des conneries mais il faudra quand même nous faire confiance ! Au passage revoilà réaffirmé le sacro saint principe de la croissance (A ne pas confondre avec le progrès).
- la réparation du système financier pour restaurer des prêts;
On a cassé notre jouet, il faut le réparer, mais au fait ce jouet avait-il permis une meilleure répartition des richesses, avait-il réussi à bannir la guerre ou la famine ? Non, alors ce jouet vaut-il la peine d’être réparer ?
- renforcer la réglementation financière pour rétablir la confiance;
Allons donc insistons, pour rendre confiance, le capitaine a mis le bateau sur les récifs et explique haut et fort, voyons il faut me faire confiance ! Cette réglementation abolie ne doit pas être renforcée mais au moins rétablie.
- trouver et réformer nos institutions financières internationales pour surmonter cette crise et de prévenir les futures;
Vœux pieux sans contenu réel.
- promouvoir le commerce mondial et l'investissement et rejeter le protectionnisme, pour soutenir la prospérité et
Commerce mondial et interdit du protectionnisme sont pour eux des nécessités, qu’en pensent les peuples sous alimentés ?
- construire un redressement global, écologique et durable
Rien sur le partage des richesses finalement, rien non plus sur la démocratie, les riches décident en leurs âmes et consciences pour tous les autres, avec une touche écolo pour faire bien.
En agissant ensemble pour remplir ces engagements, nous voulons conduire l'économie mondiale hors de la récession et faire en sorte qu’une crise comme celle-ci ne se reproduisent à l'avenir.
5. Les accords que nous avons atteint aujourd'hui, de tripler les ressources à la disposition du FMI à $ 750 milliards de dollars, pour fournir une nouvelle allocation de DTS de 250 $ milliards de dollars, et au moins $ 100 milliards supplémentaires de prêts par les banques multilatérales de développement, afin de garantir 250 milliards de $ d'aide pour le financement du commerce , et d'utiliser les ressources supplémentaires de ventes d'or du FMI est convenu d'un financement concessionnel pour les pays les plus pauvres, constituent un autre $ 1.1 billion programme de soutien à rétablir le crédit, la croissance et l'emploi dans l'économie mondiale. Avec les mesures que nous avons prises à l'échelon national, ce qui constitue un plan mondial pour le recouvrement d'une ampleur sans précédent.
Calculons, voilà qu’ils trouvent (inventent ?) 750 milliards pour le FMI, 250 pour DTS ( ?) et 100 pour les banques (fautives d’ailleurs) etc… Si quelqu’un peut me traduire avec précision (Google est aussi imprécis que mon anglais), car ce n’est pas clair cette cuisine. Par contre ce qui est parfaitement clair, c’est qu’il ne s’agit en rien d’aider ceux qui sont dans les ennuis, non il ne s’agit que de permettre aux banques de prêter ! Mais à qui prêtent les banques ? Aux plus riches non ? Et pourquoi prêtent-elles ? Pour faire du profit ! Rien ne changera donc pour la relance du commerce, pour la distribution des richesses, il ne s’agit que de relancer les finances, vous savez ce truc qui permet de faire du fric avec du fric.
Reste que si seulement on prenait ces sommes et qu’on les distribue cela ferait au moins 100 dollars par habitant, une fortune pour la plupart des hommes, là je suis convaincu que votre commerce repartirait illico. Mais dans une banque mettre un million de dollars ne fait qu’une écriture dans leurs comptes et quelques heureux solvables qui trouvent un prêt.
Déjà rien que les titres de chapitres :
Rétablir la croissance et l'emploi
Encore une couche sur cette croissance qui passe même avant l’emploi, or je croyais que l’emploi était à la base de leur croissance.
Renforcement de la surveillance financière et de la réglementation.
Surveiller et réglementer ne signifie pas empêcher les injustices sociales ou internationales. Vous pourrez continuer à vous enrichir mais sans ruiner l’état obligé tout d’un coup de renflouer vos erreurs.
Le renforcement de nos institutions financières mondiales
Curieux que ce soient toujours les institutions financières qu’on veuille renforcer, alors que le préambule parlait de « redressement global, écologique et durable » L’argent est plus important que le travail lui-même.
Résister au protectionnisme et à promouvoir le commerce mondial et de l'investissement
Ben alors et l’emploi dont vous parliez plus haut il est où ? Ou avez-vous mentionné la moindre notion de travail ou ne serait ce qu’un peu ‘humanité ? Comment pourrons se redresser les pays affaiblis par ce commerce mondial si vous ne changer pas les principes qui l’ont mené à l’injustice évidente. Votre commerce est plus important que les produits eux-mêmes, peu importe la qualité de ce qu’on vend et à qui pourvu que le profit continue !
Rétablir la croissance et l'emploi
6. Nous sommes dans une entreprise et une concertation sans précédent, pour l'expansion budgétaire, qui permettra de sauver ou de créer des millions d'emplois qui, autrement, auraient été détruits, et que, d'ici la fin de l'année prochaine, le montant de $ 5 billions, augmenter la production de 4 pour cent, et d'accélérer la transition vers une économie verte. Nous nous sommes engagés à l'échelle de maintenir l'effort budgétaire nécessaire pour restaurer la croissance.
Grossir, croissance, expansion, jusqu’où ? Créer des emplois ? Sans blague ! Une entreprise qui fait des bénéfices en profite pour licencier en ce moment au mieux pour délocaliser. Economie verte ? Vu leur conception de l’économie de croissance systématique radicalement opposée aux notions d’équilibre et de stabilité de l’écologie, j’imagine les résultats ! « Croissance » et de cinq !
7. Nos banques centrales ont également pris des mesures exceptionnelles. Les taux d'intérêt ont réduit leur agressivité dans la plupart des pays, et de nos banques centrales se sont engagés à maintenir des politiques d'expansion, aussi longtemps que nécessaire et à utiliser toute la gamme des instruments de politique monétaire, y compris des instruments non conventionnels, compatible avec la stabilité des prix.
Et revoilà encore l’expansion ! Les banques feraient un effort, comme cela par simple déontologie, vous y croyez ? De toute façon c’est écrit « aussi longtemps que nécessaire » si c’est vrai, il ne s’agit juste que d’un effort passager. Quand à leurs instruments de politique monétaire, c’est exactement eux qui nous ont conduits dans l’impasse en générant de l’argent fictif qui tourne sur lui-même. Alors oui trop d’argent conduit à l’inflation donc tout est fait pour stabiliser les prix, sinon cette inflation viderait les coffres des riches sans les ouvrir ! Comment stabiliser les prix ? En freinant les augmentations de salaires bien sûr d’où cette nécessité de chômage pour maintenir les salariés dans une impossibilité de demande d’augmentation.
8. Nos actions pour restaurer la croissance ne peuvent pas être efficaces tant que nous ne restaurons les prêts et les flux internationaux de capitaux. Nous avons fourni un soutien important à notre système bancaire pour fournir des liquidités, pour recapitaliser les institutions financières, et corriger résolument le problème d'altération de l'actif. Nous nous engageons à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'écoulement normal des établissements de crédit dans le système financier et de garantir la solidité des institutions d'importance systémique, la mise en œuvre de nos politiques dans le sens de l'accord-cadre pour la restauration de G20 de prêts et de la réparation du secteur financier.
Croissance encore ! Non mais ils insistent ! « La libre circulation des hommes et des idées » a été remplacé définitivement par « la libre circulation des sommes et des marchés ». Réparons les finances, le reste suivra ? Pourquoi, parce que quand elles marchaient bien les hommes étaient plus heureux ? Que je sache, licenciement, délocalisations, épidémies, famines, guerres, se portaient très bine avant la crise.
9. Prises ensemble, ces mesures constituent le plus grand stimulus budgétaire et monétaire et la plus complète du programme de soutien au secteur financier dans les temps modernes. Agir ensemble renforce l'impact et le caractère exceptionnel des actions politiques annoncées ce jour, qui doivent être mises en œuvre sans délai. Aujourd'hui, nous avons convenu en outre de plus de $ 1 billion de ressources supplémentaires pour l'économie mondiale par le biais de nos institutions financières internationales et le financement du commerce.
Ils confondent l’outil : La monnaie, avec le produit : la marchandise, ils n’évaluent pas le prix de la marchandise en monnaie, mais évaluent la monnaie au nombre de marchandises qui circulent, mieux la monnaie seule pourrait circuler que cela leur suffirait. Pour eux il est très important de défendre la monnaie avant tout car comme elle est fiduciaire, les peuples ne peuvent pas les critiquer sans de fait enlever toute valeurs leurs propres économies. La monnaie est le pouvoir, mais plus des états, c’est le pouvoir des puissances financières ni élues, ni démocratiques qui peuvent faire ce qui leur semble bon sans compte à rendre, et le pire, quand elles se trompent les états sont la pour les renflouer.
10. Le mois dernier, le FMI estime que la croissance mondiale en termes réels et de reprendre naissance à plus de 2 pour cent d'ici la fin de 2010. Nous sommes convaincus que les mesures que nous avons décidés aujourd'hui, et que notre indéfectible engagement à travailler ensemble pour restaurer la croissance et l'emploi, tout en préservant la viabilité budgétaire à long terme, permettra d'accélérer le retour à la croissance tendancielle. Nous nous engageons aujourd'hui à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir ce résultat, et nous demandons au FMI d'évaluer régulièrement les mesures prises et les actions mondiales nécessaires.
Croissance trois fois encore et toujours ! Le FMI ne devait-il pas jouer ce rôle avant la crise ? L’arbitre n’était pas bon mais on continue à lui faire confiance alors ?
11. Nous sommes résolus à assurer la viabilité budgétaire à long terme et la stabilité des prix, et mettra en place des stratégies de sortie crédible de l'application des mesures qui doivent être prises maintenant pour soutenir le secteur financier et restaurer la demande mondiale. Nous sommes convaincus que par la mise en œuvre de nos politiques convenues nous allons limiter les coûts à plus long terme à nos économies, ce qui réduit l'ampleur de la consolidation budgétaire nécessaire à plus long terme.
Voilà enfin mentionné le vrai risque : L’inflation mondiale galopante qui va nous tomber dessus prochainement, Alors avec délicatesse il est affirmé que « des stratégies de sortie crédible de l'application des mesures » donc il s’agit avant tout de mesure très provisoires, et surtout ne rien changer au fonctionnement global de nos économies. Comment vont-ils empêcher cette instabilité des prix quand tous les états et institutions sont couverts de dettes ? Sur ce point rien… Je m’attends au pire.
12. Nous allons mener l'ensemble de nos politiques de coopération économique et responsable en respectant l'impact sur les autres pays et s'abstenir de la dévaluation compétitive de notre monnaie et de promouvoir la stabilité et le bon fonctionnement du système monétaire international. Nous allons soutenir, maintenant et dans l'avenir, une franche, en bonne-main, et indépendante surveillance du FMI sur nos économies et nos secteurs financiers, ainsi que l'impact de nos politiques sur les autres, et des risques auxquels l'économie mondiale doit faire face.
Ah oui tiens avec toute cette croissance, on les oubliait ces autres pays, ces absents peu fortunés, autant qu’ils servent de prétexte honorifique à cette lutte résolue contre toute instabilité de prix. Donc d’un coté croissance-croissance, mais de l’autre stabilité-stabilité, pour qui la croissance pour qui la stabilité ? Réfléchissez ! En tout cas les règles ne changent guère mas le FMI est nanti du pouvoir de les surveiller de près. La voiture a capoté, on la remet sur ces roues, en demandant au directeur de course de faire respecter les lignes jaunes, mais la course doit repartir de plus belle !
Renforcement de la surveillance financière et de la réglementation
13. Des échecs majeurs dans le secteur financier et la régulation financière ainsi que dans leur supervision ont été les causes fondamentales de la crise. La confiance ne sera pas rétablie tant que nous ne redonnerons confiance en notre système financier. Nous allons prendre des mesures pour construire un cadre réglementaire de surveillance plus fort, plus cohérentes à l'échelle mondiale, pour l'avenir du secteur financier, qui permettra une croissance mondiale durable et à servir les besoins des entreprises et des citoyens.
Croissance répétitive ! Alors comme cela la faute ne serait issue que du fonctionnement financier, il n’y a aucune critique sur les principes de construction monétaires, sur la répartition des richesses, sur les inégalités salariales, ni même sur les injustices commerciales entre pays ? Ce n’est juste qu’un incident technique des financiers donc ?
14. Nous nous sommes mis d’accord pour assurer la solidité de nos systèmes de réglementation. Mais nous sommes également d'accord pour établir la plus grande cohérence et une coopération systématique entre les pays, et dans le cadre de normes élevées internationalement convenus, dont le système financier mondial a besoin. Renforcement de la réglementation et de supervision doivent promouvoir la bienséance, l'intégrité et la transparence; garde contre les risques dans l'ensemble du système financier; freiner plutôt que d'amplifier le cycle économique et financière, de réduire la dépendance à risque de façon inappropriée sur les sources de financement, et de décourager la prise de risques excessifs. Les régulateurs et les superviseurs doivent protéger les consommateurs et les investisseurs, soutenir la discipline de marché, d'éviter les impacts négatifs sur d'autres pays, de réduire les possibilités d'arbitrage réglementaire, soutenir la concurrence et de dynamisme, et au rythme de l'innovation sur le marché.
Si je comprends bien, il est demandé de l’intégrité, de la transparence, de freiner les prises de risques, via des « régulateurs » devant protéger les consommateurs et les investisseurs, alors qu’en France par exemple, il est interdit aux consommateurs de se défendre collectivement (On va les protéger car ils ne doivent pas le faire eux-mêmes), la censure sur la télévision se fait de plus en plus nette (comment assurer une transparence sans liberté d’expression réelle). Soutenir la concurrence ? Allons bon les médias ne seront plus rassemblés dans les mêmes mains par exemple ? N’importe qui pourra enfin créer un réseau téléphonique ?
15. À cette fin, nous mettons en œuvre le plan d'action convenu lors de notre dernière réunion, comme indiqué dans le rapport ci-joint. Aujourd'hui, nous avons également publié une déclaration, le renforcement du système financier. En particulier, nous sommes d'accord:
-
de mettre en place une nouvelle stabilité financière Board (FSB) avec un mandat renforcé, en tant que successeur du Forum de stabilité financière (FSF), y compris tous les pays du G20, membres de la FSF, l'Espagne, et la Commission européenne;
Pourquoi cette mention de l’Espagne ???
- que la FSB devrait collaborer avec le FMI pour fournir un avertissement précoce de la macro-économiques et les risques financiers et les actions nécessaires pour y remédier;
C’est bien ça ! Il y aura une concurrence entre le FMI et la FSB qui décide ? Ces institutions sont-elles démocratiques ?
- à remodeler nos systèmes de réglementation, afin que nos autorités sont en mesure d'identifier et de tenir compte des macro-prudentielle des risques;
On a eu chaud, il ne faudra plus prendre de risque si on veut continuer sur le même système
- d'étendre la réglementation et la surveillance de toutes les institutions financières d'importance systémique, des instruments et des marchés. Il s'agira notamment, pour la première fois, les hedge funds d'importance systémique;
Plus de réglementation mais sur le base de quelles règles finalement ? On ne change rien au système lui-même ?
- d'approuver et de mettre en œuvre la FSF sur de nouveaux principes de rémunération et de compensation et d'assurer la viabilité de systèmes d'indemnisation et la responsabilité sociale des entreprises;
- de prendre des mesures, une fois que le recouvrement est assuré, afin d'améliorer la qualité, la quantité et la cohérence internationale des capitaux dans le système bancaire. À l'avenir, la réglementation doit empêcher les excès de levier et d'exiger des tampons de ressources pour se construire en temps;
Mais quelles mesures ?
- de prendre des mesures contre les juridictions non coopératives, y compris fiscaux. Nous sommes prêts à déployer des sanctions à la protection de nos finances publiques et des systèmes financiers. L'ère du secret bancaire est terminée. Nous notons que l'OCDE a publié aujourd'hui une liste des pays évalués par le Forum mondial contre la norme internationale pour l'échange d'informations fiscales;
Voilà enfin les paradis fiscaux délicatement interpellés « juridictions non coopératives » mais comment vont-ils pouvoir les mettre au pas sans utiliser un droit d’intervention ? S’ils refusent ils vont lancer une guerre contre eux ?
- faire appel à la normalisation comptable de travailler d'urgence avec les superviseurs et les régulateurs afin d'améliorer les normes sur l'évaluation et de provisionnement et de parvenir à un ensemble unique de haute qualité des normes comptables mondiales et
La globalisation financière va désormais mettre tous les comptables au pas, quel que soit le pays, le mode de gestion capitaliste n’est plus une option mais une règle obligatoire imposée à tous.
- d'étendre la surveillance réglementaire et à l'enregistrement des agences de notation de crédit afin de s'assurer qu'ils respectent le code international de bonnes pratiques, en particulier pour éviter les conflits d'intérêt inacceptable.
Indépendance des agences de notation très bien ! Reste qu’elles pourront ainsi faire la pluie et le beau temps, qui va les contrôler, Les états ? Quels clients vont les payer ? Les contribuables ? Mais dans ce cas il faut qu’elles soient démocratiques sinon il n’y aura jamais d’indépendance.
16. Nous chargeons nos ministres des Finances de la mise en œuvre complète de ces décisions, conformément au calendrier fixé dans le plan d'action. Nous avons demandé à la FSB et le FMI pour surveiller les progrès, en collaboration avec le Financial Action Task Force et d'autres organes pertinents, et de fournir un rapport à la prochaine réunion de nos ministres des Finances en Écosse, en Novembre.
Au travail messieurs, n’oubliez pas croissance croissance ! Sauf pour les salaires qui doivent rester stables !
Le renforcement de nos institutions financières mondiales
17. Les marchés émergents et les pays en développement, qui ont été le moteur de la récente croissance mondiale, sont également confrontés à des défis qui viennent ajouter à l'actuel ralentissement de l'économie mondiale. Il est impératif pour la confiance à l'échelle mondiale et le redressement économique, que le capital continue à couler vers eux. Cela suppose un renforcement important des institutions financières internationales, en particulier les FMI. Nous avons donc décidé aujourd'hui de mettre à la disposition de plus de $ 850 milliards par le biais de ressources mondial d'institutions financières pour soutenir la croissance des marchés émergents et les pays en développement en contribuant au financement de la contre-cyclique des dépenses, de la banque de recapitalisation, l'infrastructure, le financement du commerce, de la balance des paiements, refinancement, et le soutien social.
C’est 850 milliards en plus ? Pour les pays émergeants, je n’ose imaginer qu’ils vont eux-aussi promouvoir la croissance sinon cette planète est définitivement foutue. Mais si j’oubliais, ils doivent se plier aux nouvelles règles du capitalisme obligatoire.
À cette fin:
- nous avons décidé d'augmenter les ressources disponibles pour le FMI par le biais de financement immédiat de la part des membres de 250 $ milliards de dollars, par la suite intégrés dans un plus large et plus souple les nouveaux accords d'emprunt, a augmenté de près de 500 milliards de dollars, et d'examiner le marché des emprunts, si nécessaire et
Encore 250 milliards en plus ? Si nous n’allons pas vers une inflation galopante, je ne vois pas comment ils vont être financés ?
- nous sommes favorables à une augmentation substantielle des crédits d'au moins $ 100 milliards par les banques multilatérales de développement (BMD), y compris les pays à faible revenu, et de veiller à ce que toutes les banques de développement multilatérales, incluant leur capital propre.
Et allez encore 100 de plus ! A croire que cela ne coute rien … Pour les banque, oui mais que 100 (enfin une partie seulement) car il s’agit de tous les pays miséreux, eux ils n’ont pas besoin d’une aide importante comme les pays riches n’est ce pas ? Avec cela si les inégalités ne deviennent pas encore plus explosives… Vous allez voir, vos frontières vont disparaitre sous les flux migratoires !
18. Il est essentiel que ces ressources puissent être utilisées de manière efficace et flexible pour soutenir la croissance. Nous nous félicitons à cet égard des progrès réalisés par le FMI, avec sa nouvelle marge de crédit flexible (FCL) et de sa réforme des conditions et cadres des prêts qui permettra au FMI de veiller à ce que ses services traitent efficacement les causes locales sous-jacentes aux balances des paiements et aux besoins de financement, en particulier le retrait de flux de capitaux externes aux secteurs des banques et des entreprises. Nous appuyons la décision du Mexique à la recherche d'un arrangement FCL.
Coucou croissance ? Alors si je comprends bien (cette mauvaise traduction) comme cela les capitaux ne pourront plus librement se retirer… Attendons de voir.
19. Nous avons convenu d'appuyer une allocation de DTS, qui va injecter 250 milliards de $ dans l'économie mondiale et d'accroître la liquidité mondiale, et l'urgence de la ratification du quatrième amendement.
Allez encore un petit pourboire pour la route ! Mais comment mettre autant d’argent en circulation sans lancer une inflation carabinée ? Réponse, on ne les mets que dans les réserves des banques ! Vous n’en verrez pas vraiment la couleur.
20. Pour que nos institutions financières pour les aider à gérer la crise et prévenir de futures crises, nous devons renforcer leurs plus long terme, la pertinence, l'efficacité et la légitimité. Ainsi, parallèlement à l'augmentation significative des ressources est convenu, aujourd'hui, nous sommes déterminés à réformer et moderniser les institutions financières internationales pour veiller à ce qu'ils peuvent aider les membres et les actionnaires de manière efficace les nouveaux défis auxquels ils sont confrontés. Nous allons réformer leurs mandats, de la portée et de la gouvernance afin de refléter les changements dans l'économie mondiale et les nouveaux défis de la mondialisation, et que les pays émergents et en développement, y compris les plus pauvres, doivent avoir plus de voix et de représentation. Ceci doit être accompagné de mesures visant à accroître la crédibilité et la responsabilisation des institutions grâce à une meilleure surveillance stratégique et la prise de décision.
Réformer les institutions financières ? Non j’affirme qu’il faut changer le fonctionnement monétaire ! Les institutions en découlent.
Alors c’est vrai ? Promis ? Les pays pauvre auront droit de s’exprimer ? Chiche !
À cette fin:
- nous nous engageons à mettre en œuvre l'ensemble des quotas du FMI et de la voix des réformes convenues en avril 2008 et demandons au FMI d'achever la prochaine révision des quotas de Janvier 2011;
Au fait j’ai déjà entendu autrefois les états promettre de belles sommes par exemple au pays sous-développés, et ne pas tenir leurs engagements. Pour ces milliards accumulés teindront-ils leur promesse ? Ce sera d’autant plus difficile qu’il n’est dit nulle part quel pays va payer quel montant !
- nous sommes d'accord pour que, parallèlement à cela, il faudrait envisager une plus grande implication des gouverneurs du Fonds, en fournissant une orientation stratégique du FMI et de plus en plus de responsabilité;
Plus de pouvoir au FMI ? J’apprécierais si c’était une institution démocratiquement élue.
- nous nous engageons à mettre en œuvre les réformes convenues de la Banque mondiale en Octobre 2008. Nous attendons avec intérêt de nouvelles recommandations, à la prochaine réunion, sur la voix et la représentation des réformes à un rythme accéléré de temps, d'être accepté par les réunions de printemps de 2010;
Mais c’est un aveu ? « Nous attendons avec intérêt de nouvelles recommandations » Donc ces textes sont réalisés par des recommandations mais de qui ? Qui tire les ficelles ?
- nous approuvons que les processus de sélection des chefs et les hauts dirigeants des institutions financières internationales soient nommés par le biais d'un processus ouvert, transparent et fondé sur le mérite.
C’est exactement ce qu’on appelle la technocratie non ? Reste la personnalité et les intentions de ceux qui « nomment », rien de démocratique là-dedans. AU fait existe-t-il au moins une procédure de révocation ou tout au moins une responsabilité juridique de ces dirigeants ne cas d’erreur ?
- en s'appuyant sur les recommandations actuelles du FMI et de la Banque mondiale, nous avons demandé au Président, en collaboration avec le G20 des ministres des Finances, à de larges consultations dans un processus inclusif et de faire rapport à la prochaine réunion avec les nouvelles propositions de réformes visant à améliorer la réactivité et l'adaptabilité des les institutions financières internationales.
Chic ! Enfin nous allons être consultés alors ? Mais voyons probablement pas, par définition nous sommes incompétents en fiances internationales voyons. Par contre il n’est pas dit qu’on ne vous demande pas de dire « oui » comme pour un certain traité européen.
21. Outre la réforme de nos institutions financières internationales pour les nouveaux défis de la mondialisation, nous sommes d'accord sur l'opportunité d'un nouveau consensus mondial sur les principales valeurs et les principes qui favorisent une activité économique durable. Nous sommes favorables à la discussion sur une telle charte pour le développement durable de l'activité économique en vue de poursuivre la discussion lors de notre prochaine réunion. Nous prenons note des travaux entrepris au sein d'autres instances à cet égard et nous attendons avec intérêt de poursuivre la discussion de cette charte pour le développement durable de l'activité économique.
Les riches sont d’accord sur les principes qui les ont rendus riches ? Génial ! ET voilà leurs valeurs croissance, marché, finance, monnaie, élevées au rang de dogme immuable (pléonasme) tout cela pour que cette économie d’injustices soit durable !
Résister au protectionnisme et à promouvoir le commerce mondial et de l'investissement
22. La croissance du commerce mondial a soutenu la prospérité croissante de la moitié d'un siècle. Mais il est de nouveau à la baisse pour la première fois en 25 ans. Baisse de la demande est exacerbée par l'augmentation des pressions protectionnistes et d'un retrait de crédit commercial. Un nouvel élan pour le commerce mondial et de l'investissement est nécessaire pour rétablir la croissance mondiale. Nous ne répéterons pas les erreurs historiques de protectionnisme des époques précédentes.
Je trouve très surprenant que le capitalisme s’attribue la prospérité d’une moitié de siècle en oubliant allègrement qu’il n’était as le seul acteur, car pendant la même période des pays pas du tout capitalistes sont eux aussi passé du moyen âge à l’espace, et l’une des plus rapides évolutions mondiales récentes ne se réfère pas exactement au capitalisme. (C’est vrai ils ne mentionnent pas le capitalisme dans ce texte mais seulement ses principes fondateurs). Reste un détail, il y a de subtiles façon de faire du protectionnisme, et l’aide US aux fermiers américains comme imposer ses firmes style Monsanto ou ses armées comme en Irak n’est pas très loin d’une forme de protectionnisme.
À cette fin:
-
nous réaffirmons l'engagement pris à Washington: de s'abstenir au lancement de nouveaux obstacles à l'investissement et le commerces de biens et de services, d'imposer de nouvelles restrictions à l'exportation, et de mettre en place via l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de mesures contraires à la stimulations les exportations. En outre, nous corrigerons rapidement de telles mesures existantes. Nous étendons cet engagement à la fin de 2010;
Vive le mondialisme absolu, les capitaux pourront voyager, les usines vont pouvoir s’installer partout, les marchandises également sans aucune restrictions, mêmes les armes les capitaux ou la drogue pourquoi pas, et même les hommes …Ah non ca va trop loin là ! Pas les hommes ni les idées non plus, les pauvres immigrants seront toujours malvenus, même s’ils ont fait preuve de courage héroïque à travers des océans pour venir appliquer nos principes dogmatiques ; Consommer et travailler.
- nous permettra de minimiser tout impact négatif sur le commerce et l'investissement de notre politique nationale d'actions, notamment la politique fiscale et l'action en faveur du secteur financier. On ne reviendra pas dans le protectionnisme financier, en particulier des mesures qui limitent les flux de capitaux dans le monde entier, en particulier aux pays en développement;
Tiens je viens de le dire ! Circulation totalement libre du fric !
- nous notifier rapidement à l'OMC de telles mesures et nous demandons à l'OMC, de concert avec d'autres organismes internationaux, dans le cadre de leurs mandats respectifs, de surveiller et de faire rapport publiquement sur notre attachement à ces entreprises sur une base trimestrielle;
Et attention hein! cela va être strictement surveillé !
- nous allons prendre, dans le même temps, toutes les mesures que nous pouvons pour promouvoir et faciliter le commerce et l'investissement, et
Investir cela va très bien réguler les inégalités mondiales, il suffit de voir les réussites des multinationales du genre total, ça pour investir elles investissent, mais qui en profite ? Ils licencient en prime !
- nous allons assurer la disponibilité d'au moins $ 250 milliards au cours des deux prochaines années pour soutenir le financement du commerce par le biais de notre crédit à l'exportation et les organismes d'investissement et par les banques multilatérales de développement. Nous demandons également à nos organismes de réglementation à faire usage de souplesse dans les exigences de fonds propres pour le financement du commerce.
Donc encore 250 milliard pour … que les banques prêtent (avec intérêt c’est leur métier) aux entreprises. Y a intérêt que les intérêts soient faibles sinon…
23. Nous demeurons résolus à parvenir à une conclusion ambitieuse et équilibrée à la table ronde de Doha pour le développement, ce qui est nécessaire et urgent. Ceci pourrait stimuler l'économie mondiale d'au moins $ 150 milliards par an. Pour ce faire, nous sommes engagés à bâtir sur les progrès déjà réalisés, notamment en ce qui concerne les modalités.
Oui on sait ils sont sur d’eux il y a besoin de l’affirmer sans arrêt pour restaurer cette fameuse confiance nécessaire.
24. Nous allons donner une nouvelle orientation et une attention politique à cette question cruciale dans la période à venir, et voulons travailler sans relâche et dans toutes les réunions internationales qui sont utiles pour progresser.
.. Que dire de plus pour inspirer confiance ?
Favoriser une relance équitable et durable pour tous
25. Nous sommes déterminés non seulement à restaurer la croissance, mais de jeter les bases d'un règlement juste et durable, l'économie mondiale. Nous reconnaissons que la crise actuelle a un impact disproportionné sur les groupes vulnérables dans les pays les plus pauvres et de reconnaître notre responsabilité collective afin d'atténuer l'impact social de la crise pour réduire durablement les dommages potentiels à l'échelle mondiale. À cette fin:
Les plus pauvres trinquent le plus, et les riches ont une part de responsabilités ? On approche de la conclusion il va falloir terminer sur une grande idée qui motive les foules.
- nous réaffirmons notre engagement historique à répondre aux objectifs de développement du Millénaire et à la réalisation de nos engagements d'APD, y compris les engagements sur l'aide pour le commerce, l'allégement de la dette et les engagements de Gleneagles, en particulier en Afrique sub-saharienne;
Bravo ! Mais au fait où sont mentionnés les milliards de dollars pour cela ?
- les actions et les décisions que nous avons prises aujourd'hui de fournir 50 milliards de dollars à l'appui de la protection sociale, accroître le commerce et garantir le développement dans les pays à faible revenu, dans le cadre de l'augmentation sensible de la crise et de soutien pour ces autres pays en développement et les marchés émergents;
Les voilà, 50 milliards pour je ne sais combien de pays alors que les 20 pays de cette conférence parlaient de 750 minimum pour leur propre économie.
- nous mettrons à disponibilité des ressources pour la protection sociale pour les pays les plus pauvres, notamment grâce à l'investissement à long terme dans la sécurité alimentaire et par des contributions volontaires bilatérales de la Banque mondiale, la vulnérabilité du cadre, y compris l'installation de l'infrastructure de crise, et le Fonds de réponse rapide social;
Un peu de charité pour calmer les foules, mais aucune mesure changeant ces règles du jeu qui les ont défavorisés, entre autre ces monnaie de singe avec laquelle on paye leurs productions quand nos productions se payent en dollars.
- nous nous sommes engagés, en conformité avec le nouveau modèle de revenu, que des ressources supplémentaires de ventes convenu d'or du FMI seront utilisés, avec les excédents de recettes, pour 6 milliards de dollars supplémentaires de financement concessionnel et souple pour les pays les plus pauvres au cours des prochains 2 à 3 ans . Nous appelons le FMI à présenter des propositions concrètes à l'assemblée de printemps;
6 milliard pour les pauvres qu’il faudra trouver en vendant de l’or, bizarre non, quand rien n’est dit de la méthode pour trouver 750 milliards, ils vendent quoi dans ce cas ?
- Nous avons convenu d'examiner la flexibilité du cadre de viabilité de la dette et d'appeler le FMI et la Banque mondiale de faire rapport au CMFI et le Comité du développement lors de l'assemblée annuelle et
Pas clair ce truc, ils devront toujours payer leurs dettes alors ?
- nous demandons à l'ONU, en collaboration avec d'autres institutions mondiales, afin d'établir un mécanisme efficace de surveillance de l'impact de la crise sur les plus pauvres et les plus vulnérables.
Ca ! Surveiller on saura faire, sûr ! ca ne coute pas trop cher, et cela fait vivre des fonctionnaires occidentaux.
26. Nous reconnaissons la dimension humaine de la crise. Nous nous engageons à soutenir les personnes touchées par la crise en créant des possibilités d'emploi et par le biais de mesures de soutien du revenu. Nous allons bâtir un marché équitable et à la famille du marché du travail pour les femmes et les hommes. Nous saluons donc les rapports de la Conférence de Londres, l'emploi et le Sommet social de Rome et les principes fondamentaux qu’ils ont proposé. Nous allons soutenir l'emploi en stimulant la croissance, investir dans l'éducation et la formation, et par le biais de politiques actives du marché du travail, en se concentrant sur les plus vulnérables. Nous demandons à l'OIT, en collaboration avec d'autres organisations concernées, pour évaluer les mesures prises et celles qui sont nécessaires pour l'avenir.
En 26 paragraphe on se rend compte qu’il existe une dimension humaine derrière la finance, il serait temps, au fait quels sont « les principes fondamentaux qu’ils ont proposé » ? Ceux de la finance ont été clairement exprimé et répétés mais ceux là rien n’en est dit.
27. Nous avons convenu de faire le meilleur usage possible de l'investissement financé par des programmes de stimulation fiscale ayant pour but l'édification d’une reprise souple, durable et écologique. Nous ferons une transition vers des infrastructures technologiques propre, innovantes, économes en ressources, et à faible émission de carbone. Nous encourageons les banques multilatérales de développement à contribuer pleinement à la réalisation de cet objectif. Nous allons identifier et de travailler ensemble sur de nouvelles mesures visant à construire une économie durable.
Est-ce un vernis écolo ? Je ne vois guère total ou Esso renoncer à leurs prérogatives, il suffit de voir les difficultés de l’implantation des voitures électriques qui existent pourtant depuis longtemps. Que l’état renonce à la TIPP ? Attendons de voir… vu leurs dettes je n’y crois guère.
28. Nous réaffirmons notre engagement à répondre à la menace de changement climatique irréversible, basée sur le principe de responsabilités communes mais différenciées, et de parvenir à un accord lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Copenhague en Décembre 2009.
L’écologie va donc être enfin prise en compte ? Jusqu’à présent cela reste plus une image au mur, que des lois au journal officiel.
Réalisons nos engagements
29. Nous nous sommes engagés à travailler de concert avec l'urgence et la détermination à traduire ces paroles en action. Nous avons convenu de nous réunir à nouveau avant la fin de cette année pour examiner les progrès réalisés sur nos engagements.
Nous les grands capitaines, faites nous confiance, quand le bateau touche les récifs et que nous coulons, bouchons les trous avec vos sous, alors confiance ramez ferme, mais ne changeons pas de cap, gardons les mêmes principes fondateurs de notre finance internationale.