La liberté cela s'apprend, cela se donne.
Reçu de la part de
Luis, Dalia, Diego, Emma, Ricken, Aaron, Antonia, Benjamin et le reste de l'équipe d'Avaaz
CENSURER INTERNET
Le Congrès des États-Unis débat en ce moment (nov 2011) d'une loi qui lui donnerait le pouvoir de censurer l'Internet mondial en instaurant une liste noire qui pourrait inclure Youtube, Wikileaks et même Avaaz!
Si cette nouvelle loi entrait en vigueur, Les États-Unis pourraient obliger les fournisseurs d'accès à Internet à bloquer tout site suspecté de violer la législation sur le droit d'auteur ou sur les marques, ou de ne pas suffisamment contrôler l'activité de ses utilisateurs. Comme une très grande partie des serveurs et installations de l'Internet mondial est située aux États-Unis, leur liste noire s'attaquerait à l'Internet libre pour nous tous.
Le vote est attendu d'un jour à l'autre, mais nous pouvons contribuer à empêcher cela. Des membres du Congrès font tout pour défendre la liberté d'expression et nous indiquent qu'un tollé mondial pourrait renforcer leur position. Faisons résonner nos voix des quatre coins du monde et lançons de toute urgence une pétition mondiale sans précédent appelant les décideurs aux États-Unis à rejeter le texte et à stopper la censure d'Internet. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition, puis diffusez-la aussi largement que possible, notre message sera remis en mains propres à des membres clés du Congrès des États-Unis avant le vote décisif.
Pétion Avaaz : http://www.avaaz.org/fr/save_the_internet_action_center_fr/?cl=1521948324&v=12114
Depuis des années, le gouvernement américain condamne des pays comme la Chine et l'Iran qui répriment les utilisateurs d'Internet. Mais aujourd'hui, l'impact de cette nouvelle loi de censure aux États-Unis pourrait être bien pire, avec le blocage pur et simple de sites auxquels aucun utilisateur dans le monde n'aurait plus accès.
L'an dernier, une loi de censure d'Internet similaire avait été enterrée avant d'atteindre le Sénat des États-Unis, mais elle est de retour sous une forme différente. Des lois sur le droit d'auteur existent déjà et sont appliquées par les tribunaux. Mais cette nouvelle loi va beaucoup plus loin en permettant au gouvernement et aux grandes entreprises d'exercer un pouvoir énorme sur les fournisseurs de services et les moteurs de recherche, obligés de bloquer des sites internet sur la base de simples allégations de violation du droit, sans procès ni aucune déclaration de culpabilité!
Les défenseurs de la liberté d'expression aux États-Unis ont déjà sonné l'alarme, et plusieurs Sénateurs clés tentent de rallier suffisamment de soutien pour arrêter cette loi dangereuse. Nous n'avons pas de temps à perdre. Mobilisons-nous à leurs côtés pour faire en sorte que les législateurs américains préservent le droit à un Internet libre et ouvert comme moyen essentiel pour les peuples du monde d'échanger des idées, communiquer et oeuvrer ensemble à la construction du monde que nous voulons tous.
Signez ci-dessous pour stopper la censure aux États-Unis et sauver Internet tel que nous le connaissons:
Ces derniers mois, du Printemps arabe au mouvement mondial "Occupy", nous avons vu de nos propres yeux comment Internet peut galvaniser les gens, unifier et changer le monde. Aujourd'hui, si nous agissons ensemble, nous pouvons arrêter cette attaque contre la liberté d'Internet. Nous l'avons déjà fait: au Brésil et en Italie, les membres d'Avaaz ont remporté de grandes victoires dans la lutte pour l'Internet libre. Portons la lutte au niveau mondial et mobilisons-nous pour mettre en échec la plus grave menace de censure à laquelle Internet n'ait jamais fait face.
Plus d'informations:
L'empire Hollywood attaque Internet (Owni)
Les géants du web US vent debout contre
une loi sur le piratage (L'expansion)
Ce mercredi, c'est la
"Journée de la censure américaine" (NouvelObs)
Piratage :
l'examen de la loi américaine débute sous un déluge de critiques (Numérama)
Les Etats-Unis s'apprêtent à voter une
nouvelle loi anti-piratage (Clubic)
Page écrite le 17/11/2011
A propos de la censure
Intervenant Sylvain - le 05-09-2010 à 11-51
Bonjour !
J'ai beau fouiner pour trouver des textes de loi à ce sujet, tant français qu'Européens, mais à part la constitution et la loi Veil, rien ne permet effectivement de préciser la liberté pour chacun de disposer librement de son corps.
Cette recherche, au delà d'une certaine vision éthique sur tous les points que vous avez débattus concerne malgré tout une affaire que je souhaite défendre :
J'ai écopé d'un PV pour non port de la ceinture de sécurité, que je conteste du fait que je n'ai pas mis la vie d'autres automobilistes en danger en commettant cette infraction.
Je pense saisir la cour européenne des droits de l'homme et trouver du soutien à travers des associations spécialisées pour défendre mon point de vue.
Continuez votre boulot sur le sujet, car il touche à une liberté fondamentale de l'être humain, et en tant que texte constitutionnel, pourrait un jour obliger l'Etat à revoir sa copie sur certaines lois concernant l'euthanasie, la consommation (et non la vente) de stupéfiants, le caractère répréhensible ou non de la ceinture de sécurité, et au-delà, faire cesser les dérives sécuritaires liées au principe de précaution qui finissent par empoisonner la vie des gens.
En préambule d'un tel texte, je citerai ceci :
"L'Etat reconnaît que la vie, de par son caractère organique et la fragilité induite des fonctions vitales humaines, est soumise à un ensemble de risques prévisibles ou non, que tout citoyen a le droit de pouvoir prendre. L'Etat reconnaît par là à chacun, la libre jouissance de son corps et que la loi ne peut par conséquent pas empêcher toute activité ou manquement à la sécurité individuelle de la part d'un citoyen, en considérant que ce dernier est libre et conscient des risques encourus sur son propre corps".
Intervenant Trazibule - le 05-09-2010 à 18-05
L’argument des autorités repose sur trois données principales :
- Il serait nécessaire de pallier à l’inconscience de ses propres citoyens
- Le risque pris par les uns génère des risques aux autres
- En cas d’accident la collectivité devra payer les dégâts, il est donc nécessaire d’en diminuer les coûts.
Or cette conscience des risques est issue de la prévention et de l’éducation, donc c’est déjà à l’état de faire
son travail en assurant une vraie formation sur les risques au lieu de tout interdire et donc de brimer les choix de ses
citoyens en leur donnant une sensation de privation de libertés.
Soit vous interdisez à un enfant de mettre les doigts
dans la prise, et dès que vous aurez le dos tourné il regardera pourquoi au risque de se tuer, soit vous lui expliquez et le
laissez faire en diminuant les risques au maximum et je reste convaincu qu’il ne recommencera pas de sitôt.
Reste que cette inconscience existe quand même et qu’elle fait vraiment courir des risques aux autres automobilistes sur la route ou aux sauveteurs
en haute montagne. Pour moi le problème n’est pas simple.
Si les coûts doivent être assumés par les responsables, comment distinguer l’accident fortuit de l’accident qui mérite d’être pris en charge par la solidarité et l’accident issu d’une prise de
risque inconsidérée que le responsable doit assumer?
Dans le second cas l’argent permet aux plus riches de prendre une bonne assurance et d’éluder le problème pour eux-mêmes, mais est-ce juste ? L’argent peut-il réparer un handicap à vie ou un décès ?
Pour être franc, j e n’ai pas encore trouvé de réponse satisfaisante, et je considère que prendre conscience de la difficulté
de ces choix ne doit pas se limiter à ces principes de précautions qui exagèrent, ni abolir des règles qui servent quand même de
garde-fous sérieusement nécessaire.
En attendant mieux, l’idée de permis me convient assez, vous pouvez conduire si vous avez
réussi l’examen, porter une arme, conduire un bateau, ou faire des sports extrêmes, mais comme pour l’instruction publique (je préfère
ce terme à éducation nationale) une gratuité des formations devrait être la règle. Au moins tout le monde aurait le droit à prendre
des risques en connaissance de cause.
Intervenant Anonyme - le 16-11-2011 à 21-58
cava bof