Brouillons pour un projet de constitution
Intégrité en politique :
Un système politique ne peut fonctionner durablement et surtout permettre une évolution harmonieuse de sa population si ses dirigeants ne sont pas intègres.
Si leurs motivations sont individuelles, si l’argent, le pouvoir, l’honneur, l’orgueil sont leurs motivations, grande sera la tentation de détourner la loi pour s’assurer d’atteindre au maximum ces buts.
Sans vouloir nier que ces motivations peuvent souvent obliger des hommes à se dépasser et faire des miracles, il faut garder à ces motivations la force motrice mais pas les transformer en buts à atteindre.
Qu’est ce que l’intégrité ? C’est avant tout le respect de la loi. N’est ce que cela ? Non car les lois ne sont pas parfaites, il faudrait au-dessus de ce respect des lois garder une conscience morale suffisamment forte pour être capable de lutter contre une loi scélérate même dans le cas où tout son entourage affirmerait le contraire. Mais ne rêvons pas…
Comment obtenir l’intégrité d’un homme politique ?
- Le choix de cet homme passe par le vote d’où le système proposé visant à de ne plus favoriser les leaders mais les rassembleurs, ne pas choisir celui qui plait le plus à une majorité, mais celui qui déplait le moins au plus grand nombre.
- Le contrôle de son action : Un des principes de base de cette constitution est de ne pas laisser une action sans contrôle. C’est ainsi que je propose l’aspect contractuel des discours politiques.
- Sa formation : La transmission des pouvoirs ne doit plus passer par une bascule de l’un à l’autre, mais par une transmission progressive d’où le système de vote ‘permanent’ pour les députés.
- La dépersonnalisation du pouvoir : Le système suisse est remarquable par le fait que très peu de gens sont capables de nommer des hommes politiques suisses, ceci est une grande force pour ce petit pays. De même quand un mouvement politique se donne un leader celui ci devient facilement achetable ou éliminable pour détruire tout le mouvement.
Ils deviennent rares les hommes exceptionnels capables d’avoir le courage et la force de résister à toutes ces tentations, et surtout d’avoir la chance inouïe de passer à travers tous les pièges que les autres ne manqueront pas de lui tendre.
La notion de représentant doit donc toujours être privilégiée à celle de chef. Cette dépersonnalisation est possible dans une instance collective telle qu’une assemblée, mais pour un président cela devient délicat.
Les journalistes, liés par la nécessité commerciale du sensationnel, ont toujours tendance à parler d’un chef d’état plutôt que du président représentant un peuple. Il est tellement plus facile de mettre en scène des marionnettes que de discuter des problèmes et d’idées abstraites.
Ce sont les rejets populaires de ces jeux de rôles qui pourront corriger cette dérive. Le ras le bol actuel envers les politiciens et leur rejet par beaucoup se traduit parallèlement par un fourmillement de réflexions individuelles et anonymes ou Internet joue un rôle croissant.
Page écrite le 18-01-2007
Intervenant: Anonyme
L'intégrité, c'est également respecter sa parole. Un politique faisant des promesses pour une campagne ou autres, ne tenant pas ses promesses, ne devrait pas avoir la possibilité de se représenter. Pour cela il faudrait imposer lors des campagnes ou autres, qu'il s'engage autrement que verbalement, je ne sais pas quel système "a voir". nous en avons le constat dans l'actualité.
Intervenant: Trazibule
Réponse : J'ai fait la proposition suivante précisément sur ce théme.