Tout questionnaire ou sondage dopinion prévoit les réponses classiques
«OUI», «NON», «indifférent» et «ne se prononce pas», alors pourquoi les
votes blanc ne sont-ils pas considérés?
Brouillons pour un projet de constitution
Les votes blancs: expression de la démocratie
Dans un questionnaire de sondage d’opinion il est prévu pour une question les réponses classiques «OUI», «NON», «indifférent» et «ne se prononce pas».
Face à une demande on peut être effectivement pour ou contre ou peut-être hésitant, mais on pet aussi refuse les termes de l’alternative de la question.
Exemple : «Aimez-vous le vin», certains diront «OUI» d’autre «OUI», d’autres cela leur est «indifférent» mais celui qui n’a jamais bu de vin quelle réponse peut-il donner ? Pour lui la question n’a pas de réponse acceptable.
Pour les élections le problème des votes blancs relève de la même logique. Je ne parle pas des abstentionnistes, eux ne se sont même déplacés pour répondre, mais de celui qui est parti de chez lui jusqu’au bureau de vote, a mis un bulletin dans l’urne, a émargé normalement. Celui ci exprime que la question posée ou les choix proposés ne lui conviennent pas, et qu’il veut s’exprimer sur une autre possibilité de choix. Ce n’est pas la bonne question, aucun candidat ne lui convient.
Jusqu’à ce jour en France les votes blancs, bien que signe d’une réelle volonté de participation, sont niés. Cela peut d'ailleurs expliquer une forte abstention, qui ne signifierait pas du tout un désintérêt de la consultation politique, mais au contraire un intérêt qui conclut à l'absence d'une réponse acceptable.
Par contre les votes nuls relèvent d'un non respect des règles du scrutin: Surcharges, erreurs, bulletins non prévus, ces votes ne peuvent pas être considérés comme blancs.
Mais comment gérer ces votes blancs ?
Prenons des exemples simples : Imaginons un référendum demandant un «OUI» ou au «NON». Que signifie le vote blanc ? Que la question est mal posée d’après ces électeurs, puisque aucune réponse n’est possible. Le choix offert est sans solution satisfaisante.
Notons au passage la proposition de la constitution suisse qui suggère au départ de ne pas proposer une seule solution attendant approbation ou réprobation mais d’avoir avoir plusieurs propositions contradictoires avant de passer à la 'votation' (terme suisse). C’est déjà mieux.
Donc puisque la question est mal posée ; le vote blanc demande qu’elle soit reformulée : «Revoyez votre copie, Messieurs les politiques, l'alternative n’est pas recevable».
De même s’il s’agit d’un choix entre deux candidats, que signifie le vote blanc ? «Aucun des deux ne me convient, mais je vote pour réclamer un autre choix.»
PROPOSITION
Le vote blanc est considéré comme un refus du choix proposé, cette expression est assimilée à un «candidat virtuel inconnu», ou à une «demande de reformulation» de la question posée.
Cas du référendum : Si le résultat donne plus de 50% au «OUI» ou au «NON» la réponse majoritaire est reconnue valide, mais
si le nombre de votes blancs dépasse l’une des deux réponses, le référendum est simplement annulé. Exemple si le «oui»
obtient 49%, le «non» 25% et le blanc 26%. Le «oui» n'est pas reconnu car une majorité de suffrage Non et "blancs" s'est exprimée contre lui.
Le vote pourra être reproposé dés que de nouveaux éléments seront produits : Retouche du texte de la question, fait nouveau constaté ou modification notable de position de la part d’un groupe constitué (tel qu’un parti, un syndicat, une région, etc.…)
Dans le cas d’un vote à deux candidats, le principe est le même. Si les votes blancs dépassent le nombre de suffrages du candidat minoritaire, le vote est annulé et pourra être reproposé sous les mémés conditions que pour le référendum.
Dans le cas d’un vote à deux tours entre de nombreux candidats, (Voir éventuellement une variante du système de scrutin) le vote blanc est considéré comme un candidat à part entière. S’il arrive en seconde position, le vote est annulé.
Dans le cas d’une élection présidentielle comment gérer une annulation de vote ? Les procédures existent, il suffit de les appliquer, c’est celle prévues en cas de décès d’un président.
Cas extrême : Que faire si le vote aboutit toujours sur une situation bloquée par des bulletins blancs ? Cela signifierait que le système politique lui-même ne sait plus répondre à son rôle d’écoute de la population. Il faudrait inventer une nouvelle solution...
Tout cela sous réserve que les autres rouages démocratiques fonctionnent. L’éducation, l’esprit critique, l’indépendance de la presse et de la justice, la moralisation du discours politique, la transparence du système de vote. Mais en démocratie tout le monde sait bien que cela est la base !
SECONDE PROPOSITION POUR PRENDRE EN COMPTE CES VOTES :
Dans les actions suivant les résultats des élections, l’état refuse de tenir compte des votes blancs et nuls probablement car il ne sait pas que faire de l’avis de ces citoyen qui refusent toutes les propositions soumises au vote. Il serait par exemple logique d’invalider l’élection dès que ce taux dépasse une valeur significative. Cela prouve que les choix proposés ou les modes d’élections ne sont pas suffisants.
Il y aurait une solution ;
Fonder un parti « blanc/nul » qui présente aux élections un candidat (tiré au sort par exemple) dont le programme est :
«Si je suis élu, je réorganise de nouvelles élections avec d’autres choix à proposés aux électeurs, ou un autre mode de scrutin».
Inconvénient, très difficile de faire financer ce genre de parti !
VARIANTE :
En supposant que le vote blanc passe dans les mœurs, je suis certain qu’ils s’en trouveront pour inventer un "vote noir". Quand le vote blanc signifie qu'aucune des alternatives proposées ne me convient, le vote noir signifierait que l'organisation de ce vote lui-même est mal venue, c'est à dire que ce n’est pas la question qui n'a pas de réponse, mais qu’elle est elle même refusée, exemple ce n'est pas le moment de passer au vote sur ce thème par exemple ou que c'est un faux problème.
Page écrite le 12-10-2006
Dans les actions suivant les résultats des élections, l’état refuse de tenir compte des votes blancs et nuls probablement car il ne sait pas que faire de l’avis de ces citoyen qui refusent toutes les propositions soumises au vote. Il serait par exemple logique d’invalider l’élection dès que ce taux dépasse une valeur significative. Cela prouve que les choix proposés ou les modes d’élections ne sont pas suffisants.
Il y aurait une solution ;
Fonder un parti « blanc/nul » qui présente aux élections un candidat (tiré au sort par exemple) dont le programme est :
«Si je suis élu, je réorganise de nouvelles élections avec d’autres choix à proposés aux électeurs, ou un autre mode de scrutin».
Inconvénient, très difficile de faire financer ce genre de parti !
En supposant que le vote blanc passe dans les mœurs, je suis certain qu’ils s’en trouveront pour inventer un "vote noir". Quand le vote blanc signifie qu'aucune des alternatives proposées ne me convient, le vote noir signifierait que l'organisation de ce vote lui-même est mal venue, c'est à dire que ce n’est pas la question qui n'a pas de réponse, mais qu’elle est elle même refusée, exemple ce n'est pas le moment de passer au vote sur ce thème par exemple ou que c'est un faux problème.
Page écrite le 12-10-2006
Intervenant rien - le 05-04-2010 à 13-01
http://libragora.net/2010/03/a-votre-bon-vote/#comment-7112
tiens! on en discute là... si tu veux lacher ta com...
Intervenant Paganel - le 04-07-2010 à 00-25
Je verrais le vote noir comme le bulletin d'un candidat barré d'un grand trait diagonal qui indique que l'on considère comme plus important de dire qu'on ne veut absolument pas de lui plutôt que de s'exprimer sur ses concurrents, soit parce que pas un ne rachète l'autre, soit parce qu'on ne veut pas que sa voix s'aprpille à autre chose qu'à écarter ce candidat jugé nocif.
Après tout, a-t-on jamais vu quiconque prétendre conduire une voiture avec comme pédales juste un accélérateur (vote pour un candidat) et un débrayage (vote blanc) et pas de frein ? Mais elle se retrouverait vite dans le décor !
C'est d'ailleurs ce qui est en train de nous arriver. Et si le vote noir existait, nous n'aurions pas eu les deux seconds tours que nous savons en 2002 ni en 2007, où personne n'était content. Le vote noir a le mérite de barrer la route très sévèrement aux démagogues et de ne laisser passer que les candidats suffisamment consensuels.
Intervenant Paganel - le 04-07-2010 à 00-29
J'ajoute que les votes blancs ne sont à mon humble avis qu'un leurre mis en place volontairement : tant que les citoyens usent leurs forces à demander ce qui devrait être une évidence, ils ne proposent pas le mouvement suivant, seul vrai danger pour les partis : ceux-ci tirent en effet leur force, De Gaulle l'avait compris, de leur appareil leur permettant d'occulter à volonté tel ou tel candidat faisant de l'ombre à leur chef, et de procurer le maximum de notoriété à celui-ci.
La notorité, en effet, avec le votre traditionnel : elle ne peut qu'apporter des voix à des candidats, mais jamais lui en enlever : à tous les coups l'on gagne ! Le vote noir rétablirait une saine symétrie.
Intervenant aviseur - le 05-04-2012 à 20-12
Présidentielles et Législatives 2012 , dans l'isoloir, le seul choix réel : « voter blanc » ou « se suicider à la grecque », c’est votre choix unique ...
aviseurinternational.wordpress.com/2012/04/05/la-une-de-keg-des-unes-du-05042012-a-j-32-av-le-suicide-ultime-bulletin-de-vote/
cordialement
Aviseur
Intervenant Anonyme - le 07-01-2013 à 17-24
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