Il nest plus question de convaincre,
mais de vaincre, de réveiller lespérance :
je rêve pour cela dun bulletin de vote
qui naurait pas de nom mais serait une parole.
Comment avoir un autre choix que cette triste alternative : Zemour / Macron !
Sortir du piège médiatique électoral de l'extrème droite
Ce choix catastrophique Zemour/Macron nous est vendu comme inéluctable ! Tombés dans le piège de cette élection présidentielle formatée à coup de sondages et de medias aux mains des mêmes barons économiques, les partis se disputent le cheptel du reste des électeurs pas assez désabusés. Ils prétendent chacun être le meilleur rassembleur mais calculent combien après leur échec présidentiel logique, ils rafleront assez de voix pour financer leurs espérances législatives.
Mais beaucoup citoyens en ont assez de ces tambouilles électorales, indignés, nuits-debouts, gilets jaunes, abstentions…, de ces manifestations qui « font trois p’tit tour et puis s’en vont » après avoir consommé en vain des milliers d’heures de présence. Cette désespérance doit être entendue !
Les militants peuvent ciseler leurs plus beaux programmes, convaincus d’être les meilleurs, mais combien liront ces idéaux insipides et techniques qui ressassent à peu près les mêmes détails, alors que leur exigence d’union, comme leurs revendications se heurtent au mépris tactiques des chefs de partis.
Les abstentionnistes savent depuis longtemps que voter ne sert à rien, les promesses ne sont que mensonges publicitaires. Ils ne rigolent même plus des piques sournoises que s’échangent les leaders dans cette kermesse médiatique.
Ce n’est plus le bon berger qu’il faut remplacer, mais des barrières qu’il faut enfoncer. Il n’est plus question de choisir le meilleur bélier mais que tout le troupeau fasse son chemin. Oui pour cela nous n’avons ni l’argent, ni les lois, ni les médias, ni les sondages, ni la force publique, mais nous ne sommes pas nus : il nous reste le nombre, l’imagination, l’amour, l’humour !
Plutôt qu’être convaincus de notre impuissance pensez plutôt à « l’effet papillon »: Un tout petit évènement local peut avoir des répercussions mondiales !
Action : Vous tous citoyens, allez aux rencontres politiques mais au lieu de vous tourner face au podium, tournez vous face à vous-mêmes, et quand l’orateur parle « moi moi moi ! » ouvrez vos parapluies !
Il n’est plus question de convaincre, mais de vaincre, de réveiller l’espérance : je rêve pour cela d’un bulletin de vote qui n’aurait pas de nom mais serait une parole :
On pourrait l’appeler « Matribu » par exemple, rassemblant tous ceux qui luttent pour des services publics, contre les inégalités, les dettes, et surtout ce délire financier de possession et ses conséquences planétaires.
Pour cela nous avons la méthode : L’écologie, car ce n’est pas que la défense des petites fleurs et des petits oiseaux, c’est d’abord une science qui nous démontre l’efficacité de règles qui ont traversé mille millénaires : L’équilibre des échanges, l’adaptation, les contre-pouvoirs, la diversité, les écosystèmes locaux, l’économie de moyens, le recyclage, l’évolution, etc…
Nos moyens d’action existent : le Revenu citoyen, les référendums populaires, la reconstruction monétaire, les initiatives locales… Sans moyens ? Souvenez-vous que nos pères ont su créer la sécurité sociale dans une France ruinée ! Vouloir trouve ses propres moyens.
Accumulons toutes les mesures proposées dans les programmes des composantes de «Matribu », et s’il y a des divergences, pas grave ! Nous auront tout le loisir d’en débattre à l’assemblée nationale quand nous y seront représentés, ça tombe bien : elle sert à ça !
C’est vrai, il existe une constitution moribonde imposant ses règles, mais après tout, Sarkozy s’est bien fait élire sous un diminutif, alors, puisque le précédent existe, faisons élire un mouvement citoyen sous un nom fictif, un anonyme tiré au sort qui ne parlera jamais sous son nom, autant que la loi le permet, mais sous le nom de « Matribu ».
Messieurs les grands leaders politiques Pourquoi jouer ce défi ? Parce qu’il y a plus de bonheur à être second d’une équipe gagnante que premier, donc responsable, d’une équipe perdante.
Citoyens qui voulez corriger l’injustice de ce monde suicidaire pour enfin consacrer nos connaissances à réaliser un nouveau monde au lieu de ne penser qu’à en tirer du profit et des armes, changez de logiciel : penser aux autres donc à vous-mêmes oubliez qu’un autre puisse vous tirer d’affaire par sa compétence auto proclamée.
Et n’oubliez jamais que tout ce que nous avons de bien aujourd’hui est issu des utopies d’autrefois.
Intervenant Jacques Baulès - le 08-11-2021 à 13-59
Tu fourmilles d'idées et j'apprécie à sa juste valeur cette tentative pour (re)venir à une démocratie réelle dans une société plurielle et maintenant fragmentée! Le tirage au sort ne me pose pas le même problème que pour certains qui y voient le dessaisissement du "peuple", mais bien sur le processus: quelle instance tire au sort, sur quelle population (qui est inclus, qui est exclus), pour quelle durée et avec quels garde-fous?