Liberté ou sécurité, démocratie ou autorité,
chacun cherche son bonheur, mais où se cache-t-il ?
Notre système économique va imploser !
Liberté ou sécurité ?
Les hommes rêvent de sécurité, sauf que la sécurité se contente plus d’ériger des lois, des murs et des barbelés que de comprendre d’où vient l’insécurité. Dans les pays sécurisés, les droits de l’homme sont bafoués sous des régimes autoritaires et policiers.
Les hommes rêvent de liberté, sauf que la liberté est aussi ce qui permet aux plus retords d’entre eux d’exploiter les plus faibles. Dans les pays libéraux, les mafias se régalent et conquièrent des monopoles et s’approprient jusqu’aux états eux-mêmes.
C’est pour cela que la liberté et la sécurité sont les deux faces d’un même problème : Les hommes sont imparfaits et ne seront libres et en sécurité que lorsqu’ils seront capables de se gérer eux-mêmes, de se comporter correctement.
La première nécessité est donc de former des citoyens les plus civilisés possibles. Loin de ce que nous propose la télévision actuelle et les systèmes d’éducation en cours, qui privilégient la connaissance et la concurrence face aux autres, au lieu de transmettre l’éthique et l’attention par l’écoute des autres.
Alors pour que les hommes soient enfin heureux, il faut qu’ils apprennent à être libres c’est à dire responsables de leurs actes et altruistes au point de préférer aider les autres, quitte à se démunir soi-même.
Pour gérer leurs problèmes certains font le choix d’un grand chef, mais dès qu’ils en ont un, ils lui reprochent de ne pas être parfait et d’outrepasser ses prérogatives, on ne peut se soumettre à un chef et refuser de le laisser diriger même lorsqu’il ordonne quelque chose qui vous déplait.
Alors les hommes rêvent de démocratie, sauf que la démocratie donnant raison au plus grand nombre n’a jamais démontré que ce plus grand nombre avait forcément raison.
Le bonheur certains le recherche dans leur petit pré carré, en se protégeant des autres par tous les moyens possibles, « pour vivre heureux vivons caché », et leur monde se ratatine dans leurs habitudes comme s’il ne pouvait plus évoluer. Ils trouvent leur souffrance dans la différence, leur bonheur dans leurs certitudes.
D’autres cherchent le bonheur dans l’aventure, la confrontation avec les autres, « vouloir vivre, c’est risquer sa vie », ils trouvent leur souffrance dans l’ennui, leur bonheur dans l’imprévu.
Finalement vivre ensemble c’est gérer des problèmes, des engueulades interminables contre les choix débiles que proposent les autres.
Nous avons alors le choix :
- Faire taire l’un des protagonistes, par force, par loi, par rejet, voir par meurtre, mais cela ne résout rien car si ça se trouve c’est lui qui a raison et il ne sera plus là pour nous le démontrer et proposer sa solution.
- Sinon le laisser s’exprimer, quitte à rendre impossible toute décision. Mais peut-être est cela le plaisir de vivre : Exister par sa différence, faire grandir ses idées, se construire face aux arguments des autres.
Et si c’était aussi cela le vrai bonheur :
L’engueulade permanente mais avec tempérance entre personnes libres et altruistes.