De fausses économies utilisant l'apparence
Réflexions pour un projet de constitution
Réduire le nombre de tribunaux
L’état veut faire des économies et supprime par exemple des maternités et des tribunaux, mais est-ce vraiment une économie ?
Tous ces fonctionnaires qui seront mis à la retraite et non remplacés sont autant de postes économisés sur le budget de l’état, mais
c’est aussi beaucoup de postes en moins sur le marché du travail qui devront être pris en charge par les Assedic ou les RMI. C’est
aussi un travail accru dans les tribunaux existants nécessitant des embauches supplémentaires même si cela est en plus petit nombre
du fait d’une meilleure organisation (paraît-il) bien que cela ne soit pas prouvé.
Mais d’un autre coté, cela oblige tous les utilisateurs de ces services à des déplacements supplémentaires :
Les transports se traduiront aussi par des dépenses accrues pour les usagers, des taxes d’essence en plus pour l’état mais surtout
des frais en plus pour tous. Si la population dépense son temps et son argent en déplacement ce n’est pas ce qui fera mieux marcher
le pays ni le commerce. Ce qui est dépensé en essence brûlée ne l’est plus en biens de consommation.
Pour les maternités, est ce que le prix des transports sanitaires accrus du fait du manque d’infrastructures locales ne sera pas plus cher
que l’économie réalisée ? Ce n’est pas la même caisse d’accord, car ce sera à la sécurité sociale de payer, encore une fois cela devra
être payé par les cotisations, mais celles-ci rapportent de moins en moins car faire cadeau des cotisations aux marins pécheurs ou offrir
des remises sur les heures supplémentaires sont toutes des mesures qui augmentent encore son déficit déjà énorme, d’autant que
l’état paye de moins en moins sa propre part à cet organisme. Ces mesures et leurs conséquences nous mènent-elles aussi à une
impasse financière pour la sécurité sociale qui devrait être privatisée comme le souhaitent beaucoup de banques et d’assurances.
La carte de la France devient ainsi très inégalitaire, des zones vides et désertiques dépourvues d’infrastructures et de services publics
qui apparaîtront vite sous-développées et abandonnées, et des zones sur urbanisées avec tous les problèmes que cela engendre et
notamment des services publics déshumanisés à cause du volume des affaires à traiter.