Plan de le constitution :
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ce texte reste forcément incomplet
et
en cours d’écriture, il est sans arrêt modifié…
Plan de
cette proposition de constitution
Définitions
préalables
Préambule, Article,
Niveau d’écriture des lois en quatre parties, (Principes moraux ou droits, lois
constitutionnelles, lois organiques, lois d’application), démocratie,
représentation, élections, institution, état, gouvernement, pouvoir
indépendant, frontière, citoyen.
Préambule
Les droits de tous
Les droits de
l’environnement
Principes de base
Règles de base
Règles de
fonctionnement.
Lois
constitutionnelles
Nationalité
Institutions :
·
Parlement
assemblée nationale (législatif)
·
Sénat
·
Cours
des comptes
·
Présidence
Les conseils ou
pouvoirs ou compétences :
·
conseil
judiciaire
·
conseil
médiatique (culture instruction publique science et médias : logos)
·
conseil
économique
·
conseil
des ministres (exécutif)
Les conseils
fonctionnement général
Détails pour chaque
institution :
Rôle, mode de représentation,
financement, que contrôle –t-il ? Qui le contrôle ?
L’assemblée
nationale
Monnaie et Fiscalité
Contributions
sociales
Lois
organisationnelles
Découpage électoral
Les scrutins
Système de vote multi-nominal
Circonscription
Contrat électoral
Continuité
Fin de mandat
Eligibilité
Le référendum :
Référendums d’initiative populaire.
Scrutins populaire
/ professionnel. (représentations démocratiques pour les conseils)
Définitions
préalables
Définition
du préambule :
Principes
fondamentaux et règles morales qui sont à l’origine la justification de toutes
les lois.
Il
peut y être adjoint des textes annexes qui auront de fait le même statut que
les textes du préambule lui-même.
Aucun
de ces textes n’est censé être modifiable sans un accord unanime de tous les
citoyens acceptant cette constitution.
Ces
textes proposent un idéal de société que cette constitution se donne pour
objectif.
Définition
d’un article :
Un article est un texte court et clair visant à
préciser des éléments du préambule ou des articles précédents en vue de
permettre une application pratique concrète de ces éléments.
Définition
d’une loi :
Une loi est un
texte dont le but est de d’instituer des règles collectives dont le but est de
permettre d’atteindre les buts définis dans le préambule.
Une loi est un ou plusieurs articles formulant une
règle à appliquer dans un domaine précis (un champ d’application), justifiées
par des termes issus des lois précédentes.
Une loi doit préciser ses limites d’applications dans
l’espace et le temps.
Une loi doit inclure une procédure de contrôle de son
application décrivant les actions possibles en cas de non-application ou de
problèmes imprévus.
Une loi ne peut jamais distinguer un groupe
particuliers de citoyen sinon elle enfreint le principe d’égalité.
Il
est considéré quatre niveaux d’écriture :
- Les
principes moraux ou préambule
Considérés
comme universels, ces principes purement théoriques sont censés faire
l’unanimité des citoyens en décrivant comme hypothèse un idéal à atteindre pour
la vie en communauté. Ils ne sont révisables qu’à l’unanimité.
- Les lois
constitutionnelles
La
constitution est le recueil de l’ensemble de ces lois constitutionnelles
A priori
non modifiable, déclarée universelle prévu pour s’appliquer à tous ceux qui
l’acceptent dans son intégralité et sont donc déclarés citoyens de cette
constitution (acteurs). La nationalité étant l’appartenance à cette
constitution (statut).
Un citoyen
a le droit de participer à toutes les décisions soit directement soit par ses
représentants.
Un citoyen
déchu provisoirement de ses droits par viol d’un des articles de la
constitution ou pour problèmes psychologiques, peut garder la nationalité dans
cette constitution dans la mesure où il reconnait admettre ses lois.
Mais
la perfection n’existant pas : La constitution doit être révisable
pour
réviser une constitution il faut rassembler :
·
un constat de disfonctionnement
·
un choix entre plusieurs
propositions alternatives pour cette révision
·
une très grande majorité des
citoyens approuvant l’une des propositions
Si cette
révision risque de générer des exclus ceux ci doivent avoir un droit d’expression,
et un droit juridique pour éventuellement contrarier cette révision.
Ceux qui sont
exclu de la constitution ou qui la refusent sont déclaré « étranger »,
ou « problèmes psychologiques » ou « hors la loi » la
constitution doit expliciter ses actions vis à vis d’eux : rejet, soins ou
sanction.
- Les lois
organisationnelles ou organiques
Ces lois déinissent
les modalités d’organisation des lois constitutionnelles. Elle s’applique à
définir des règlements de fonctionnement, elles sont soumises à l’expérimentation
des faits et peuvent être révisées dès qu’un disfonctionnement se produit ou
qu’une amélioration est envisageable.
Elles ne
font pas partie de la constitution proprement dite, mais peuvent y être
mentionnées à titre d’exemple provisoire d’application.
Leur
modification ne se fait qu’à la majorité par choix entre plusieurs propositions
alternatives.
- Les lois
d’application ou ordinaires
Ces lois
sont chargées des modalités concrètes et réelles de la mise en œuvre des lois
organisationnelles. Elle s’applique à définir des actions concrètes, précises
et chiffrées, elles sont révisables ou promulguées par le ministère du
gouvernement compétent sur leur sujet dès qu’un disfonctionnement se produit ou
qu’une amélioration est envisageable.
Elles ne
font pas partie de la constitution proprement dite, et n’y sont pas
mentionnées.
Leur
rédaction ou modification se fait qu’à la majorité.
- Règle
d’écriture
Chaque
nouvelle loi écrite se doit tenter de remplacer des lois précédentes ou
chercher à limiter sa complexité pour éviter une inflation du nombre de loi et
éviter que le corpus législatif en deviennent trop illisible.
La démocratie
Ethymologiquement, Gouvernement du peuple par le
peuple. Plus concrètement régime dans lequel tous les citoyens possèdent à
l'égard des décisions un droit de participation (vote) et un droit de
contestation (liberté d'opposition). Son but est la qualité de vie maximale
pour tous ses membres sans exception privilégiant une vision à long terme..
Représentation
La gestion d’un pays étant complexe, des représentants
ou élus sont censés décider des meilleures actions à mener en fonction des
demandes exprimées par leurs électeurs au bénéfice du plus grand nombre.
Ces représentants rassemblent et synthétisent les
souhaits d’un groupe de citoyens plutôt d’accords majoritairement sur un même
projet.
Leur devoir est de rendre compte de leurs actions
auprès de leurs électeurs, et de respecter le mandat conclu avec ceux-ci. Son
mandat prenant fin dès que la représentation proposée arrive à son terme ou que
la représentation demandée n’a pas été manifestement respectée.
Elections
Mode de désignation par un groupe donné, d’une personne
(ou groupe de personnes) qui sera le représentant des électeurs. Ils acceptent
malgré leurs divergences de confier à ce représentant la possibilité de décider
en leur nom au cours du mandat qui lui a été confié sur les engagements qu’il a
donné avant d’être élu.
L’élu est la personne représentative du plus grand
nombre mais il se doit de tenir compte des demandes de tout le groupe qu’il
représente, à l’exclusion d’autres demandes ou influences externes au groupe
qu’il représente.
Une élection se doit de favoriser le consensus vers
celui qui rassemble le plus grand nombre d’opinions favorables.
Les discours d’un élu faites avant les élections sont
considérées comme des engagements contractuels, dont il est responsable
juridiquement, avec possibilités de sanctions sur ses biens propres en cas de
manquement.
Institution :
Une institution est un représentant ou un ensemble de
représentants élus par la population ou d’autres représentants, organisé en une
structure ayant un but précis d’action et un champ d’application défini et
limité.
Une institution doit comprendre un système de
représentation démocratique (comment sont choisi ses acteurs) un rôle (quelles
compétences lui sont dévolues) un contrôle (qui vérifie la légalité de son
action) comprenant une définition des possibilités d’action ou même de
sanctions au cas où le contrôle constaterait une anomalie.
L’Etat
C’est l’ensemble des citoyens et nationaux, de leurs
représentants et des institutions qui le composent ainsi que de toutes leurs
propriétés mobilières ou immobilières.
L’Etat
inclu tout ce qui est sous la réglementation de la constitution.
Le gouvernement
C’est l’ensemble des institutions et des représentants
mis en place pour un temps et un projet défini, par les citoyens pour organiser
tous les aspects de leur vie en collectivité.
Pouvoir indépendant
Une institution est dite indépendante lorsqu’elle peut
générer ses propres règles internes de fonctionnement et ses propres lois sans
en référer à une autre institution dans la mesure où le but qui lui est assigné
est atteint sans entrer en conflit avec les préambules et lois
constitutionnelles.
Le contrôle d’une institution indépendante par une
autre institution ne porte que sur les buts ou les infractions aux principes et
lois constitutionnelles.
Frontière
Limite théorique entre ceux qui respectent cette
constitution et ceux qui ne veulent pas en dépendre. Ces derniers sont
considérés comme étrangers, mais cette constitution leur accorde dans ses
principes les mêmes droits qu’à ses citoyens autant que possible.
L’absence de leur participation à cette constitution ne
leur permettant pas de bénéficier automatiquement des avantages éventuellement
accordées aux citoyens notamment le droit de vote ou les avantages sociaux.
Citoyen
Sont considérés comme citoyen tous ceux qui ont montré
avoir connaissance des éléments essentiels cette constitution et s’engagent à
la respecter.
Pouvoir
Le terme « pouvoir » est conservé pour une
meilleure compréhension par rapport aux institutions actuelles mais il doit
être entendu comme le mot « conseil » (comme conseil des ministres)
ou mieux encore « compétence » pour signifier le rôle de l’instance
décrite qui n’a de pouvoir de décision que dans son domaine d’activité.
Fin des définitions…
Préambule
Droits de
l’homme
Version originale
Article premier
- Les hommes et femmes naissent et demeurent libres et égaux en droits et en
devoirs. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité
commune
Article 2 - Le
but de toute association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la
sûreté et la résistance à l'oppression.
Article 3 - Le
principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul
corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 4 - La
liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi,
l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui
assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.
Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5 - La
loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce
qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être
contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Article 6 - La
loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de
concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit
être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les
citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités,
places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que
celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7 - Nul
homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la
loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient,
exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais
tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se
rend coupable par la résistance.
Article 8 - La
loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et
nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée
antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9 - Tout
homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il
est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire
pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10 - Nul
ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur
manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Article 11 - La
libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés
par la loi.
Article 12 - La
garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ;
cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité
particulière de ceux à qui elle est confiée.
Article 13 -
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration,
une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie
entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14 - Les
citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants,
la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en
suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et
la durée.
Article 15 - La
société a le droit de demander compte à tout agent public de son
administration.
Article 16 -
Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la
séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Article 17 - La propriété étant
un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la
nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la
condition d'une juste et préalable indemnité.
La lecture me pousse à faire ces
observations
J’aurais préféré
inverser les articles 16 et 17 car l’article 16 pour moi sonne comme une
conclusion.
J’avais voulu insérer
cet article : « La constitution garanti la liberté à tout
individu sain d’esprit de disposer de son corps et de prendre les risques qu’il
souhaite» Mais je me rends compte que
l’article 4 suffit.
Question :
faut-il prévoir une limite ? par exemple
« dans la limite où ces risques n’entraînent pas de dommages non
acceptés par ses compatriotes ». (Application :
sports extrêmes sous réserve de l’acceptation du risque par les sauveteurs
éventuels).
Autre
question : La constitution
reconnaît-elle le droit au suicide à tout citoyen sain d’esprit. (Application : eutanasie volontaire)
J’avais
initialement prévu ceci « La propriété est aussi un devoir, et ne peut
rester inutilisée quand d’autres en aurait l’usage ou non entretenue en état
pour le bien des générations futures.» mais ceci est un devoir et pas un
droit, donc ceci dépend plutôt d’une loi que d’un préambule.
L’expression
« nul ne peut en être privé » devrait signifier que quiconque
s’approprie plus que ce dont il a besoin au détriment des autres est un abus de
propriété que la loi doit sanctionner.
J’aurais
aussi voulu remplacer les formules limitant un article par la loi car cette
déclaration étant le fondement des lois, et une loi n’en étant qu’une
conséquence. I y a un illogisme entre cette déclaration et une loi qui pourrait
en contredire son contenu.
En
lisant cette déclaration avec le regard de l’écologie ou aux autres êtres
vivants il apparait un manque évident dans ce texte qui ne gère que les
rapports des hommes entre eux.
Conclusion
je reconnais que mon idée initiale de retoucher la déclaration des droits de
l’homme est inutile. La mention de cette déclaration est historiquement
nécessaire mais conscient de ses faiblesses, elle doit être complétée par les
apports suivant :
Compléments
(inspirés de la constitution française 1946)
Tout homme
persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur
les territoires de la République.
Chacun a le
devoir de travailler ou de se rendre utile aux autres et le droit d'obtenir un
emploi ou de créer son activité dans le respect des principes et des lois.
Nul ne peut être
lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses
opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut
défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au
syndicat de son choix. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le
réglementent. Tout travailleur participe, directement ou par l'intermédiaire de
représentants élus, à la détermination collective des conditions de travail
ainsi qu'à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute
entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service
public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la
collectivité.
La constitution
assure à l'individu et à ses proches les conditions nécessaires à leur
bien-être et leur choix de vie dans le respect des principes de la
constitution.
La constitution
garantit à tous, notamment à l'enfant, aux parents et aux vieux travailleurs,
la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique,
se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la
collectivité le respect et des moyens convenables d'existence.
La constitution
proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui
résultent des calamités nationales.
La constitution
garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la
formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement
public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.
La
constitution, se conforme aux règles du droit public international, conformes
avec ses propres principes moraux. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des
vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun
autre pays ou population.
Le constitution a pour vocation de faire
le nécessaire à l'organisation et à la
défense de la paix avec tous les peuples dans l'égalité des droits et des
devoirs, sans distinction de race ni de religion en leur permettant de
s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ;
écartant tout système de colonisation.
La peine de mort est bannie.
L’action de guerre ou la violence ne sont
tolérés qu’en cas de légitime défense et en dernier recours lorsque toutes les
autres solutions ont été épuisées.
La
vie ne pouvant exister sans le respect de son environnement
il
est adopté cette charte de l’environnement :
Charte
sur l’environnement (retouchée)
Les peuples considérant :
·
Que les
ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de
l'humanité ;
·
Que l'avenir et
l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
·
Que
l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
·
Que l'homme
exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre
évolution ;
·
Que la diversité
biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines
sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par
l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
·
Que la
préservation de l'environnement doit être recherchée comme préalable et fondation pour tous les
autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
·
Qu'afin
d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins
du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et
des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;
Proclame :
·
Article 1er. -
Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la
santé.
·
Article 2. -
Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à
l'amélioration de l'environnement.
·
Article 3. -
Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les
atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en corriger les conséquences.
·
Article 4. -
Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à
l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
·
Article 5. -
Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des
connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible
l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe
de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de
procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures nécessaires pour parer à la réalisation du
dommage.
·
Article 6. - Les
politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet,
elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, base nécessaire pour le développement
économique et le progrès social.
·
Article 7. -
Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la
loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les
autorités publiques et privées et de participer à l'élaboration des décisions
publiques incluant les autorisations accordées au secteur privé,
ayant une incidence sur l'environnement.
·
Article 8. -
L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice
des droits et devoirs définis par la présente Charte.
·
Article 9. - La
recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à
la mise en valeur de l'environnement.
·
Article 10. - La
présente Charte inspire engage l'action de cette constitution.
Fin du préambule
Principes moraux
fondamentaux :
·
Principe
1 : Nous ne sommes pas maîtres de notre planète, nous ne faisons que
l’emprunter aux générations futures. Par conséquence la propriété est un droit
mais aussi un devoir, et ne peut rester inutilisée quand d’autres en aurait
l’usage ou non entretenue en état pour le bien des générations futures.
- Principe 2 : Chacun construit
sa liberté par celle qu'il accorde aux autres
- Principe 3 : La force de
la communauté se mesure au bien-être du plus faible de tous ses membres.
- Principe 4 : La devise :
Liberté égalité fraternité, chacun de ces termes ne pouvant être dissocié
des deux autres.
·
Principe
5 : Le principe de laïcité et la liberté de conscience, avec la séparation
entre toutes religions ou philosophies et l’état
Règles de base de rédaction des lois :
·
Il n'existe pas
de droit sans devoir, mais c’est parce qu’on a des droits que nous avons le
devoir de les faire respecter. Un devoir ne prime jamais sur un droit.
·
Il n'existe pas
de risque sans compensation,
·
Il n'existe pas
de décision sans justification,
·
Il n'existe pas
d'action sans contrôle...
·
Autant que
possible une loi se doit d’être simple et claire et surtout applicable à tous
les citoyens, donc ne jamais s’appliquer à un groupe particulier de citoyens..
Règle de fonctionnement :
1 - Les rapports
entre les institutions, les individus, les entreprises, les associations,
syndicats etc… sont tous régis sur le principe d’un contrat
associant au moins trois acteurs : Deux parties et un arbitre reconnu par les
deux parties.
2 - Toutes lois
ou décisions doivent toujours être formulées afin d’éviter
de générer toute discontinuités. (pas d’effet de seuil ou de
discrimination ou de limite territoriale)
3 – L’Etat est
construit sur La séparation de cinq pouvoirs :
Judiciaire, Législatif, Exécutif, Economique, Médiatique. Ce principe de cinq
pouvoir indépendants doit être appliqué y compris au sein de chaque institution
de l’Etat ou de ses collectivtés.
La laïcité
instaurant une indépendance des philosophies et religions par rapport à l’état
conduit à créer une indépendance des outils de dialogues de culture et
d’éducation par rapport aux autres pouvoirs de l’état : le pouvoir
médiatique (logos)
L’économie (entreprises
banques) se doit de répondre aux trois exigences internes de liberté d’égalité
et de fraternité tout en respectant la charte sur l’environnement. Mais comme elle
dialogue avec d’autres pays construits sur d’autres constitutions, Il devient
nécessaire qu’elle soit séparée des autres pouvoirs mais contrôlée par eux, afin
de ne pas devenir un moyen de pression les détournant de leurs vocations
initiales.
Fin des
textes du préambule
CONSTITUTION
UNIVERSELLE
Les citoyens
- conscients
de leur responsabilité envers la planète,
- résolus
à construire leur alliance en société pour vivre en toute sérénité,
- souhaitant
renforcer la liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix, dans un
esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
- déterminés
à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité,
- conscients
des acquis communs et de leur devoir d'assumer leurs responsabilités
envers les générations futures,
- sachant
que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté
se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
s’engagent à
connaître, transmettre et faire respecter cette Constitution:
Lois constitutionnelles
A partir des
principes formulés par le préambule, cette constitution défini la règle du jeu
devant permettre la mise en place d’un gouvernement par le peuple pour le bien du
peuple et des autres peuples y compris
ceux qui n’ont pas voulu cette constitution.
Le but de ce
gouvernement est de choisir les actions à entreprendre pour résoudre les
problèmes éventuels sans devenir un problème lui –même.
La nationalité
Sont considérés
comme « nationaux » de cette constitution toute personne qui
Sait comprendre couramment au
moins une des langues dans laquelle est rédigée la constitution.
Ayant pris connaissance de toute
cette constitution, a déclaré accepter de suivre tous ses articles.
Ayant reconnu la légitimité des
institutions qui en découlent, a accepté de respecter leurs lois.
L’étranger
demandant à être intégré ou l’enfant qui veut devenir adulte doivent remplir
ces conditions, indépendamment de toutes autres conditions (âge ou origine), il
acquiert ainsi par serment lors d’une
cérémonie solennelle la totale citoyenneté donc le droit d’avoir un compte
bancaire, celui de travailler, de créer son entreprise, de voter, de s’exprimer
librement, il devient responsable de
tous ses actes et donc a le droit d’être jugé et puni en cas d’infraction, les
droits civiques, le consentement sexuel, le droit d’indépendance vis-à-vis de
sa famille, le droit de voyager librement, etc…
Tous
les nationaux qui n’ont pas enfreint ce serment sont considérés comme
« citoyens » nantis de tous leurs droits civiques.
Quand un citoyen
enfreint ce serment la justice doit le punir en l’excluant éventuellement de
ses droits civiques ou de sa liberté de circuler. Mais la justice doit aussi
considérer que la perfection n’étant qu’un idéal, une loi pouvant se trouver
imparfaite et conduire à un refus d’obéissance ou une incapacité de faire
autrement de la part d’un citoyen pour raison morale justifiée en accord avec
les préambules, et dans ce cas la justice doit pouvoir proposer au parlement
une amélioration de l’imperfection de la loi ayant provoqué cette déviance.
Les institutions :
Rappel : L’Etat
lui-même mais aussi dans le fonctionnement de chaque structure de l’Etat
l’organisation se fait sur cinq pouvoirs indépendants : Avoir une idée
(pouvoir médiatique ou logos) décider de l’appliquer pouvoir législatif,
s’organiser pouvoir exécutif, se mettre au travail pouvoir économique et juger
du résultat pouvoir judiciaire.
Le pouvoir législatif est le parlement (chambre des députés) chargé de la
rédaction des lois, des choix de politique internationale, des choix
budgétaires, de la mise en place des procédures électives.
Un sénat chargé de valider la
compatibilité des lois avec la constitution et de leurs cohérences avec les
autres lois existantes. Il contrôle le respect des pratiques parlementaire de
la chambre des députés. Il peut proposer de nouvelles lois.
Une cour des comptes chargée de contrôler
techniquement le budget voté par le parlement et valider son équilibre.
Un pouvoir judiciaire chargé de
l’organisation et de la déontologie de la profession. Il est l’arbitre des
différents entres les institutions, il contrôle la légalité des procédures
électives, il s’appuie via le gouvernement et ses forces de polices pour faire
exécuter ses jugements. Il organise le corps juridique de l’Etat avec trois
objectifs de même importance : Réduire l’impact négatif des déviances et
infraction vis ç vis de la société. Veiller à la réinsertion des délinquants
par des actions professionnelles psychologiques et éducative. Renvoyer à
l’assembler la critique des lois dont l’imperfection a pu conduire à
l’apparition de ces déviances.
Un pouvoir médiatique qui rassemble
l’instruction publique, les médias publics, la recherche scientifique et
l’expression artistique te culturelle. Il est chargé de l’organisation et de la
déontologie de ces professions. Il est chargé de la formation et de l’’information,
des choix pédagogiques, est de la liberté des actions culturelles. Il est
l’apporteur d’idée pour le gouvernement et ses services publics pour proposer des
orientations. Comme l’idée nouvelle est toujours minoritaire il ne fonctionne
pas sur le principe de la majorité. Il est l’imagination de l’Etat (brain
storming) et un pédagogue des citoyens.
Un pouvoir économique chargé de l’organisation
et de la déontologie des acteurs économiques. Son but est de satisfaire les
besoins de tous en suivant les choix programmatique prioritaires de l’assemblée
nationale par l’organisation du travail et des échanges internes et externe au
pays dans le respect de tous les principes de la constitution. Il a la liberté
de son action mais pas celle de ses buts. Il veille d’abord à l’utilité des
entreprises en priorité avant leur rentabilité.
Un conseil des ministres
chargé de veiller à la bonne application des lois, à l’organisation des
structures nécessaires au choix des compétences pour contrôler cette
application. Il réalise l’organisation matérielle les grands corps d’état et
les services publics et gère les rapports avec les autres pays par l’intermédiaire
d’un corps diplomatique suivant les directives législatives, judiciaires,
médiatiques et économiques proposé par les institutions compétentes.
Un président élu au suffrage
universel, (voir modalités de scrutins) chargé de représenter l’ensemble de
tous les citoyens, il est chargé d’organiser l’exécutif et de faire appliquer
les lois et décisions du parlement et des conseils. Il propose chacun des
ministres pouvant être individuellement récusé par le parlement. Il n’est que
le porte parole de l’ensemble des citoyens en exprimant ses orientations
morales et ses priorités d’actions. IL signe les traités avec les autres pays
qu’après décision du pouvoir législatif.
Les
pouvoirs (Le terme de compétences serait plus approprié)
Chaque pouvoir (législatif,
économique, judiciaire, médiatique) est composé de deux parties : L’une
élue pour partie par les citoyens (suffrage universel) et l’autre pour la
nécessité des compétences techniques (suffrage professionnel). Cette proportion :
élus populaires/élus professionnel est fixée par le parlement.
Dans leurs
domaines de compétence les conseils peuvent faire des propositions de lois au
parlement et faire appliquer leurs décisions par l’intermédiaire du
gouvernement.
Suivant la
seconde règle de fonctionnement et afin de préserver une certaine continuité de
son action toutes les institutions sont renouvelées de façon continue chaque
représentant étant individuellement élu en fin de son propre mandat, en cas
d’incapacité ou en cas de rupture du respect du mandat constaté par ses
électeurs.
Chaque candidat à
un poste défini ses buts et ses idées et les moyens qu’il veut mettre en œuvre,
le délai qu’il considère nécessaire pour accomplir son projet. A la fin de ce
délai son poste est renouvelé par une nouvelle élection où il peut éventuellement
candidater de nouveau.
Le parlement ou
toute autre structure représentative n’est jamais élu en une seule fois
collectivement, assurant une continuité par une évolution progressive de sa
composition chaque élu étant progressivement remplacé quand il a terminé le
délai annoncé dans son mandat ou a été récusé quelle que soit la durée
proposée.
Chacune de ces
élections étant de préférence fixée à des dates différentes.
(voir plus loin
le mode d’élection)
C’est cette forme
d’élection permanente qui pourra éviter toute rupture ou crise parlementaire
par un changement brutal de majorité qui souvent conduit les uns à détruire le
travail des autres..
L’initiative
des lois
Une
loi peut-être proposé
·
par
le pouvoir médiatique,
·
par
un référendum issu d’une initiative citoyenne ou un collectif reconnu.
·
par
des élus au parlement
·
par
le pouvoir exécutif que si cela concerne l’organisation interne de l’état ou sa
défense
·
par
le pouvoir économique que si cela concerne la gestion des affaires.
Une
amélioration d’une loi existante peut-être proposée par le pouvoir judiciaire.
Une
loi ne peut jamais être proposée par un élu, sa famille élargie ou une instance
à laquelle il participe à qui bénéficierait de cette loi.
L’assemblée
nationale
L’article six des
droits de l’homme défini que la loi est l’expression des citoyens par
l’intermédiaire de ses représentants. Ses représentants se réunissent dans une
institution : L’assemblée nationale.
Son rôle :
Cette assemblée est chargée de la rédaction des lois organisationnelles et des
lois d’applications dans le respect de la constitution.
Elle est
également chargée d’établir les options budgétaires dans le strict respect de
la justesse de comptes. Pour respecter le principe numéro un de la constitution
et afin de ne jamais grever les possibilités des générations futures, cette
assemblée s’interdit d’emprunter ou de proposer un budget en déficit. Si les
recettes sont inférieures aux prévisions, les dépenses doivent obligatoirement
être corrigées en conséquence.
Le parlement
défini les règles de fiscalité.
Contrôle :
Elle est contrôlée par l’ensemble des citoyens qui peuvent retirer leur mandat
à ceux des représentants qui ne respectent pas leurs engagements électoraux.
Il est également
contrôlé par le sénat pour le respect de la constitution et la cohérence
juridique et technique des lois.
Il est aussi
contrôlé par la cours des comptes pour les aspects budgétaires.
Ces contrôles
peuvent-être imposés par voie judiciaire avec l’assistance des forces de police.
Le mode de
scrutin et le découpage électoral est d’ordre organisationnel. Contrôlé par le
scrutin populaire et par le système médiatique (transparence nécessaire).
Les citoyens sont libres de s’organiser en
associations, quartiers, partis ou syndicats.
Une nouvelle loi
ne peut être proposée que
·
s’il est fait état d’un
dysfonctionnement constaté d’une loi précédente,
·
une activité nouvelle ou un fait
nouveau nécessite une nouvelle loi pour l’organiser.
Ne pouvant être
juge et parti, le parlement ne peut proposer des lois pour lui-même que s’il
recourt au suffrage universel ou référendum pour les promulguer.
Une loi votée
devenant une règle pour tous, ne peut être dénommée du nom de son auteur ou du
groupe qui l’a proposée.
L’émission
monétaire
La valeur de la
monnaie est garantie par l’Etat donc il est le seul qui peut décider de
l’émission monétaire, des dévaluations, ou réévaluations, les banques n’étant
chargé seulement que de sa gestion.
Les taux de
crédits sont encadrés par l’Etat en tenant compte des avis et conseils des
établissements bancaires.
L’Etat doit
réaliser toutes modifications que par une progressivité dans un délai annoncé
lors de la décision.
L’Etat devra
progressivement passer à une monnaie démocratique et sociale qui s’autorégule
en fonction des évènements économiques mesurés par les échanges monétaires
suivant des règles connues de tous.
Cette monnaie à
terme assure par son fonctionnement la solidarité et le revenu de base accordé
à tous les citoyens.
Cependant tout ou
une partie de ce revenu de base peut-être versée à l’établissement prenant en
charge la personne non autonome.
Fiscalité
Les revenus du
gouvernement sont assurés par la fiscalité, (taxes et contributions), et par
les revenus des services publics.
Aucune taxe ne
peut-être mise en place sans un stricte contrôle du rapport entre son coût de
gestion, par l’état et les contributeurs, et son rapport effectif. (Si le coût
social d’une taxe : coût de gestion supporté par l’état et le
contribuable, est supérieur à ce que ce qu’elle rapporte, celle taxe est
automatiquement supprimée)
La fiscalité de
l’état se limite à l’impôt sur le revenu des particuliers et des entreprises, à
la TVA (récupérable par les entreprises), et les taxes éventuelles sur les
échanges internationaux.
La fiscalité peut
remplacer tous ces prélèvements par une taxe appliquée à toutes les écritures
bancaires quelle qu’elles soient.TEB
(prélèvement des revenus de l’Etat sur les mouvements monétaires).
Les fiscalités
des différents niveaux d’organisation du territoire, (régions communes, etc…),
sont définies par les instances compétentes, à trois conditions :
respecter les règles constitutionnelles d’égalité, respecter les lois de la
démocratie, ne jamais rien prélever de façon à freiner le travail lui même et
la production de richesses.
Contributions
sociales
Si la TEB n’est
pas appliquée, toutes les contributions sociales et la solidarité sont
alimentées par une taxe à la consommation (la TAC non récupérable) prélevée
soit sur les facturations de bines et de services, sinon ces contributions
sociales sont alimentées par la taxe sur tous les mouvements bancaires.
La gestion de ces
contributions sociales est confiée à des organismes Paritaires constitués
d’élus professionnels & populaires, responsables personnellement sur leurs
propres biens des dérives éventuellement constatées par la cours des comptes.
Le recours au
crédit est strictement interdit à ces organismes. Un fond de sécurité fixé
démocratiquement devra être institué pour pallier à des catastrophes
exceptionnelles (épidémies, catastrophes naturelles).
Chaque citoyen
reçoit de la part de l’état une allocation de vie, de sa naissance à sa mort,
dont il est le destinataire et à le libre usage sauf si une institution privée
ou public est conduite à le prendre en charge. (hospice, système pénitentiaire,
etc..) Dans ce cas cette allocation est versée directement à ces organismes en
totalité ou en partie suivant des règles fixée par la loi dans le respect des
principes de base de la constitution.
Le
pouvoir judiciaire
Le pouvoir
judiciaire a pour devoir d’assurer à tous la protection et la garantie de la
loi, par un traitement égal devant la loi ou l’action administrative.
La loi pouvant
prévoir des dispositions particulière pour le bien être, la protection ou
l’amélioration des conditions de membres de catégories défavorisées, ou des
habitants de zones moins développées ne doit pas définir un groupe particulier
de population sou peine de générer une inégalité devant la loi. Elle doit donc définir des droits applicables à tous.
Ainsi si un quartier est particulièrement défavorisé la loi va devoir dire que
chacun a droit à tel minimum de qualité de vie où qu’il soit donc ce quartier
devra alors recevoir ce qui lui permettra le retour à une égalité de
traitement.
La garantie de la
loi comprend en particulier les dispositions suivantes : (inspiration
de la constitution de Vanuatu).
a) toute personne accusée d’un délit doit
être entendue équitablement, dans un délai raisonnable, par un tribunal
indépendant et impartial, et a droit à l’assistance d’un avocat en cas
d’accusation grave.
b) toute personne, tant que sa culpabilité
n’a pas été reconnue par un Tribunal, est présumée innocente.
c) toute personne accusée doit être avisée
dans les meilleurs délais et dans une langue qu’elle comprend, des chefs
d’accusation à son encontre.
d) si l’accusé ne comprend pas la langue, il
doit lui être fourni un interprète neutre tout au long de la procédure ;
e) un accusé ne peut être jugé en son
absence, sauf s’il y consent ou s’il rend impossible, par son fait, que le
Tribunal puisse siéger en sa présence.
f) nul ne peut être condamné pour un acte ou
une omission qui ne constitue pas, au moment des faits, une infraction prévue
et punie par une loi écrite ou coutumière. Aucune rétroactivité des lois.
g) nulle personne ne sera sanctionnée d’une
peine supérieure à celle en vigueur à la date de l’infraction.
h) toute personne pardonnée ou jugée et
condamnée ou acquittée ne peut être jugée de nouveau pour le même délit ou pour
les mêmes faits délictueux sauf en cas de faits nouveaux ou d’informations
nouvelles réellement constatés.
1) Quiconque estime que l’un quelconque des
droits que lui garantit la Constitution a été, ou risque d’être enfreint, peut,
indépendamment de tout autre recours légal possible, saisir le pouvoir
judiciaire pour qu’il fasse respecter ce droit.
2) Le pouvoir judiciaire peut faire toutes
injonctions, délivrer toutes assignations et prendre toutes dispositions qu’il
estime appropriées pour assurer le respect du droit, y compris le paiement de
dommages et intérêts.
Celui qui a se déclare citoyen ayant
juré de respecter la constitution, se retrouve par conséquent «parjure» s’il ne
respecte pas une loi issue des institutions de cette constitution sauf s’il
peut faire démontrer une défaillance de la loi et cela doit conduire à
améliorer cette loi.
Dans ce cas en attendant cette
amélioration, le conseil judiciaire pallie provisoirement en interprétant la
loi par une jurisprudence
Il doit suggérer au législatif
une amélioration de la loi
Le conseil judiciaire doit imposer à
toute action de justice de remplir ces quatre objectifs :
·
Protéger
la société ou les plaignants des individus enfreignant ses lois
·
Obtenir
réparation du préjudice pour celui qui l’a subit.
·
Punir
le fautif pour lui faire prendre conscience de son infraction
·
Proposer
une solution pour permettre au fautif une réinsertion dans un comportement
socialement acceptable.
L’abus
de recours à la justice doit être sanctionné de même que l’abus d’arguties
juridiques…
La
médiation pré-judiciaire doit être favorisée, plaider coupable ou entente sur
une réparation des délits.
L’égalité
devant la justice doit être favorisée par une évolution vers la gratuité du
service judiciaire considérée comme service public.
Un
service public d’avocats fonctionnaires complétant celui des avocats privés.
Le judiciaire peut proposer à
l’assemblée nationale à l’exécutif et au sénat de récuser un élu en cas de disfonctionnement contraire aux
principes de la constitution.
Les services de polices organisés
matériellement par le parlement et le conseil des ministres sont
prioritairement aux ordres du conseil judiciaire.
Si le conseil judiciaire devenait
lui-même parjure face à la constitution, le parlement peut dissoudre le conseil
judiciaire.
Dans le cas limite d’un différent
insoluble entre ces deux assemblées, le conseil médiatique sera considéré comme
seul arbitre, et pourra proposer un recours à de nouvelles élections.
Le
conseil économique
Le but de
l’économie est de garantir à tous les droits prévus par la constitution
(nourriture, sécurité santé, éducation, culture, environnement et respect). La priorité
de l’économie est d’assurer l’équilibre des échanges afin de permettre leur
pérennité.
Son rôle est de
définir les buts confiés aux entreprises, il agit pour cela en définissant les
règles de comptabilité, en grevant ou subventionnant les entreprises par
rapport aux buts fixés. Il défini les règles applicables pour les contrats de
travail, les règles sanitaires, la sécurité, les types d’entreprises.
La priorité tant
donné à l’utilisé réelle de l’entreprise au bien être collectif avant même sa
propre rentabilité. Le but de l’entreprise est d’équilibrer ses comptes et de
satisfaire tous ses acteurs : propriétaires, salariés, clients
fournisseurs, ne pas gêner ses voisins (pollution nuisances).
L’économie doit
respecter le devise de la constitution :
- La
liberté à Vers l’indépendance économique.
Respecter l’équilibre des échanges, satisfaire les besoins matériels pour
tous.
- La
fraternité à Vers la ligne d’utilité sociale
dans la comptabilité des entreprises
- L’égalité
à Vers les services sociaux
Le parlement est
garant de la santé publique, le recouvrement des fonds sociaux est de son
ressort, il use de la fiscalité pour prélever le nécessaire au financement des
services sociaux.
La santé publique
dépend d’un conseil de la santé publique sous-traitance du pouvoir économique, définissant
les orientations les priorités et la déontologie. Il n’a pas de directive à
imposer au corps médical il ne s’occupe que de son organisation et de sa
formation. Il contrôle la qualité technique des médicaments ou pratiques
médicales et la modération de leurs prix. Il organise la couverture médicale du
pays assurant un égalité quelle que soi la région.
Si le pouvoir économique
ne respecte pas les demandes et les lois du parlement il peut être apporté une
dissolution de ses instances dirigeantes.
L’action
internationale de l’économie doit respecter sans les contredire les choix de
politique internationale du gouvernement, par exemple favoriser l’assistance ou
respecter le refus de commercer avec un autre pays.
Les comptes de
l’entreprise doivent tenir compte des critères suivants :
- Qualité et pérennité de ses
produits ou services
- Création d’emplois directs et
indirects et qualité des conditions de travail.
- Qualité de l’impact de
l’entreprise sur l’environnement.
Le
pouvoir médiatique
Comme tout
pouvoir il s’organise suivant la séparation en cinq rôles :
Ce pouvoir
s’occupe de financer (partie économique interne) et d’organiser l’instruction
publique (partie exécutif interne) et ses contenus pédagogiques et méthodes (partie
médiatique interne), en tenant compte des propositions des autres pouvoirs. Il
assume la création d’une cellule déontologique qui évalue les résultats
scolaires et universitaires. (partie judiciaire interne)
Les méthodes
éducatives et leurs équipes sont fixées par le système médiatique. Une méthode
doit toujours être proposée avec des délais et sa procédure d’évaluation des
résultats.
Seule
l’évaluation des examens est organisée et mesurée par le système exécutif afin
d’accorder des diplômes reconnus et égalitaires quelques soit les méthodes
d’éducation publique ou privée qui ont permis d’acquérir ces connaissances.
Il contrôle de la
sincérité des medias privés, la liberté d’expression, de critiques, de satyre,
de blasphèmes, d’humour est assurée. Mais le mensonge et la tromperie peuvent
s’exprimer, ils doivent systématiquement être signalés comme tels par des
medias public avec toute l’argumentation nécessaire.
Il a dans sa
compétence la gestion des médias publics et le contrôle de la sincérité des
medias privés, la liberté d’expression, de critiques, de blasphèmes, d’humour
est assurée. Mais le mensonge et la tromperie peuvent s’exprimer, ils doivent
systématiquement être signalés comme tels par des medias public avec toute
l’argumentation nécessaire.
Il a dans sa
compétence la gestion et le financement de la recherche scientifique. Mais
celle-ci reste indépendante dans ses choix d’objectifs.
Respect des
personnes et des religions
Toute critique
d’une personne ou groupe de personne, d’une religion ou d’une philosophie peut
être librement s’exprimer tant que cette critique ne porte que sur les actes ou
productions ; mais interdite quand elle porte sur la nature de l’être critiqué.
Il est possible de critiquer quelqu’un pour ce qu’il fait jamais pour ce qu’il
est. (définition du racisme)
Les religions sont considérées strictement du
domaine privé, l’état s’interdit toute intervention dans leurs pratiques,
seules les conséquences physiques ou morales contraires à la constitution
peuvent donner lieu à une action judiciaire et répressive à leur encontre.
L’état peut
mettre à la disposition des lieux et bâtiments publics au service des religions
sous la condition que ces prêts soient rendus en l’état après utilisation
éphémère. Ces prêts étant toujours limités à une période courte correspondant à
un événement précis. Ces lieux n’étant jamais alloués de façon permanente à une
ou plusieurs religions déterminées.
Exemple : Un
lieu ouvert aux ‘cultes’ géré par l’état peut tour à tour servir au musulman le
vendredi, au juifs le samedi, aux catholiques le dimanche, aux athées le lundi,
etc
Le
conseil des ministres (L’exécutif)
Ce conseil doit
faire appliquer toutes les lois du parlement en organisant le fonctionnement
matériel de tous les corps d’états.
Ainsi il organise
les systèmes de polices et de contrôle, il exécute les missions que lui confie
le conseil judiciaire mais n’intervient pas dans les raisons ou motifs initiant
ces missions.
Le conseil des
ministres organise et finance l’infrastructure éducative mais n’intervient pas
dans ses programmes définies par le conseil médiatique. Par contre il doit
contrôler la bonne utilisation et la bonne répartition des fonds mis en jeu
ainsi que le respect des objectifs confiés au personnel éducatif.
Il organise
l’infrastructure militaire mais n’intervient pas dans ses missions définies par
le seul parlement dans le respect de la constitution contrôlé par le système
judiciaire.
Il organise les
transports et les réseaux énergétiques et de communication La réalisation des
travaux sont confiés au pouvoir économique.
En cas de conflit
majeur avec d’autres pays, le parlement peut confier pour un temps défini avec
des pouvoirs et objectifs bien définis l’exécution de la défense à une ou
plusieurs personnes en comité restreint pour assurer une efficacité maximale.
Il organise le
système de santé mais n’intervient pas dans les méthodes définies par le corps
médical, comme pour le système éducatif il contrôle le respect des principes
constitutionnels (égalité devant les soins, déontologie, …) et la régularité
des comptes.
Il organise les
systèmes de transport routes air, voies ferrées, canaux etc… les systèmes de
distributions eau, gaz, électricité, et autres énergies, ainsi que le transport
d’information téléphonie, câbles, poste, etc… sauf quand ceux-ci relèvent des
compétences locales. Mais il n’est pas dans son rôle de produire ou de vendre ces
services à ceux qui utilise ces systèmes de transports. Il peut sous-traiter la
création ou l’entretien de ces systèmes, par appels d’offres, il peut faire
appliquer une taxe d’utilisation égalitaire aux particuliers ou entreprises
quelque soit le lieu et la distance de transport, mais il ne peut en aucun cas
en céder la propriété.
Toute entreprise
privée peut créer des établissements éducatifs, des lieux de santé privé, des
sociétés de transports - distribution d’énergie ou de transport d’information
privés, sous réserve de respecter toutes les règles appliquées aux services
publics. Ces établissements privés sont libres et non subventionnés par l’état
qui doit néanmoins contrôler leur respect des bases morales de la constitution.
Système électoral
· Vote permanent
Quand
une instance de l’état comprend un certain nombre d’élu, chacun d’entre eux est
élu pour un délai de son choix suivant une demande exprimée dans son programme
qui sera ou non acceptée par les électeurs. Il n’y a jamais d’élection de tous
les élus le même jour pour assurer une évolution progressive de cette instance
et éviter toute rupture dans son fonctionnement.
· Vote multipersonnel
Quand
plusieurs candidats se présentent pour un même poste, l’électeur doit exprimer
son avis sur chacun d’entre eux, afin de selectionner non celui qui plait à une
majorité (un leader) mais celui qui déplait le moins au plus grand nombre (un
rassembleur). Suivant le mode électoral choisi cet avis peut s’exprimer par un
OUI/NON /BOF, par une note, par un classement de préférences, etc…
· Circonscription floues
Quand
un vote s’organise sur plusieurs circonscriptions les électeurs choisissent
librement à quelle circonscription ils s’inscrivent sachant qu’ils devront
ensuite nécessairement utiliser les services publics et accepter la fiscalité
de la circonscription choisie.
· Elus assermentés
Tout
élu devra publiquement prêter serment de respecter son mandat et la
constitution.
· Elus récusés
Un
élu qui ne respecta pas ses engagement ou qui est accusé de délit peut être
récusé par ses électeurs ou la justice, un procès lui permet alors de défendre
ses positions mais en cas de condamnation, son mandat prenant fin, une élection
de son successeur est alors organisée.
Référendum
Lorsqu’une
question importante nécessite une consultation des citoyens pour prendre une
décision pour laquelle les élus ont des doutes ou ne peuvent pas arriver à un
accord, un référendum peut être organisé sur le pays la région ou la commune
concernée à l’initiative d’un pourcentage de citoyen à définir.
La question ne
sera alors sera soumise au vote que quand plusieurs solutions sont proposées.
Le résultat du
vote sera alors appliqué avec une procédure de contrôle des résultats comme
pour toutes les autres lois.
Organisation des collectivités locales
Toutes les
collectivités locales quelles que soient leur niveau, communale,
départementales, régionales etc… doivent s’organiser sur le principe de
séparation des compétences législatives, exécutives, juridiques, médiatiques et
économiques.
La définition
territoriale d’une collectivité est indépendante des choix d’appartenance des
citoyens. Ceux-ci peuvent décider librement d’appartenir à la collectivité de
leur choix, et bénéficieront des services locaux, administratifs, transports, éducatifs,
médicaux etc… et devront remplir les conditions fiscales de cette collectivité.
La qualité de
gestion d’une collectivité lui permettant donc de croitre en recevant de plus
en plus de citoyens cela devrait pousser chaque collectivité à parfaire ses
pratiques.
Gestion des transports et réseaux énergétique et
informatiques
Les réseaux
énergétiques les transports les voies de communication lorsqu’ils couvrent
plusieurs collectivité locale sont décidé par le chambre des députés gérés par
l’exécutif de l’Etat et réalisé par le pouvoir économique.
Les litiges entre
les exigences d’une réalisation et les nuisances locales qu’elle peut générer
doivent être débattus jusqu’à un accord consensuel, sinon se régler par un
référendum (avec choix multiple) proposé à tous les citoyens concernés.
Organisation policière
Le principal but
de la police est d’assurer la paix sociale, elle dépend de l’exécutif mais est
elle-même organisée suivant une séparation en cinq pouvoirs une cellule
d’imagination de formation et de communication, une cellule décisionnaire des
pratiques méthodes et actions, une cellule d’organisation technique et une
cellule judiciaire et déontologique.
Toutes les
priorités d’actions dévolues à la police dépendent de l’assemblée nationale.
L’exécutif se chargeant du recrutement et de l’organisation technique.
La suite de ce texte est en cours de rédaction
Organisation militaire
Tout service public peut être complété par un service
privé
Non dans le but
de générer une compétition mais susciter une émulation entre ces deux modes de
fonctionnement de services.
Lois
organisationnelles
Découpage électoral
L’état est découpé géographiquement en
cantons, communes, communauté de communes, département, régions.
Le découpage est indépendant du choix
d’appartenance des citoyens aux communautés de son choix.
Les scrutins
Le système de
vote est "multi-nominal". Un vote est considéré comme valable s’il
contient un nom s’il y a deux candidats. Deux noms différents s’il y a de trois
à 5 candidats Trois noms différents s’il y a plus de cinq candidats. Le vote
est prévu sur un tour. La personne ayant le plus de voix est élue, son
programme électoral étant considéré comme un contrat l'engageant auprès de ses
électeurs.
Si le premier
tour ne dégage pas un candidat ayant une majorité significative (plus de 50%)
ou si l’écart entre les meilleurs est non significatif au premier tour
(inférieur à 5%) un second tour par scrutin multi-nominal est organisé dans les
deux semaines, entre les meilleurs candidats après retrait des noms les moins
cités,
Si le nombre de
bulletins blancs et nuls est supérieur au nombre atteint par l’élu, le vote
doit être recommencé dès que de nouveaux candidats ou de nouvelles propositions
sont déclarées.
Circonscription
: Chaque élu doit représenter autant que possible un nombre équivalent
d’inscrits. Les circonscriptions doivent être de taille équivalente sur le plan
démographique. Puisque les citoyens
peuvent choisir leur circonscription, une circonscription trop importante devra
être divisée ne deux, des circonscriptions trop petites devront se regrouper. Le
choix des citoyens d’appartenir à une circonscription comme la décision de
division ou regroupement de circonscriptions ne se réalise que tous le s5 ans.
C’est le pouvoir exécutif qui est chargé de cette gestion.
Quand un élu ne
respecte pas son contrat électoral son siège peut-être remis en cause par voie
judiciaire à la demande formulée par une majorité des électeurs de sa seule
circonscription.
Pour assurer une
continuité des gouvernements au lieu d’alternances catastrophiques où la
bascule d’un gouvernement à l’autre entraîne l’annulation de ce qu’à fait l’un,
par le suivant. Pour également éviter les attentes de ces grandes périodes
électorales qui bloquent l’économie, et ces votes nationaux soumis à des
manipulations conjoncturelles, le vote permanent est instauré.
Chaque
représentant peut à tout moment démissionner ou être remis en cause par ses
électeurs en cas de manquement à son contrat de représentativité, ou en cas de
faute professionnelle ou d’illégalité, en cas de défaillance (maladie, décès),
etc… Il garde le droit de se défendre
juridiquement face à ces accusations et conserve son poste durant la procédure. La justice doit veiller à limiter toutes les
mesures dilatoires.
Chaque
représentant d’une circonscription est élu pour une période de son choix
(annoncé dans son projet électoral) limitée à 5 années, qui court à partir de
la date de son élection. Il est toujours rééligible sauf en cas de faute ou de
manquement aux lois (déchéance des droits civiques) cette durée peut être
raccourcie par remise en cause judiciaire de la part de ses propres électeurs.
Il est
souhaitable de ne pas procéder à l’élection de plusieurs représentants la même
semaine. Le scrutin est réalisé sur le principe multi-nominal.
Eligibilité
Tout citoyen non
déchu de ses droits civiques et sans limite d’age est éligible à tout poste de
responsabilité. La rééligibilité est assurée pour tous les postes. (il n’y a
aucune raison de se priver de quelqu’un de compétent tant que l’exécution de
son mandat satisfait ses électeurs).
Le référendum :
Lorsque des
questions essentielles doivent être proposées à la consultation, le référendum peut-être
proposé soit par le gouvernement, soit par des initiatives populaires.
L’initiative
populaire se fait par pétition nominative (les signataires ne sont pas
anonymes), la proposition soumise à référendum et ses répercussions pouvant ne
concerner qu’une partie seulement de la population, il faut qu’une partie
significative fixée à 10% de cette population ait demandé ce référendum.
La question posée
doit être simple, sinon le vote doit permettre des réponses différentiées aux
différentes demandes du référendum.
Un référendum
peut-être soumis dès qu’il y a au moins deux propositions différentes
clairement formulées.
Exemple: Face à
une décision à prendre, il peut y avoir plusieurs solutions, après débat,
toutes les solutions doivent être mentionnées dans le référendum, le vote des
électeurs étant "multi-nominal" entre ces propositions comme pour
l'élection des représentants. Si aucune proposition emporte une majorité
significative, de nouvelles propositions doivent être formulée pour un nouveau
référendum.
Les
frais d’organisation du référendum sont supportés par les circonscriptions
concernées. ( Pourquoi pas une participation des signataires de la
pétition pour les responsabiliser ? )
Scrutins populaire /
professionnel.
Une
assemblée a qui est confié une compétence professionnelle (exemple conseil
judiciaire) est élu pour moitié par les
acteurs de cette profession (indépendance des pouvoirs) mais la volonté
populaire devant aussi s‘y exprimer pour évider un dérapage technocratique de
cette assemblée, une moitié des représentants
doit être issue du suffrage universel.
En
cas de blocage de fonctionnement (si par exemple les élus professionnels
s’opposent aux élus populaires) l’assemblée doit se choisir un arbitre
(personne ou institution) accepté par les deux parties qui acceptent à l’avance
de se plier son jugement après qu’il aura précédé à son instruction.
En
vrac à organiser :
Le ministère de
l'économie
Chargé
des grandes orientations économiques du pays, par le parlement, il défini
"pouvoir économique" les objectifs à atteindre, mais ne s'occupe pas
de l'organisation.
Il
signe les contrats commerciaux avec les autres systèmes économiques
indépendants, externes : les autres pays, ou internes : les entreprises industrielles, ou les
systèmes d'échanges locaux.
Il
s'interdit tout système de gestion déficitaire, ce n'est en aucun cas au
générations suivantes de payer les dépenses actuelles.
Il
ne peut lancer le moindre crédit qui ne soit pas strictement alloué à un
investissement précis confirmé par un prévisionnel et un échéancier accepté par
l'assemblée nationale, et ce pour une période nécessairement limitée dans le
temps. (durée à définir).
Le ministère des
finances
Son
rôle est de créer et de gérer les valeurs d'échange: entre autre la monnaie, de
veiller à sa libre distribution et sa libre circulation égalitaire, ces
objectifs sont confiés au pouvoir économique qui s'occupe des aspect
techniques.
Il
a pour rôle de prélever les fonds nécessaires au fonctionnement de l'état: TVA
et impôt sur le revenu (société te particuliers) et de les répartir entre les
différents ministères suivant les directives de l'assemblée nationale part
principale et des choix exprimés par les contribuables part démocratique.
Il
est contrôlé par la cours des comptes.
Il
s'occupe aussi de gérer et de rétribuer les fonctionnaires en contrôlant leur
efficacité.
Il
recalcule périodiquement en fonction des résultats économiques de la
communauté, la valeur de base de l'allocation de vie et supervise l'organisme
social qui est chargé de gérer et de verser à tous les citoyens ou à ceux qui
les prennent en charge cette allocation de vie,
Il
est chargé des statistiques et prévisionnels financiers de l'Etat
A améliorer à
compléter et à suivre…
Page souvent retouchée
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trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org
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politique par essence non brevetable son reversement dans le domaine public
sera automatique.
Attention :
ce texte reste forcément incomplet
et
en cours d’écriture, il est sans arrêt modifié…
Plan de
cette proposition de constitution
Définitions
préalables
Préambule, Article,
Niveau d’écriture des lois en quatre parties, (Principes moraux ou droits, lois
constitutionnelles, lois organiques, lois d’application), démocratie,
représentation, élections, institution, état, gouvernement, pouvoir
indépendant, frontière, citoyen.
Préambule
Les droits de tous
Les droits de
l’environnement
Principes de base
Règles de base
Règles de
fonctionnement.
Lois
constitutionnelles
Nationalité
Institutions :
·
Parlement
assemblée nationale (législatif)
·
Sénat
·
Cours
des comptes
·
Présidence
Les conseils ou
pouvoirs ou compétences :
·
conseil
judiciaire
·
conseil
médiatique (culture instruction publique science et médias : logos)
·
conseil
économique
·
conseil
des ministres (exécutif)
Les conseils
fonctionnement général
Détails pour chaque
institution :
Rôle, mode de représentation,
financement, que contrôle –t-il ? Qui le contrôle ?
L’assemblée
nationale
Monnaie et Fiscalité
Contributions
sociales
Lois
organisationnelles
Découpage électoral
Les scrutins
Système de vote multi-nominal
Circonscription
Contrat électoral
Continuité
Fin de mandat
Eligibilité
Le référendum :
Référendums d’initiative populaire.
Scrutins populaire
/ professionnel. (représentations démocratiques pour les conseils)
Définitions
préalables
Définition
du préambule :
Principes
fondamentaux et règles morales qui sont à l’origine la justification de toutes
les lois.
Il
peut y être adjoint des textes annexes qui auront de fait le même statut que
les textes du préambule lui-même.
Aucun
de ces textes n’est censé être modifiable sans un accord unanime de tous les
citoyens acceptant cette constitution.
Ces
textes proposent un idéal de société que cette constitution se donne pour
objectif.
Définition
d’un article :
Un article est un texte court et clair visant à
préciser des éléments du préambule ou des articles précédents en vue de
permettre une application pratique concrète de ces éléments.
Définition
d’une loi :
Une loi est un
texte dont le but est de d’instituer des règles collectives dont le but est de
permettre d’atteindre les buts définis dans le préambule.
Une loi est un ou plusieurs articles formulant une
règle à appliquer dans un domaine précis (un champ d’application), justifiées
par des termes issus des lois précédentes.
Une loi doit préciser ses limites d’applications dans
l’espace et le temps.
Une loi doit inclure une procédure de contrôle de son
application décrivant les actions possibles en cas de non-application ou de
problèmes imprévus.
Une loi ne peut jamais distinguer un groupe
particuliers de citoyen sinon elle enfreint le principe d’égalité.
Il
est considéré quatre niveaux d’écriture :
- Les
principes moraux ou préambule
Considérés
comme universels, ces principes purement théoriques sont censés faire
l’unanimité des citoyens en décrivant comme hypothèse un idéal à atteindre pour
la vie en communauté. Ils ne sont révisables qu’à l’unanimité.
- Les lois
constitutionnelles
La
constitution est le recueil de l’ensemble de ces lois constitutionnelles
A priori
non modifiable, déclarée universelle prévu pour s’appliquer à tous ceux qui
l’acceptent dans son intégralité et sont donc déclarés citoyens de cette
constitution (acteurs). La nationalité étant l’appartenance à cette
constitution (statut).
Un citoyen
a le droit de participer à toutes les décisions soit directement soit par ses
représentants.
Un citoyen
déchu provisoirement de ses droits par viol d’un des articles de la
constitution ou pour problèmes psychologiques, peut garder la nationalité dans
cette constitution dans la mesure où il reconnait admettre ses lois.
Mais
la perfection n’existant pas : La constitution doit être révisable
pour
réviser une constitution il faut rassembler :
·
un constat de disfonctionnement
·
un choix entre plusieurs
propositions alternatives pour cette révision
·
une très grande majorité des
citoyens approuvant l’une des propositions
Si cette
révision risque de générer des exclus ceux ci doivent avoir un droit d’expression,
et un droit juridique pour éventuellement contrarier cette révision.
Ceux qui sont
exclu de la constitution ou qui la refusent sont déclaré « étranger »,
ou « problèmes psychologiques » ou « hors la loi » la
constitution doit expliciter ses actions vis à vis d’eux : rejet, soins ou
sanction.
- Les lois
organisationnelles ou organiques
Ces lois déinissent
les modalités d’organisation des lois constitutionnelles. Elle s’applique à
définir des règlements de fonctionnement, elles sont soumises à l’expérimentation
des faits et peuvent être révisées dès qu’un disfonctionnement se produit ou
qu’une amélioration est envisageable.
Elles ne
font pas partie de la constitution proprement dite, mais peuvent y être
mentionnées à titre d’exemple provisoire d’application.
Leur
modification ne se fait qu’à la majorité par choix entre plusieurs propositions
alternatives.
- Les lois
d’application ou ordinaires
Ces lois
sont chargées des modalités concrètes et réelles de la mise en œuvre des lois
organisationnelles. Elle s’applique à définir des actions concrètes, précises
et chiffrées, elles sont révisables ou promulguées par le ministère du
gouvernement compétent sur leur sujet dès qu’un disfonctionnement se produit ou
qu’une amélioration est envisageable.
Elles ne
font pas partie de la constitution proprement dite, et n’y sont pas
mentionnées.
Leur
rédaction ou modification se fait qu’à la majorité.
- Règle
d’écriture
Chaque
nouvelle loi écrite se doit tenter de remplacer des lois précédentes ou
chercher à limiter sa complexité pour éviter une inflation du nombre de loi et
éviter que le corpus législatif en deviennent trop illisible.
La démocratie
Ethymologiquement, Gouvernement du peuple par le
peuple. Plus concrètement régime dans lequel tous les citoyens possèdent à
l'égard des décisions un droit de participation (vote) et un droit de
contestation (liberté d'opposition). Son but est la qualité de vie maximale
pour tous ses membres sans exception privilégiant une vision à long terme..
Représentation
La gestion d’un pays étant complexe, des représentants
ou élus sont censés décider des meilleures actions à mener en fonction des
demandes exprimées par leurs électeurs au bénéfice du plus grand nombre.
Ces représentants rassemblent et synthétisent les
souhaits d’un groupe de citoyens plutôt d’accords majoritairement sur un même
projet.
Leur devoir est de rendre compte de leurs actions
auprès de leurs électeurs, et de respecter le mandat conclu avec ceux-ci. Son
mandat prenant fin dès que la représentation proposée arrive à son terme ou que
la représentation demandée n’a pas été manifestement respectée.
Elections
Mode de désignation par un groupe donné, d’une personne
(ou groupe de personnes) qui sera le représentant des électeurs. Ils acceptent
malgré leurs divergences de confier à ce représentant la possibilité de décider
en leur nom au cours du mandat qui lui a été confié sur les engagements qu’il a
donné avant d’être élu.
L’élu est la personne représentative du plus grand
nombre mais il se doit de tenir compte des demandes de tout le groupe qu’il
représente, à l’exclusion d’autres demandes ou influences externes au groupe
qu’il représente.
Une élection se doit de favoriser le consensus vers
celui qui rassemble le plus grand nombre d’opinions favorables.
Les discours d’un élu faites avant les élections sont
considérées comme des engagements contractuels, dont il est responsable
juridiquement, avec possibilités de sanctions sur ses biens propres en cas de
manquement.
Institution :
Une institution est un représentant ou un ensemble de
représentants élus par la population ou d’autres représentants, organisé en une
structure ayant un but précis d’action et un champ d’application défini et
limité.
Une institution doit comprendre un système de
représentation démocratique (comment sont choisi ses acteurs) un rôle (quelles
compétences lui sont dévolues) un contrôle (qui vérifie la légalité de son
action) comprenant une définition des possibilités d’action ou même de
sanctions au cas où le contrôle constaterait une anomalie.
L’Etat
C’est l’ensemble des citoyens et nationaux, de leurs
représentants et des institutions qui le composent ainsi que de toutes leurs
propriétés mobilières ou immobilières.
L’Etat
inclu tout ce qui est sous la réglementation de la constitution.
Le gouvernement
C’est l’ensemble des institutions et des représentants
mis en place pour un temps et un projet défini, par les citoyens pour organiser
tous les aspects de leur vie en collectivité.
Pouvoir indépendant
Une institution est dite indépendante lorsqu’elle peut
générer ses propres règles internes de fonctionnement et ses propres lois sans
en référer à une autre institution dans la mesure où le but qui lui est assigné
est atteint sans entrer en conflit avec les préambules et lois
constitutionnelles.
Le contrôle d’une institution indépendante par une
autre institution ne porte que sur les buts ou les infractions aux principes et
lois constitutionnelles.
Frontière
Limite théorique entre ceux qui respectent cette
constitution et ceux qui ne veulent pas en dépendre. Ces derniers sont
considérés comme étrangers, mais cette constitution leur accorde dans ses
principes les mêmes droits qu’à ses citoyens autant que possible.
L’absence de leur participation à cette constitution ne
leur permettant pas de bénéficier automatiquement des avantages éventuellement
accordées aux citoyens notamment le droit de vote ou les avantages sociaux.
Citoyen
Sont considérés comme citoyen tous ceux qui ont montré
avoir connaissance des éléments essentiels cette constitution et s’engagent à
la respecter.
Pouvoir
Le terme « pouvoir » est conservé pour une
meilleure compréhension par rapport aux institutions actuelles mais il doit
être entendu comme le mot « conseil » (comme conseil des ministres)
ou mieux encore « compétence » pour signifier le rôle de l’instance
décrite qui n’a de pouvoir de décision que dans son domaine d’activité.
Fin des définitions…
Préambule
Droits de
l’homme
Version originale
Article premier
- Les hommes et femmes naissent et demeurent libres et égaux en droits et en
devoirs. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité
commune
Article 2 - Le
but de toute association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la
sûreté et la résistance à l'oppression.
Article 3 - Le
principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul
corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 4 - La
liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi,
l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui
assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.
Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5 - La
loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce
qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être
contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Article 6 - La
loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de
concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit
être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les
citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités,
places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que
celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7 - Nul
homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la
loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient,
exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais
tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se
rend coupable par la résistance.
Article 8 - La
loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et
nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée
antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9 - Tout
homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il
est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire
pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10 - Nul
ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur
manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Article 11 - La
libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés
par la loi.
Article 12 - La
garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ;
cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité
particulière de ceux à qui elle est confiée.
Article 13 -
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration,
une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie
entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14 - Les
citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants,
la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en
suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et
la durée.
Article 15 - La
société a le droit de demander compte à tout agent public de son
administration.
Article 16 -
Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la
séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Article 17 - La propriété étant
un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la
nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la
condition d'une juste et préalable indemnité.
La lecture me pousse à faire ces
observations
J’aurais préféré
inverser les articles 16 et 17 car l’article 16 pour moi sonne comme une
conclusion.
J’avais voulu insérer
cet article : « La constitution garanti la liberté à tout
individu sain d’esprit de disposer de son corps et de prendre les risques qu’il
souhaite» Mais je me rends compte que
l’article 4 suffit.
Question :
faut-il prévoir une limite ? par exemple
« dans la limite où ces risques n’entraînent pas de dommages non
acceptés par ses compatriotes ». (Application :
sports extrêmes sous réserve de l’acceptation du risque par les sauveteurs
éventuels).
Autre
question : La constitution
reconnaît-elle le droit au suicide à tout citoyen sain d’esprit. (Application : eutanasie volontaire)
J’avais
initialement prévu ceci « La propriété est aussi un devoir, et ne peut
rester inutilisée quand d’autres en aurait l’usage ou non entretenue en état
pour le bien des générations futures.» mais ceci est un devoir et pas un
droit, donc ceci dépend plutôt d’une loi que d’un préambule.
L’expression
« nul ne peut en être privé » devrait signifier que quiconque
s’approprie plus que ce dont il a besoin au détriment des autres est un abus de
propriété que la loi doit sanctionner.
J’aurais
aussi voulu remplacer les formules limitant un article par la loi car cette
déclaration étant le fondement des lois, et une loi n’en étant qu’une
conséquence. I y a un illogisme entre cette déclaration et une loi qui pourrait
en contredire son contenu.
En
lisant cette déclaration avec le regard de l’écologie ou aux autres êtres
vivants il apparait un manque évident dans ce texte qui ne gère que les
rapports des hommes entre eux.
Conclusion
je reconnais que mon idée initiale de retoucher la déclaration des droits de
l’homme est inutile. La mention de cette déclaration est historiquement
nécessaire mais conscient de ses faiblesses, elle doit être complétée par les
apports suivant :
Compléments
(inspirés de la constitution française 1946)
Tout homme
persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur
les territoires de la République.
Chacun a le
devoir de travailler ou de se rendre utile aux autres et le droit d'obtenir un
emploi ou de créer son activité dans le respect des principes et des lois.
Nul ne peut être
lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses
opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut
défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au
syndicat de son choix. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le
réglementent. Tout travailleur participe, directement ou par l'intermédiaire de
représentants élus, à la détermination collective des conditions de travail
ainsi qu'à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute
entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service
public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la
collectivité.
La constitution
assure à l'individu et à ses proches les conditions nécessaires à leur
bien-être et leur choix de vie dans le respect des principes de la
constitution.
La constitution
garantit à tous, notamment à l'enfant, aux parents et aux vieux travailleurs,
la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique,
se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la
collectivité le respect et des moyens convenables d'existence.
La constitution
proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui
résultent des calamités nationales.
La constitution
garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la
formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement
public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.
La
constitution, se conforme aux règles du droit public international, conformes
avec ses propres principes moraux. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des
vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun
autre pays ou population.
Le constitution a pour vocation de faire
le nécessaire à l'organisation et à la
défense de la paix avec tous les peuples dans l'égalité des droits et des
devoirs, sans distinction de race ni de religion en leur permettant de
s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ;
écartant tout système de colonisation.
La peine de mort est bannie.
L’action de guerre ou la violence ne sont
tolérés qu’en cas de légitime défense et en dernier recours lorsque toutes les
autres solutions ont été épuisées.
La
vie ne pouvant exister sans le respect de son environnement
il
est adopté cette charte de l’environnement :
Charte
sur l’environnement (retouchée)
Les peuples considérant :
·
Que les
ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de
l'humanité ;
·
Que l'avenir et
l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
·
Que
l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
·
Que l'homme
exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre
évolution ;
·
Que la diversité
biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines
sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par
l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
·
Que la
préservation de l'environnement doit être recherchée comme préalable et fondation pour tous les
autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
·
Qu'afin
d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins
du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et
des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;
Proclame :
·
Article 1er. -
Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la
santé.
·
Article 2. -
Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à
l'amélioration de l'environnement.
·
Article 3. -
Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les
atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en corriger les conséquences.
·
Article 4. -
Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à
l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
·
Article 5. -
Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des
connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible
l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe
de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de
procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures nécessaires pour parer à la réalisation du
dommage.
·
Article 6. - Les
politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet,
elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, base nécessaire pour le développement
économique et le progrès social.
·
Article 7. -
Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la
loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les
autorités publiques et privées et de participer à l'élaboration des décisions
publiques incluant les autorisations accordées au secteur privé,
ayant une incidence sur l'environnement.
·
Article 8. -
L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice
des droits et devoirs définis par la présente Charte.
·
Article 9. - La
recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à
la mise en valeur de l'environnement.
·
Article 10. - La
présente Charte inspire engage l'action de cette constitution.
Fin du préambule
Principes moraux
fondamentaux :
·
Principe
1 : Nous ne sommes pas maîtres de notre planète, nous ne faisons que
l’emprunter aux générations futures. Par conséquence la propriété est un droit
mais aussi un devoir, et ne peut rester inutilisée quand d’autres en aurait
l’usage ou non entretenue en état pour le bien des générations futures.
- Principe 2 : Chacun construit
sa liberté par celle qu'il accorde aux autres
- Principe 3 : La force de
la communauté se mesure au bien-être du plus faible de tous ses membres.
- Principe 4 : La devise :
Liberté égalité fraternité, chacun de ces termes ne pouvant être dissocié
des deux autres.
·
Principe
5 : Le principe de laïcité et la liberté de conscience, avec la séparation
entre toutes religions ou philosophies et l’état
Règles de base de rédaction des lois :
·
Il n'existe pas
de droit sans devoir, mais c’est parce qu’on a des droits que nous avons le
devoir de les faire respecter. Un devoir ne prime jamais sur un droit.
·
Il n'existe pas
de risque sans compensation,
·
Il n'existe pas
de décision sans justification,
·
Il n'existe pas
d'action sans contrôle...
·
Autant que
possible une loi se doit d’être simple et claire et surtout applicable à tous
les citoyens, donc ne jamais s’appliquer à un groupe particulier de citoyens..
Règle de fonctionnement :
1 - Les rapports
entre les institutions, les individus, les entreprises, les associations,
syndicats etc… sont tous régis sur le principe d’un contrat
associant au moins trois acteurs : Deux parties et un arbitre reconnu par les
deux parties.
2 - Toutes lois
ou décisions doivent toujours être formulées afin d’éviter
de générer toute discontinuités. (pas d’effet de seuil ou de
discrimination ou de limite territoriale)
3 – L’Etat est
construit sur La séparation de cinq pouvoirs :
Judiciaire, Législatif, Exécutif, Economique, Médiatique. Ce principe de cinq
pouvoir indépendants doit être appliqué y compris au sein de chaque institution
de l’Etat ou de ses collectivtés.
La laïcité
instaurant une indépendance des philosophies et religions par rapport à l’état
conduit à créer une indépendance des outils de dialogues de culture et
d’éducation par rapport aux autres pouvoirs de l’état : le pouvoir
médiatique (logos)
L’économie (entreprises
banques) se doit de répondre aux trois exigences internes de liberté d’égalité
et de fraternité tout en respectant la charte sur l’environnement. Mais comme elle
dialogue avec d’autres pays construits sur d’autres constitutions, Il devient
nécessaire qu’elle soit séparée des autres pouvoirs mais contrôlée par eux, afin
de ne pas devenir un moyen de pression les détournant de leurs vocations
initiales.
Fin des
textes du préambule
CONSTITUTION
UNIVERSELLE
Les citoyens
- conscients
de leur responsabilité envers la planète,
- résolus
à construire leur alliance en société pour vivre en toute sérénité,
- souhaitant
renforcer la liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix, dans un
esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
- déterminés
à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité,
- conscients
des acquis communs et de leur devoir d'assumer leurs responsabilités
envers les générations futures,
- sachant
que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté
se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
s’engagent à
connaître, transmettre et faire respecter cette Constitution:
Lois constitutionnelles
A partir des
principes formulés par le préambule, cette constitution défini la règle du jeu
devant permettre la mise en place d’un gouvernement par le peuple pour le bien du
peuple et des autres peuples y compris
ceux qui n’ont pas voulu cette constitution.
Le but de ce
gouvernement est de choisir les actions à entreprendre pour résoudre les
problèmes éventuels sans devenir un problème lui –même.
La nationalité
Sont considérés
comme « nationaux » de cette constitution toute personne qui
Sait comprendre couramment au
moins une des langues dans laquelle est rédigée la constitution.
Ayant pris connaissance de toute
cette constitution, a déclaré accepter de suivre tous ses articles.
Ayant reconnu la légitimité des
institutions qui en découlent, a accepté de respecter leurs lois.
L’étranger
demandant à être intégré ou l’enfant qui veut devenir adulte doivent remplir
ces conditions, indépendamment de toutes autres conditions (âge ou origine), il
acquiert ainsi par serment lors d’une
cérémonie solennelle la totale citoyenneté donc le droit d’avoir un compte
bancaire, celui de travailler, de créer son entreprise, de voter, de s’exprimer
librement, il devient responsable de
tous ses actes et donc a le droit d’être jugé et puni en cas d’infraction, les
droits civiques, le consentement sexuel, le droit d’indépendance vis-à-vis de
sa famille, le droit de voyager librement, etc…
Tous
les nationaux qui n’ont pas enfreint ce serment sont considérés comme
« citoyens » nantis de tous leurs droits civiques.
Quand un citoyen
enfreint ce serment la justice doit le punir en l’excluant éventuellement de
ses droits civiques ou de sa liberté de circuler. Mais la justice doit aussi
considérer que la perfection n’étant qu’un idéal, une loi pouvant se trouver
imparfaite et conduire à un refus d’obéissance ou une incapacité de faire
autrement de la part d’un citoyen pour raison morale justifiée en accord avec
les préambules, et dans ce cas la justice doit pouvoir proposer au parlement
une amélioration de l’imperfection de la loi ayant provoqué cette déviance.
Les institutions :
Rappel : L’Etat
lui-même mais aussi dans le fonctionnement de chaque structure de l’Etat
l’organisation se fait sur cinq pouvoirs indépendants : Avoir une idée
(pouvoir médiatique ou logos) décider de l’appliquer pouvoir législatif,
s’organiser pouvoir exécutif, se mettre au travail pouvoir économique et juger
du résultat pouvoir judiciaire.
Le pouvoir législatif est le parlement (chambre des députés) chargé de la
rédaction des lois, des choix de politique internationale, des choix
budgétaires, de la mise en place des procédures électives.
Un sénat chargé de valider la
compatibilité des lois avec la constitution et de leurs cohérences avec les
autres lois existantes. Il contrôle le respect des pratiques parlementaire de
la chambre des députés. Il peut proposer de nouvelles lois.
Une cour des comptes chargée de contrôler
techniquement le budget voté par le parlement et valider son équilibre.
Un pouvoir judiciaire chargé de
l’organisation et de la déontologie de la profession. Il est l’arbitre des
différents entres les institutions, il contrôle la légalité des procédures
électives, il s’appuie via le gouvernement et ses forces de polices pour faire
exécuter ses jugements. Il organise le corps juridique de l’Etat avec trois
objectifs de même importance : Réduire l’impact négatif des déviances et
infraction vis ç vis de la société. Veiller à la réinsertion des délinquants
par des actions professionnelles psychologiques et éducative. Renvoyer à
l’assembler la critique des lois dont l’imperfection a pu conduire à
l’apparition de ces déviances.
Un pouvoir médiatique qui rassemble
l’instruction publique, les médias publics, la recherche scientifique et
l’expression artistique te culturelle. Il est chargé de l’organisation et de la
déontologie de ces professions. Il est chargé de la formation et de l’’information,
des choix pédagogiques, est de la liberté des actions culturelles. Il est
l’apporteur d’idée pour le gouvernement et ses services publics pour proposer des
orientations. Comme l’idée nouvelle est toujours minoritaire il ne fonctionne
pas sur le principe de la majorité. Il est l’imagination de l’Etat (brain
storming) et un pédagogue des citoyens.
Un pouvoir économique chargé de l’organisation
et de la déontologie des acteurs économiques. Son but est de satisfaire les
besoins de tous en suivant les choix programmatique prioritaires de l’assemblée
nationale par l’organisation du travail et des échanges internes et externe au
pays dans le respect de tous les principes de la constitution. Il a la liberté
de son action mais pas celle de ses buts. Il veille d’abord à l’utilité des
entreprises en priorité avant leur rentabilité.
Un conseil des ministres
chargé de veiller à la bonne application des lois, à l’organisation des
structures nécessaires au choix des compétences pour contrôler cette
application. Il réalise l’organisation matérielle les grands corps d’état et
les services publics et gère les rapports avec les autres pays par l’intermédiaire
d’un corps diplomatique suivant les directives législatives, judiciaires,
médiatiques et économiques proposé par les institutions compétentes.
Un président élu au suffrage
universel, (voir modalités de scrutins) chargé de représenter l’ensemble de
tous les citoyens, il est chargé d’organiser l’exécutif et de faire appliquer
les lois et décisions du parlement et des conseils. Il propose chacun des
ministres pouvant être individuellement récusé par le parlement. Il n’est que
le porte parole de l’ensemble des citoyens en exprimant ses orientations
morales et ses priorités d’actions. IL signe les traités avec les autres pays
qu’après décision du pouvoir législatif.
Les
pouvoirs (Le terme de compétences serait plus approprié)
Chaque pouvoir (législatif,
économique, judiciaire, médiatique) est composé de deux parties : L’une
élue pour partie par les citoyens (suffrage universel) et l’autre pour la
nécessité des compétences techniques (suffrage professionnel). Cette proportion :
élus populaires/élus professionnel est fixée par le parlement.
Dans leurs
domaines de compétence les conseils peuvent faire des propositions de lois au
parlement et faire appliquer leurs décisions par l’intermédiaire du
gouvernement.
Suivant la
seconde règle de fonctionnement et afin de préserver une certaine continuité de
son action toutes les institutions sont renouvelées de façon continue chaque
représentant étant individuellement élu en fin de son propre mandat, en cas
d’incapacité ou en cas de rupture du respect du mandat constaté par ses
électeurs.
Chaque candidat à
un poste défini ses buts et ses idées et les moyens qu’il veut mettre en œuvre,
le délai qu’il considère nécessaire pour accomplir son projet. A la fin de ce
délai son poste est renouvelé par une nouvelle élection où il peut éventuellement
candidater de nouveau.
Le parlement ou
toute autre structure représentative n’est jamais élu en une seule fois
collectivement, assurant une continuité par une évolution progressive de sa
composition chaque élu étant progressivement remplacé quand il a terminé le
délai annoncé dans son mandat ou a été récusé quelle que soit la durée
proposée.
Chacune de ces
élections étant de préférence fixée à des dates différentes.
(voir plus loin
le mode d’élection)
C’est cette forme
d’élection permanente qui pourra éviter toute rupture ou crise parlementaire
par un changement brutal de majorité qui souvent conduit les uns à détruire le
travail des autres..
L’initiative
des lois
Une
loi peut-être proposé
·
par
le pouvoir médiatique,
·
par
un référendum issu d’une initiative citoyenne ou un collectif reconnu.
·
par
des élus au parlement
·
par
le pouvoir exécutif que si cela concerne l’organisation interne de l’état ou sa
défense
·
par
le pouvoir économique que si cela concerne la gestion des affaires.
Une
amélioration d’une loi existante peut-être proposée par le pouvoir judiciaire.
Une
loi ne peut jamais être proposée par un élu, sa famille élargie ou une instance
à laquelle il participe à qui bénéficierait de cette loi.
L’assemblée
nationale
L’article six des
droits de l’homme défini que la loi est l’expression des citoyens par
l’intermédiaire de ses représentants. Ses représentants se réunissent dans une
institution : L’assemblée nationale.
Son rôle :
Cette assemblée est chargée de la rédaction des lois organisationnelles et des
lois d’applications dans le respect de la constitution.
Elle est
également chargée d’établir les options budgétaires dans le strict respect de
la justesse de comptes. Pour respecter le principe numéro un de la constitution
et afin de ne jamais grever les possibilités des générations futures, cette
assemblée s’interdit d’emprunter ou de proposer un budget en déficit. Si les
recettes sont inférieures aux prévisions, les dépenses doivent obligatoirement
être corrigées en conséquence.
Le parlement
défini les règles de fiscalité.
Contrôle :
Elle est contrôlée par l’ensemble des citoyens qui peuvent retirer leur mandat
à ceux des représentants qui ne respectent pas leurs engagements électoraux.
Il est également
contrôlé par le sénat pour le respect de la constitution et la cohérence
juridique et technique des lois.
Il est aussi
contrôlé par la cours des comptes pour les aspects budgétaires.
Ces contrôles
peuvent-être imposés par voie judiciaire avec l’assistance des forces de police.
Le mode de
scrutin et le découpage électoral est d’ordre organisationnel. Contrôlé par le
scrutin populaire et par le système médiatique (transparence nécessaire).
Les citoyens sont libres de s’organiser en
associations, quartiers, partis ou syndicats.
Une nouvelle loi
ne peut être proposée que
·
s’il est fait état d’un
dysfonctionnement constaté d’une loi précédente,
·
une activité nouvelle ou un fait
nouveau nécessite une nouvelle loi pour l’organiser.
Ne pouvant être
juge et parti, le parlement ne peut proposer des lois pour lui-même que s’il
recourt au suffrage universel ou référendum pour les promulguer.
Une loi votée
devenant une règle pour tous, ne peut être dénommée du nom de son auteur ou du
groupe qui l’a proposée.
L’émission
monétaire
La valeur de la
monnaie est garantie par l’Etat donc il est le seul qui peut décider de
l’émission monétaire, des dévaluations, ou réévaluations, les banques n’étant
chargé seulement que de sa gestion.
Les taux de
crédits sont encadrés par l’Etat en tenant compte des avis et conseils des
établissements bancaires.
L’Etat doit
réaliser toutes modifications que par une progressivité dans un délai annoncé
lors de la décision.
L’Etat devra
progressivement passer à une monnaie démocratique et sociale qui s’autorégule
en fonction des évènements économiques mesurés par les échanges monétaires
suivant des règles connues de tous.
Cette monnaie à
terme assure par son fonctionnement la solidarité et le revenu de base accordé
à tous les citoyens.
Cependant tout ou
une partie de ce revenu de base peut-être versée à l’établissement prenant en
charge la personne non autonome.
Fiscalité
Les revenus du
gouvernement sont assurés par la fiscalité, (taxes et contributions), et par
les revenus des services publics.
Aucune taxe ne
peut-être mise en place sans un stricte contrôle du rapport entre son coût de
gestion, par l’état et les contributeurs, et son rapport effectif. (Si le coût
social d’une taxe : coût de gestion supporté par l’état et le
contribuable, est supérieur à ce que ce qu’elle rapporte, celle taxe est
automatiquement supprimée)
La fiscalité de
l’état se limite à l’impôt sur le revenu des particuliers et des entreprises, à
la TVA (récupérable par les entreprises), et les taxes éventuelles sur les
échanges internationaux.
La fiscalité peut
remplacer tous ces prélèvements par une taxe appliquée à toutes les écritures
bancaires quelle qu’elles soient.TEB
(prélèvement des revenus de l’Etat sur les mouvements monétaires).
Les fiscalités
des différents niveaux d’organisation du territoire, (régions communes, etc…),
sont définies par les instances compétentes, à trois conditions :
respecter les règles constitutionnelles d’égalité, respecter les lois de la
démocratie, ne jamais rien prélever de façon à freiner le travail lui même et
la production de richesses.
Contributions
sociales
Si la TEB n’est
pas appliquée, toutes les contributions sociales et la solidarité sont
alimentées par une taxe à la consommation (la TAC non récupérable) prélevée
soit sur les facturations de bines et de services, sinon ces contributions
sociales sont alimentées par la taxe sur tous les mouvements bancaires.
La gestion de ces
contributions sociales est confiée à des organismes Paritaires constitués
d’élus professionnels & populaires, responsables personnellement sur leurs
propres biens des dérives éventuellement constatées par la cours des comptes.
Le recours au
crédit est strictement interdit à ces organismes. Un fond de sécurité fixé
démocratiquement devra être institué pour pallier à des catastrophes
exceptionnelles (épidémies, catastrophes naturelles).
Chaque citoyen
reçoit de la part de l’état une allocation de vie, de sa naissance à sa mort,
dont il est le destinataire et à le libre usage sauf si une institution privée
ou public est conduite à le prendre en charge. (hospice, système pénitentiaire,
etc..) Dans ce cas cette allocation est versée directement à ces organismes en
totalité ou en partie suivant des règles fixée par la loi dans le respect des
principes de base de la constitution.
Le
pouvoir judiciaire
Le pouvoir
judiciaire a pour devoir d’assurer à tous la protection et la garantie de la
loi, par un traitement égal devant la loi ou l’action administrative.
La loi pouvant
prévoir des dispositions particulière pour le bien être, la protection ou
l’amélioration des conditions de membres de catégories défavorisées, ou des
habitants de zones moins développées ne doit pas définir un groupe particulier
de population sou peine de générer une inégalité devant la loi. Elle doit donc définir des droits applicables à tous.
Ainsi si un quartier est particulièrement défavorisé la loi va devoir dire que
chacun a droit à tel minimum de qualité de vie où qu’il soit donc ce quartier
devra alors recevoir ce qui lui permettra le retour à une égalité de
traitement.
La garantie de la
loi comprend en particulier les dispositions suivantes : (inspiration
de la constitution de Vanuatu).
a) toute personne accusée d’un délit doit
être entendue équitablement, dans un délai raisonnable, par un tribunal
indépendant et impartial, et a droit à l’assistance d’un avocat en cas
d’accusation grave.
b) toute personne, tant que sa culpabilité
n’a pas été reconnue par un Tribunal, est présumée innocente.
c) toute personne accusée doit être avisée
dans les meilleurs délais et dans une langue qu’elle comprend, des chefs
d’accusation à son encontre.
d) si l’accusé ne comprend pas la langue, il
doit lui être fourni un interprète neutre tout au long de la procédure ;
e) un accusé ne peut être jugé en son
absence, sauf s’il y consent ou s’il rend impossible, par son fait, que le
Tribunal puisse siéger en sa présence.
f) nul ne peut être condamné pour un acte ou
une omission qui ne constitue pas, au moment des faits, une infraction prévue
et punie par une loi écrite ou coutumière. Aucune rétroactivité des lois.
g) nulle personne ne sera sanctionnée d’une
peine supérieure à celle en vigueur à la date de l’infraction.
h) toute personne pardonnée ou jugée et
condamnée ou acquittée ne peut être jugée de nouveau pour le même délit ou pour
les mêmes faits délictueux sauf en cas de faits nouveaux ou d’informations
nouvelles réellement constatés.
1) Quiconque estime que l’un quelconque des
droits que lui garantit la Constitution a été, ou risque d’être enfreint, peut,
indépendamment de tout autre recours légal possible, saisir le pouvoir
judiciaire pour qu’il fasse respecter ce droit.
2) Le pouvoir judiciaire peut faire toutes
injonctions, délivrer toutes assignations et prendre toutes dispositions qu’il
estime appropriées pour assurer le respect du droit, y compris le paiement de
dommages et intérêts.
Celui qui a se déclare citoyen ayant
juré de respecter la constitution, se retrouve par conséquent «parjure» s’il ne
respecte pas une loi issue des institutions de cette constitution sauf s’il
peut faire démontrer une défaillance de la loi et cela doit conduire à
améliorer cette loi.
Dans ce cas en attendant cette
amélioration, le conseil judiciaire pallie provisoirement en interprétant la
loi par une jurisprudence
Il doit suggérer au législatif
une amélioration de la loi
Le conseil judiciaire doit imposer à
toute action de justice de remplir ces quatre objectifs :
·
Protéger
la société ou les plaignants des individus enfreignant ses lois
·
Obtenir
réparation du préjudice pour celui qui l’a subit.
·
Punir
le fautif pour lui faire prendre conscience de son infraction
·
Proposer
une solution pour permettre au fautif une réinsertion dans un comportement
socialement acceptable.
L’abus
de recours à la justice doit être sanctionné de même que l’abus d’arguties
juridiques…
La
médiation pré-judiciaire doit être favorisée, plaider coupable ou entente sur
une réparation des délits.
L’égalité
devant la justice doit être favorisée par une évolution vers la gratuité du
service judiciaire considérée comme service public.
Un
service public d’avocats fonctionnaires complétant celui des avocats privés.
Le judiciaire peut proposer à
l’assemblée nationale à l’exécutif et au sénat de récuser un élu en cas de disfonctionnement contraire aux
principes de la constitution.
Les services de polices organisés
matériellement par le parlement et le conseil des ministres sont
prioritairement aux ordres du conseil judiciaire.
Si le conseil judiciaire devenait
lui-même parjure face à la constitution, le parlement peut dissoudre le conseil
judiciaire.
Dans le cas limite d’un différent
insoluble entre ces deux assemblées, le conseil médiatique sera considéré comme
seul arbitre, et pourra proposer un recours à de nouvelles élections.
Le
conseil économique
Le but de
l’économie est de garantir à tous les droits prévus par la constitution
(nourriture, sécurité santé, éducation, culture, environnement et respect). La priorité
de l’économie est d’assurer l’équilibre des échanges afin de permettre leur
pérennité.
Son rôle est de
définir les buts confiés aux entreprises, il agit pour cela en définissant les
règles de comptabilité, en grevant ou subventionnant les entreprises par
rapport aux buts fixés. Il défini les règles applicables pour les contrats de
travail, les règles sanitaires, la sécurité, les types d’entreprises.
La priorité tant
donné à l’utilisé réelle de l’entreprise au bien être collectif avant même sa
propre rentabilité. Le but de l’entreprise est d’équilibrer ses comptes et de
satisfaire tous ses acteurs : propriétaires, salariés, clients
fournisseurs, ne pas gêner ses voisins (pollution nuisances).
L’économie doit
respecter le devise de la constitution :
- La
liberté à Vers l’indépendance économique.
Respecter l’équilibre des échanges, satisfaire les besoins matériels pour
tous.
- La
fraternité à Vers la ligne d’utilité sociale
dans la comptabilité des entreprises
- L’égalité
à Vers les services sociaux
Le parlement est
garant de la santé publique, le recouvrement des fonds sociaux est de son
ressort, il use de la fiscalité pour prélever le nécessaire au financement des
services sociaux.
La santé publique
dépend d’un conseil de la santé publique sous-traitance du pouvoir économique, définissant
les orientations les priorités et la déontologie. Il n’a pas de directive à
imposer au corps médical il ne s’occupe que de son organisation et de sa
formation. Il contrôle la qualité technique des médicaments ou pratiques
médicales et la modération de leurs prix. Il organise la couverture médicale du
pays assurant un égalité quelle que soi la région.
Si le pouvoir économique
ne respecte pas les demandes et les lois du parlement il peut être apporté une
dissolution de ses instances dirigeantes.
L’action
internationale de l’économie doit respecter sans les contredire les choix de
politique internationale du gouvernement, par exemple favoriser l’assistance ou
respecter le refus de commercer avec un autre pays.
Les comptes de
l’entreprise doivent tenir compte des critères suivants :
- Qualité et pérennité de ses
produits ou services
- Création d’emplois directs et
indirects et qualité des conditions de travail.
- Qualité de l’impact de
l’entreprise sur l’environnement.
Le
pouvoir médiatique
Comme tout
pouvoir il s’organise suivant la séparation en cinq rôles :
Ce pouvoir
s’occupe de financer (partie économique interne) et d’organiser l’instruction
publique (partie exécutif interne) et ses contenus pédagogiques et méthodes (partie
médiatique interne), en tenant compte des propositions des autres pouvoirs. Il
assume la création d’une cellule déontologique qui évalue les résultats
scolaires et universitaires. (partie judiciaire interne)
Les méthodes
éducatives et leurs équipes sont fixées par le système médiatique. Une méthode
doit toujours être proposée avec des délais et sa procédure d’évaluation des
résultats.
Seule
l’évaluation des examens est organisée et mesurée par le système exécutif afin
d’accorder des diplômes reconnus et égalitaires quelques soit les méthodes
d’éducation publique ou privée qui ont permis d’acquérir ces connaissances.
Il contrôle de la
sincérité des medias privés, la liberté d’expression, de critiques, de satyre,
de blasphèmes, d’humour est assurée. Mais le mensonge et la tromperie peuvent
s’exprimer, ils doivent systématiquement être signalés comme tels par des
medias public avec toute l’argumentation nécessaire.
Il a dans sa
compétence la gestion des médias publics et le contrôle de la sincérité des
medias privés, la liberté d’expression, de critiques, de blasphèmes, d’humour
est assurée. Mais le mensonge et la tromperie peuvent s’exprimer, ils doivent
systématiquement être signalés comme tels par des medias public avec toute
l’argumentation nécessaire.
Il a dans sa
compétence la gestion et le financement de la recherche scientifique. Mais
celle-ci reste indépendante dans ses choix d’objectifs.
Respect des
personnes et des religions
Toute critique
d’une personne ou groupe de personne, d’une religion ou d’une philosophie peut
être librement s’exprimer tant que cette critique ne porte que sur les actes ou
productions ; mais interdite quand elle porte sur la nature de l’être critiqué.
Il est possible de critiquer quelqu’un pour ce qu’il fait jamais pour ce qu’il
est. (définition du racisme)
Les religions sont considérées strictement du
domaine privé, l’état s’interdit toute intervention dans leurs pratiques,
seules les conséquences physiques ou morales contraires à la constitution
peuvent donner lieu à une action judiciaire et répressive à leur encontre.
L’état peut
mettre à la disposition des lieux et bâtiments publics au service des religions
sous la condition que ces prêts soient rendus en l’état après utilisation
éphémère. Ces prêts étant toujours limités à une période courte correspondant à
un événement précis. Ces lieux n’étant jamais alloués de façon permanente à une
ou plusieurs religions déterminées.
Exemple : Un
lieu ouvert aux ‘cultes’ géré par l’état peut tour à tour servir au musulman le
vendredi, au juifs le samedi, aux catholiques le dimanche, aux athées le lundi,
etc
Le
conseil des ministres (L’exécutif)
Ce conseil doit
faire appliquer toutes les lois du parlement en organisant le fonctionnement
matériel de tous les corps d’états.
Ainsi il organise
les systèmes de polices et de contrôle, il exécute les missions que lui confie
le conseil judiciaire mais n’intervient pas dans les raisons ou motifs initiant
ces missions.
Le conseil des
ministres organise et finance l’infrastructure éducative mais n’intervient pas
dans ses programmes définies par le conseil médiatique. Par contre il doit
contrôler la bonne utilisation et la bonne répartition des fonds mis en jeu
ainsi que le respect des objectifs confiés au personnel éducatif.
Il organise
l’infrastructure militaire mais n’intervient pas dans ses missions définies par
le seul parlement dans le respect de la constitution contrôlé par le système
judiciaire.
Il organise les
transports et les réseaux énergétiques et de communication La réalisation des
travaux sont confiés au pouvoir économique.
En cas de conflit
majeur avec d’autres pays, le parlement peut confier pour un temps défini avec
des pouvoirs et objectifs bien définis l’exécution de la défense à une ou
plusieurs personnes en comité restreint pour assurer une efficacité maximale.
Il organise le
système de santé mais n’intervient pas dans les méthodes définies par le corps
médical, comme pour le système éducatif il contrôle le respect des principes
constitutionnels (égalité devant les soins, déontologie, …) et la régularité
des comptes.
Il organise les
systèmes de transport routes air, voies ferrées, canaux etc… les systèmes de
distributions eau, gaz, électricité, et autres énergies, ainsi que le transport
d’information téléphonie, câbles, poste, etc… sauf quand ceux-ci relèvent des
compétences locales. Mais il n’est pas dans son rôle de produire ou de vendre ces
services à ceux qui utilise ces systèmes de transports. Il peut sous-traiter la
création ou l’entretien de ces systèmes, par appels d’offres, il peut faire
appliquer une taxe d’utilisation égalitaire aux particuliers ou entreprises
quelque soit le lieu et la distance de transport, mais il ne peut en aucun cas
en céder la propriété.
Toute entreprise
privée peut créer des établissements éducatifs, des lieux de santé privé, des
sociétés de transports - distribution d’énergie ou de transport d’information
privés, sous réserve de respecter toutes les règles appliquées aux services
publics. Ces établissements privés sont libres et non subventionnés par l’état
qui doit néanmoins contrôler leur respect des bases morales de la constitution.
Système électoral
· Vote permanent
Quand
une instance de l’état comprend un certain nombre d’élu, chacun d’entre eux est
élu pour un délai de son choix suivant une demande exprimée dans son programme
qui sera ou non acceptée par les électeurs. Il n’y a jamais d’élection de tous
les élus le même jour pour assurer une évolution progressive de cette instance
et éviter toute rupture dans son fonctionnement.
· Vote multipersonnel
Quand
plusieurs candidats se présentent pour un même poste, l’électeur doit exprimer
son avis sur chacun d’entre eux, afin de selectionner non celui qui plait à une
majorité (un leader) mais celui qui déplait le moins au plus grand nombre (un
rassembleur). Suivant le mode électoral choisi cet avis peut s’exprimer par un
OUI/NON /BOF, par une note, par un classement de préférences, etc…
· Circonscription floues
Quand
un vote s’organise sur plusieurs circonscriptions les électeurs choisissent
librement à quelle circonscription ils s’inscrivent sachant qu’ils devront
ensuite nécessairement utiliser les services publics et accepter la fiscalité
de la circonscription choisie.
· Elus assermentés
Tout
élu devra publiquement prêter serment de respecter son mandat et la
constitution.
· Elus récusés
Un
élu qui ne respecta pas ses engagement ou qui est accusé de délit peut être
récusé par ses électeurs ou la justice, un procès lui permet alors de défendre
ses positions mais en cas de condamnation, son mandat prenant fin, une élection
de son successeur est alors organisée.
Référendum
Lorsqu’une
question importante nécessite une consultation des citoyens pour prendre une
décision pour laquelle les élus ont des doutes ou ne peuvent pas arriver à un
accord, un référendum peut être organisé sur le pays la région ou la commune
concernée à l’initiative d’un pourcentage de citoyen à définir.
La question ne
sera alors sera soumise au vote que quand plusieurs solutions sont proposées.
Le résultat du
vote sera alors appliqué avec une procédure de contrôle des résultats comme
pour toutes les autres lois.
Organisation des collectivités locales
Toutes les
collectivités locales quelles que soient leur niveau, communale,
départementales, régionales etc… doivent s’organiser sur le principe de
séparation des compétences législatives, exécutives, juridiques, médiatiques et
économiques.
La définition
territoriale d’une collectivité est indépendante des choix d’appartenance des
citoyens. Ceux-ci peuvent décider librement d’appartenir à la collectivité de
leur choix, et bénéficieront des services locaux, administratifs, transports, éducatifs,
médicaux etc… et devront remplir les conditions fiscales de cette collectivité.
La qualité de
gestion d’une collectivité lui permettant donc de croitre en recevant de plus
en plus de citoyens cela devrait pousser chaque collectivité à parfaire ses
pratiques.
Gestion des transports et réseaux énergétique et
informatiques
Les réseaux
énergétiques les transports les voies de communication lorsqu’ils couvrent
plusieurs collectivité locale sont décidé par le chambre des députés gérés par
l’exécutif de l’Etat et réalisé par le pouvoir économique.
Les litiges entre
les exigences d’une réalisation et les nuisances locales qu’elle peut générer
doivent être débattus jusqu’à un accord consensuel, sinon se régler par un
référendum (avec choix multiple) proposé à tous les citoyens concernés.
Organisation policière
Le principal but
de la police est d’assurer la paix sociale, elle dépend de l’exécutif mais est
elle-même organisée suivant une séparation en cinq pouvoirs une cellule
d’imagination de formation et de communication, une cellule décisionnaire des
pratiques méthodes et actions, une cellule d’organisation technique et une
cellule judiciaire et déontologique.
Toutes les
priorités d’actions dévolues à la police dépendent de l’assemblée nationale.
L’exécutif se chargeant du recrutement et de l’organisation technique.
La suite de ce texte est en cours de rédaction
Organisation militaire
Tout service public peut être complété par un service
privé
Non dans le but
de générer une compétition mais susciter une émulation entre ces deux modes de
fonctionnement de services.
Lois
organisationnelles
Découpage électoral
L’état est découpé géographiquement en
cantons, communes, communauté de communes, département, régions.
Le découpage est indépendant du choix
d’appartenance des citoyens aux communautés de son choix.
Les scrutins
Le système de
vote est "multi-nominal". Un vote est considéré comme valable s’il
contient un nom s’il y a deux candidats. Deux noms différents s’il y a de trois
à 5 candidats Trois noms différents s’il y a plus de cinq candidats. Le vote
est prévu sur un tour. La personne ayant le plus de voix est élue, son
programme électoral étant considéré comme un contrat l'engageant auprès de ses
électeurs.
Si le premier
tour ne dégage pas un candidat ayant une majorité significative (plus de 50%)
ou si l’écart entre les meilleurs est non significatif au premier tour
(inférieur à 5%) un second tour par scrutin multi-nominal est organisé dans les
deux semaines, entre les meilleurs candidats après retrait des noms les moins
cités,
Si le nombre de
bulletins blancs et nuls est supérieur au nombre atteint par l’élu, le vote
doit être recommencé dès que de nouveaux candidats ou de nouvelles propositions
sont déclarées.
Circonscription
: Chaque élu doit représenter autant que possible un nombre équivalent
d’inscrits. Les circonscriptions doivent être de taille équivalente sur le plan
démographique. Puisque les citoyens
peuvent choisir leur circonscription, une circonscription trop importante devra
être divisée ne deux, des circonscriptions trop petites devront se regrouper. Le
choix des citoyens d’appartenir à une circonscription comme la décision de
division ou regroupement de circonscriptions ne se réalise que tous le s5 ans.
C’est le pouvoir exécutif qui est chargé de cette gestion.
Quand un élu ne
respecte pas son contrat électoral son siège peut-être remis en cause par voie
judiciaire à la demande formulée par une majorité des électeurs de sa seule
circonscription.
Pour assurer une
continuité des gouvernements au lieu d’alternances catastrophiques où la
bascule d’un gouvernement à l’autre entraîne l’annulation de ce qu’à fait l’un,
par le suivant. Pour également éviter les attentes de ces grandes périodes
électorales qui bloquent l’économie, et ces votes nationaux soumis à des
manipulations conjoncturelles, le vote permanent est instauré.
Chaque
représentant peut à tout moment démissionner ou être remis en cause par ses
électeurs en cas de manquement à son contrat de représentativité, ou en cas de
faute professionnelle ou d’illégalité, en cas de défaillance (maladie, décès),
etc… Il garde le droit de se défendre
juridiquement face à ces accusations et conserve son poste durant la procédure. La justice doit veiller à limiter toutes les
mesures dilatoires.
Chaque
représentant d’une circonscription est élu pour une période de son choix
(annoncé dans son projet électoral) limitée à 5 années, qui court à partir de
la date de son élection. Il est toujours rééligible sauf en cas de faute ou de
manquement aux lois (déchéance des droits civiques) cette durée peut être
raccourcie par remise en cause judiciaire de la part de ses propres électeurs.
Il est
souhaitable de ne pas procéder à l’élection de plusieurs représentants la même
semaine. Le scrutin est réalisé sur le principe multi-nominal.
Eligibilité
Tout citoyen non
déchu de ses droits civiques et sans limite d’age est éligible à tout poste de
responsabilité. La rééligibilité est assurée pour tous les postes. (il n’y a
aucune raison de se priver de quelqu’un de compétent tant que l’exécution de
son mandat satisfait ses électeurs).
Le référendum :
Lorsque des
questions essentielles doivent être proposées à la consultation, le référendum peut-être
proposé soit par le gouvernement, soit par des initiatives populaires.
L’initiative
populaire se fait par pétition nominative (les signataires ne sont pas
anonymes), la proposition soumise à référendum et ses répercussions pouvant ne
concerner qu’une partie seulement de la population, il faut qu’une partie
significative fixée à 10% de cette population ait demandé ce référendum.
La question posée
doit être simple, sinon le vote doit permettre des réponses différentiées aux
différentes demandes du référendum.
Un référendum
peut-être soumis dès qu’il y a au moins deux propositions différentes
clairement formulées.
Exemple: Face à
une décision à prendre, il peut y avoir plusieurs solutions, après débat,
toutes les solutions doivent être mentionnées dans le référendum, le vote des
électeurs étant "multi-nominal" entre ces propositions comme pour
l'élection des représentants. Si aucune proposition emporte une majorité
significative, de nouvelles propositions doivent être formulée pour un nouveau
référendum.
Les
frais d’organisation du référendum sont supportés par les circonscriptions
concernées. ( Pourquoi pas une participation des signataires de la
pétition pour les responsabiliser ? )
Scrutins populaire /
professionnel.
Une
assemblée a qui est confié une compétence professionnelle (exemple conseil
judiciaire) est élu pour moitié par les
acteurs de cette profession (indépendance des pouvoirs) mais la volonté
populaire devant aussi s‘y exprimer pour évider un dérapage technocratique de
cette assemblée, une moitié des représentants
doit être issue du suffrage universel.
En
cas de blocage de fonctionnement (si par exemple les élus professionnels
s’opposent aux élus populaires) l’assemblée doit se choisir un arbitre
(personne ou institution) accepté par les deux parties qui acceptent à l’avance
de se plier son jugement après qu’il aura précédé à son instruction.
En
vrac à organiser :
Le ministère de
l'économie
Chargé
des grandes orientations économiques du pays, par le parlement, il défini
"pouvoir économique" les objectifs à atteindre, mais ne s'occupe pas
de l'organisation.
Il
signe les contrats commerciaux avec les autres systèmes économiques
indépendants, externes : les autres pays, ou internes : les entreprises industrielles, ou les
systèmes d'échanges locaux.
Il
s'interdit tout système de gestion déficitaire, ce n'est en aucun cas au
générations suivantes de payer les dépenses actuelles.
Il
ne peut lancer le moindre crédit qui ne soit pas strictement alloué à un
investissement précis confirmé par un prévisionnel et un échéancier accepté par
l'assemblée nationale, et ce pour une période nécessairement limitée dans le
temps. (durée à définir).
Le ministère des
finances
Son
rôle est de créer et de gérer les valeurs d'échange: entre autre la monnaie, de
veiller à sa libre distribution et sa libre circulation égalitaire, ces
objectifs sont confiés au pouvoir économique qui s'occupe des aspect
techniques.
Il
a pour rôle de prélever les fonds nécessaires au fonctionnement de l'état: TVA
et impôt sur le revenu (société te particuliers) et de les répartir entre les
différents ministères suivant les directives de l'assemblée nationale part
principale et des choix exprimés par les contribuables part démocratique.
Il
est contrôlé par la cours des comptes.
Il
s'occupe aussi de gérer et de rétribuer les fonctionnaires en contrôlant leur
efficacité.
Il
recalcule périodiquement en fonction des résultats économiques de la
communauté, la valeur de base de l'allocation de vie et supervise l'organisme
social qui est chargé de gérer et de verser à tous les citoyens ou à ceux qui
les prennent en charge cette allocation de vie,
Il
est chargé des statistiques et prévisionnels financiers de l'Etat
A améliorer à
compléter et à suivre…
Intervenant YYVAN BACHAUD - le 09-02-2012 à 09-10
Bonjour,
Il faudrait arrêter de parler de " démocratie" ( Pouvoir au peuple) quand le peuple n'a le pouvoir que le jour du scrutin puis est réduit au silence pendant les 5 ou 6 ans qui séparent deux scrutins de même niveau.
Dans une démocratie le peuple est le Souverain, il doit disposer du référendum d'initiative citoyenne ou populaire et avoir ainsi l'initiative et le vote de la Loi.
Cordialement