Une question peut-être très bête, au fait à quoi sert un gouvernement ?
Un pouvoir autoritaire ? Quel est l'utilité de l'état ?
peut-on proposer d'autres formes de gouvernement ?
Brouillons pour un projet de constitution
Gouvernements et dysfonctionnements sociaux, A quoi sert le pouvoir ?
Une question est souvent entendue dans les milieux politiques divise la droite et la gauche : Faut-il plus ou moins d’état ? Hors la réponse serait d’abord de ce demander qu’est ce que l’état ? Sous ce terme s’entend déjà deux concept : celui de gouvernement proprement dit ou celui de corps d’états c'est-à-dire le gouvernement et tout ses fonctionnaires, toutes ses institutions dépendant directement de son autorité et occupant une part plus ou moins importante de l’activité du pays.
Comme si il y avait un rapport public/privé qui sous entend une idée économique qui déclare que l’état est nourrit que par le privé. Ce serait l’ensemble des impôts relevés sur le privé qui permettrait de s’offrir cette danseuse qui seraient les services publics.
Une autre réflexion est en jeu : Quel est l'utilité de l’état.
Si j‘observe les autres pays et leur histoire, je constate que plus le gouvernement est puissant plus le pays va mal. Ainsi en général les gouvernements les plus autoritaires, les dictatures sont à la tête d’états dont la situation humaine est souvent catastrophique. Inversement les pays dont les gouvernements se font les plus discrets sont en général florissants.
Est-ce que c’est cette présence des problèmes qui entraîne un nécessaire gouvernement autoritaire pour permettre d’améliorer la situation des peuples ? Pour ma part j’ai plutôt l’impression que c’est la présence de ces gouvernements qui génèrent les problèmes.
Alors paradoxalement s’il faut un état pour résoudre les problèmes d’un peuple c’est l’état lui-même qui devient le problème.
Ajouté le 24 Aoùt 2011: Une expérience très intéressante a lieu en ce moment: La Belgique est privée de gouverment depuis plusieurs mois, or quels constats ? Politiquement, cela semble aller plustôt bien, le pays est calme, économiquement, si j'en crois le Canard enchaîné de ce jour, alors que France et Allemagne avouent une croissance quasi nulle, la Belgique réussi une croissance de 0.7% sur le deuxième trimestre ! Pourquoi ? Pas d'austérité et indexation des salaires sur l'inflation. Exactement le contraire de ce que décident des gouvernements soucieux du bien être de leurs finances et non de celui de leurs peuples !
Essayons d’analyser le rapport entre problème et autorité.
Une histoire très simple : Des amis partent à la pèche, il fait beau tout va bien tous sont copains pas besoin de chef. Mais le soleil tape, il fait soif, zut on a oublié l’eau il ne reste que ça ! Alors le problème survient et celui qui a l’eau devient chef et distribue en rationnant l’eau, avec plus ou moins de justice, suivant son bon vouloir.
Le problème a nécessité une autorité, mais si l’autorité en profite pour se donner la meilleure part d’eau, l’autorité ne se contente pas de résoudre le problème mais de devenir elle-même le problème.
Utilisons des termes très généralistes :
Un dysfonctionnement social peut être résolu par la mise en place d’une structure nantie du pouvoir nécessaire pour décider et faire appliquer une décision. S’il n’y avait pas de dysfonctionnement social il n’y aurait pas besoin de cette structure.
Pourtant que ce dysfonctionnement soit résolu ou non, cette structure verra son pouvoir croître en fonction de l’importance du problème, si son intérêt est de profiter des privilèges de ce pouvoir accordé, la priorité de cette structure n’est pas de résoudre les problèmes mais de les faire durer le plus longtemps possible.
C’est le même paradoxe du garagiste qui n’a aucun intérêt à ce que les voitures ne tombent pas en panne, les avocats qui n’ont aucun intérêt à arranger les choses ou les dentistes qui interdiront tout vaccin contre les caries.
Un état existe du fait même des dysfonctionnements sociaux et n’a aucune envie de les résoudre. Chacun peut observer que plus
les problèmes prennent le l’importance plus les hommes politiques prennent du pouvoir. C’est même quand ces problèmes
deviennent le plus insolubles que des hommes providentiels se voient accordés les pleins pouvoirs. Pourquoi voudriez-vous
que les politiciens aient vraiment envie de résoudre les problèmes de leurs peuples.
Regardez la planète, ce sont les pays où le pouvoir est le plus puissant qui ont le plus de problèmes économiques et sociaux et
inversement. Il y aurait une volonté machiavélique de l’état ? Pourquoi pas, observons autour de nous l’autorité d’un état est
exactement proportionnel à l’intensité des problèmes que vit sa population. Les peuples les plus malheureux ont les états aux
pouvoirs les plus absolus. (La Corée du Nord et toutes les dictatures), inversement on ignore pratiquement les noms des politiciens
des peuples les plus heureux (Suisse). Quel intérêt un politicien aurait à résoudre un problème quand la croissance de son emprise
justifie l’emprise de son autorité sur son pays ?
Finalement le gouvernement n’est pas la solution des problèmes il en est la cause !
Quel intérêt un politicien aurait à résoudre un problème quand la croissance de son emprise justifie l’emprise de son autorité sur son pays ?
Cela me laisse penser que le pouvoir ne résous pas les problèmes, il les aggrave.
Enfin, il ne faut pas trop exagérer, car de même que le garagiste doit savoir remettre la voiture en marche suffisamment de temps
pour que le client revienne à la prochaine panne, l’état doit fait semblant de résoudre les problèmes mais surtout choisir une
solution assez provisoire pour que ce problème vital pour lui refleurisse rapidement.
Un autre exemple, si les pompiers étaient suffisamment efficaces pour faire de la prévention efficace il n’y aurait plus d’incendie, alors à quoi bon payer des pompiers ?
Ce paradoxe est très répandu, mais comment en limiter les conséquences ?
Il est dit qu’en Chine le médecin n’est payé que quand on reste en bonne santé, parfait.
Mais cela entraîne que c’est au moment de l’épidémie que ce médecin se retrouve avec le moins de moyens matériels alors que c’est l’instant où on aurait le plus besoin de lui.
Heureusement il existe un processus inverse qui impose un minimum d’efficacité : Le garagiste fera fortune pas longtemps si ses voitures tombent souvent en panne, à la fin cela se sait la concurrence remet à sa place le trop gourmand. De même la concurrence électorale en politique limite les excès, sauf si les différents concurrents apprennent à s’entendre, et cela est si tentant !
N’est ce pas l’impression que donne notre classe politique actuelle qui exclue avec l’efficacité des médias tous ceux qui ne joueraient pas leur jeu, et se partagent un pouvoir en apportant plus d’énergie à pérenniser leur prérogatives qu’à résoudre les problèmes de leurs électeurs.
Alors l’état n’est plus l’outil capable de résoudre nos problèmes il devient le problème lui-même. Ainsi pour résoudre chacun des problèmes sociaux l’état à mis en place des administrations qui pour assurer leur propre survie ont su finalement plus gérer les problèmes en leur gardant leur vigueur que de savoir les résoudre sous peine de se voir devenir inutile.
Que proposer face à cette impasse ?
D’abord je ne crois plus que la question soit « faut-il plus ou moins d’état ?» mais devient plus complexe, comment organiser le rôle de l’état afin qu’il revienne à son but initial d’améliorer les dysfonctionnements social plutôt que s’en nourrir.
L’outil est évoqué plus haut la notion de concurrence, mais à la condition qu’elle puisse s’exprimer totalement.
Beaucoup d’être humains sont motivés par la soif de pouvoir et leur ego surdimensionné sera motivé par une recherche permanente de plus d’autorité, mais ils sont aussi motivé par un sincère amour de leur pays et souhaitent agir pour améliorer la vie de leurs concitoyens. Comment favoriser cette seconde motivation sans être piégé par la première ?
Par de petits détails de principe, exemple :
Si dans le langage la fonction d’un politique était dissociée du nom de celui qui l’occupe, ainsi, on ne parlerait officiellement que du « président de la république » mais on ne citerait jamais son nom. De même une loi ne devrait jamais porter le nom de son auteur.
Mais aussi par un autre fonctionnement de la démocratie.
Reprenons l’exemple des garagistes. Imaginons qu’ils fonctionnent comme nos institutions politiques, nous avons des voitures qui marchent mal pour les réparer on rassemble les garagistes ensemble pour une période de temps fixé, ils discutent et s’opposent sur les solutions à appliquer. Beaucoup d’entre eux s’absentent pour vaquer à leurs affaires. Bon s’ils arrivent à dégager une majorité les réparations seront entreprises, mais ils resteront en place jusqu’au bout de leur mandat.
Je ne crois pas que cette solution soit la plus efficace.
L’idéal serait de confier à un homme politique un mandat pour une durée déterminée pour une action déterminée.
En fait c’est le rôle du programme politique d’un candidat de définir cette action, mais ce programme n’est souvent qu’une vague promesse, le choix de l’individu reste la seule décision, alors que si le programme nous convient peu importe celui qui l’applique pourvu qu’il en ait les compétences. Cette priorité du programme sur son mentor - j’allais écrire menteur ! - doit être affirmée. Ce sont des projets que nous sélectionnons, pas des personnes, celui qui porte le projet doit pouvoir être remplacé s’il se révèle inefficace, et si l’élu est fautif il devra répondre juridiquement de sa trahison ou de son incompétence.
Imaginez des panneaux électoraux décrivant les actions proposées avec le maximum de clarté au lieu de têtes d’affiche avec le maximum de sourires plus ou moins sincères.
Imaginez le comportement de l’élu quand il se trouve engagé dans de vrais risques juridiques s’il ne joue pas son rôle. Nous n’aurions plus du tout les mêmes types de caractères à la direction des affaires.
Je reconnais que ce n’est pas si évident, car qui va juger de l’adéquation des actes avec les programmes, qui va pouvoir décider de la durée nécessaire à une action annoncée. L’indépendance de la justice d’un coté, celle des médias de l’autre, eux-mêmes indépendant des circuits économiques me semblent nécessaire pour réaliser ce projet.
Imaginez la fin de ces grandes foires électorales où les votes sont plus stratégiques que sincères soumis à toutes les passions médiatiques, sondages et autres « petites phrases » qui n’apportent aucune consistance au programmes annoncés et jamais tenus. Tout cela remplacé par des élections permanentes plus sereines où les choix portent enfin sur les idées plus que sur les hommes.
Imaginez un représentant qui annonce voilà ce que je m’engage à faire, je vous demande un mandat de trois ans pour le faire.
Imaginez une chambre des députés qui évolue progressivement au fur et à mesure des fins de mandats individuels ou des démissions d’élus qui n’ont pas rempli leurs engagements, sans jamais basculer de façon catastrophique d’un bord à l’autre au gré d’une mode ou du charisme d’un grand orateur.
Imaginez enfin de pouvoir garder une personnalité compétente ou de virer celles qui ne conviennent pas indépendamment de partis qui ne sont plus des couvercles à idées sous prétexte de consensus interne mais seulement des lieux de débats, des outils de promotion d’idées nouvelles et non de têtes anciennes.
Alors je crois qu’enfin nos hommes politiques mériteraient notre confiance, leurs salaires et leurs somptueuses retraites.
Page écrite le 26-04-2010
Intervenant gilles hernandez - le 03-03-2010 à 11-30
Une solution plus sage serai de cotiser 176 trimestres, qui correspondent à un début d'activités depuis l'âge de seize ans, à 60 ans. les personnes qui commencent plus tard leur carrière professionnelle aurais aussi la possibilité de racheter leurs années ou de continuer jusqu'à ce qu'ils aient atteints les 176 trimestres. Cela permettrai de donner le choix aux personnes de faire une carrière normale ou longue, de désengorger les fac remplis de futur chômeurs, de redynamiser l"apprentissage et le savoir faire manuel, de redévelopper l"initiative d"entreprise, de réguler automatiquement l"âge de départ à retraite. de donner le choix aux personnes de s"investir ou non dans la gestion de leur carrière professionnelle. il est prouvé que plus on à de diplôme plus le salaire est élevé par rapport à un métier manuel. Cette perspective prends tout son sens sur le point de vue de l'égalité entre tous.
Tant sur le temps travaillé que sur le plan investissement nous assisterons à une autorégulation du système sur du long terme et par la même occasion à une paie sociale, puisque cela semblera être une solution juste aux yeux de tous.
Intervenant Trazibule - le 04-03-2010 à 00-15
Je crois que votre intervention oublie ce qu’est la réalité du travail, travailler 176 trimestres, seuls les
fonctionnaires (aujourd’hui ce n’est même pas sûr !) peuvent l’espérer. Beaucoup aimeraient bien, mais pour beaucoup la
carrière va de contrats en contrats avec des périodes d’inactivité.
Racheter des années ? Seuls ceux qui ont eu la chance de travailler peuvent se le permettre et pourtant ce sont ceux
là qui en ont le moins besoin.
Une carrière « normale » devient chose très rare. Mais où avez lu que les facs étaient engorgées et fabriquaient de
futurs chômeurs ? Vous-même reconnaissez que « plus on à de diplôme plus le salaire est élevé » bien sur les diplômés
ont eux aussi des difficultés à trouver du travail, mais que dire des non diplômés !
De grâce ne croyez plus à l’autorégulation du système on ces temps où précisément cette autorégulation nous a mené
à la pire crise économique qui commence.
Vous avez raison par contre, le travail manuel donc l’apprentissage doivent reconquérir leur noblesse, mais comment
le faire quand précisément c’est cette forme de production qui est le plus taxée au profit des machines ou des importations ?
Vous voulez de l’égalité, alors faisons en sorte que tous aient du travail, alors votre régulation fonctionnera
car quand l’offre et la demande s’équilibrent il n’y a plus de chantage possible sur les salaires. Déplaçons les charges des
salaires sur la consommation et nous rétablirons la valeur de l’homme par rapport à celle de la machine.
Alors les gens pourront de nouveau trouver du travail et vous n’aurez plus autant de problèmes pour financer les retraites.
Pour avoir la paix sociale, je crois qu’il vaut mieux reconstruire un système logique que vouloir à tout prix
retaper ce qui démontre depuis longtemps son disfonctionnement et augmente les injustices.
Les propositions de ce site fonctionnent comme un puzzle, chaque pièce ne prend son sens que dans la recherche de cohérence de
l’ensemble, mais si vous la placez isolée dans le contexte actuel elle parait malheureusement très anachronique.
Intervenant Baron jp - le 18-04-2010 à 19-42
Désolé mais le SDV que je propose, lui, prévoît une non perte de revenu en cas de perte d'emploi et le "chômeur" ne restera pas sans activité mais devra en contre partie de cette non perte de revenu travailler pour la collectivité suivant ses connaissances et suivant plusieurs choix qui lui seront fait par le pôle emploi.
La retraite de base sera également le SDV pour tout le monde riche ou pauvre, à chacun de prévoir sa complémentaire durant sa vie active
Le SDV représentera 60% du revenu net moyen national.
Je pense que la solution SDV sera la plus simple même s'il nous faudra passer par une révolution pour le mettre en route et que çà demandera beaucoup de temps avant que tous les citoyens passent sous ce régime.
Intervenant Trazibule - le 18-04-2010 à 23-32
Je propose moi aussi un «minimum vital» un terme différent parmi d’autres pour le SDV, mais je souhaite prévoir trois éléments annexes :
- D’abord créer les conditions pour que nous revenons au plein emploi, car c’est le fondement d’une économie saine, car sans cela toutes les propositions sont stériles par manque de moyen.
- La seconde condition est de créer un système qui sans obligation, autorise et même incite les salariés à choisir librement un âge de retraite le plus tard possible, d’où cette progressivité exponentielle des acquis.
- La troisième est la plus essentielle : Prévoir son mode de financement.
Pour remplir ces trois conditions, la seule solution réaliste aujourd’hui à mon avis passe par la TAC ou CSC, plusieurs
pages décrivent cette proposition.
Les autres solutions ne sont pas envisageables dans l’état actuel de notre économie, mais elles sont proposées sur ce site
(TEB ou TAMF) ou mieux la réforme monétaire.
Par contre je me méfie d’une solution trop simpliste, qu’il faudrait imposer par une action coercitive, car cela montre
que cette solution n’est pas acceptable par tous. Démarrer une nouvelle logique en excluant d’emblée l’assentiment d’une
bonne part de la population risque fort de mener à une situation de refus déjà connue. Enfin pour agir ainsi il faudrait déjà
acquérir un tant soit peu de pouvoir que le système démocratique actuel piège entre le contrôle économique des médias et
les règles de votes. D’où mes propositions de nouvelle constitution.
Je sais que l’impatience peut conduire à ce genre de choix. Vouloir courir trop vite est un bon moyen pour se retrouver
par terre, si la balance va d’un extrême à l’autre elle met beaucoup de temps à se stabiliser, et notre planète est
dans un tel état qu’elle ne le supportera plus.
Je vous propose de débattre de la proposition de la TAC qui est pour moi la priorité, et qui peut
se mettre en place très rapidement, puis si vous le voulez, de lire la page «Solution» qui intègre sommairement les différentes propositions
entre elles et qui pourront alors être progressivement envisagées lorsque l’économie aura repris son équilibre.
Intervenant Trazibule - le 20-04-2010 à 19-44
Je ne crois pas normal que celui qui se lève tôt, dépense en transport, se fatigue au travail ne gagne pas plus
que celui qui se la coule douce. Alors la «Non perte de revenu en cas de perte d’emploi» est à mon avis une bonne
intention qui entraine de très mauvaises conséquences. Pour inciter au travail ou repousser l’âge de la retraite, je
préconise plutôt un accroissement du salaire de vie pour toute période travaillée. Si cet accroissement est proportionnel
avec l’âge, plus de soucis d’âge de retraite.
Mieux encore cette logique permet d’autoriser autant le droit à la paresse
que le droit à la richesse sans que l’un ait l’impression de payer pour l’autre.