La seule valeur valable en tous lieux, en tout temps pour toute personne,
est lheure de travail. Alors utilisons le comme étalon monétaire ! Cela
revient à ne plus mesurer le SMIC en euros, mais leuro qui est mesuré en SMIC.
Brouillons pour un projet de constitution
Ajout à propos de la monnaie
On m'a demandé :
"Une heure de travail d'un médecin = Une heure de travail d'un maçon ?
Et les compétences techniques propre a chacun comment leur donner une valeur ?"
Dans ma proposition, l'étalon de la monnaie est l'heure de travail de base (Le travail réalisé par un homme standard utilisant sa force brute sans compétence particulière). Le médecin pourrait être payé par un multiple de cette mesure de base correspondant au plus acquis par sa formation.
Cela dit la qualité des conditions, l’intérêt et la valorisation sociale à faire certaines professions font qu’ils pourraient trouver demandeurs même à des revenus plus proches du revenu de base. De plus la notion de «ligne sociale» en comptabilité, ajoute une valeur aux professions les plus utiles à la collectivité.
Enfin dans ce projet la fiscalité étant différente, les différences de salaires ne sont pas gommées de la même façon que dans la fiscalité actuelle.
Socialement avec cet étalon horaire, l'écart entre les salaires apparaîtra plus clairement aux différents acteurs de la société, et j'espère que cet écart reviendra dans des limites plus raisonnables que ce que l'on constate à l'heure actuelle.
Sur le plan international ce choix d'un étalon commun conduit à supprimer cette disparité entre les monnaies due aux taux de change, qui conduit à cette situation où des pays se retrouve exsangues à vouloir rembourser des dettes colossales avec une monnaie sans valeur, alors que d'autres parmi les plus riches peuvent afficher des déficits extrêmes puisque le jeu monétaire leur permet de le faire assumer par les autres pays.
Aujourd'hui, je pense que cette crise boursière est d'abord une crise monétaire, a trop vouloir faire de l'argent sur de l'argent via les circuits boursiers et à trop vouloir réaliser des plus-values sur le travail au point de mépriser le travail lui-même au profit des actions, le travail lui-même s'arrête et les profits boursiers apparaissent fondés sur du vent.
Je ne peux croire que la stabilité sera issue d'un plan de sauvetage des banques et des financiers, les premiers fautifs, car cela pourrait provoquer des émeutes redoutables des populations qui seules ont créés ces richesses par leur travail et sont le splus touchées par cette crise.
Je ne peux croire que la monnaie pouura être soutenue par des cautions de gouvernements endettés auprès de ceux-là même à qui ils doivent tant d'argent. Cela ne ne tiendra pas et devrait tomber dans un cycle inflationniste catastrophique.
Page écrite le 10-01-2007
Texte à propos de la monnaie
Vers les nouveaux textes à propos de la monnaie
Intervenant Lucadeparis - le 20-10-2011 à 03-31
Je suis en désaccord sur le paiement multiplié de l'heure de travail du médecin au motif qu'il aurait acquis une formation.
La formation est un travail qui doit être payé lui-même.
L'heure de travail du maçon est plus pénible que celle du médecin. Le maçon meurt avant le médecin (six ans de moins d'espérance de vie d'un ouvrier par rapport à un cadre). C'est son heure de travail qui doit être surpayée.
Luca de Paris
Intervenant Trazibule - le 20-10-2011 à 13-19
Je vous donne raison sur le fond mais pas sur la solution, mais si l’étalon monétaire est l’heure de travail, toute variation de
cet étalon détruit la notion même d’étalon.
Pour les professions nécessitant beaucoup de formation, cette formation est pour moi aussi,
évidement rémunéré comme de vraies heures de travail. C’est aussi nécessaire pour la société qu’un médecin qui se forme, qu’un médecin qui pratique.
Lorsqu’une profession est pénible, je pense qu’il faut plutôt jouer sur la diminution des temps de travail, et le partage que de
jouer sur un « tarif » horaire. Une solution serait de compter en temps de travail une partie des nécessaires temps de repos
importants que provoquent les travaux pénibles.
Je sais que la conception actuelle de la comptabilité et des échanges économiques interdit cette façon de faire, c’est pourquoi
je pense qu’une reconstruction monétaire ne se fera pas sans une reconstruction des principes fondamentaux de l’économie, d’où
découlent des réformes comptables, des réformes d’aides sociales et des réformes fiscales, or cela n’est possible qu’avec une autre démocratie.
Le chantier est très vaste, l’urgence absolue, mais tout est lié, et il est inutile de tenter de corriger un aspect seul sans
que cela revienne à déplacer un problème sans le résoudre. Tout ce site Trazibule vise vers ce but.
Intervenant Lucadeparis - le 20-10-2011 à 15-30
Vous écrivez
"Lorsqu’une profession est pénible, je pense qu’il faut plutôt jouer sur la diminution des temps de travail, et le partage que de jouer sur un « tarif » horaire. Une solution serait de compter en temps de travail une partie des nécessaires temps de repos importants que provoquent les travaux pénibles."
Je crois que votre suggestion est trop complexe, et ne fonctionnerait que pour un travail salarié durable, stable dans une structure collective, mais pas pour un artisan indépendant.
Si je fais appel à un maçon pour un travail de cinq heures, je le paie pour ces cinq heures plus leurs conséquences (pénibilité, risque, etc.). Une convention aurait calculé le taux multiplicateur de l'heure du travail du maçon (par rapport à l'heure de travail étalon qui est celui le moins pénible, le moins risqué, celui où on vit le plus longtemps). C'est plus simple à appliquer.
Je pense aussi à une autre démocratie, une vraie, c'est-à-dire populaire, puisqu'on est obligé de faire un pléonasme par rapport à cette "démocratie" qui est une manipulation, et je m'approche des idées d'Etienne Chouard sur le tirage au sort, et une réelle possibilité de référendums d'initiative populaire.
Intervenant bolo - le 17-03-2012 à 00-08
je tombe par hasard sur ce site et je m'entousiasme de trouver enfin des gens prêts à réfléchir au temps de travail comme monnaie d'échange. Je considère que pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons, il est impératif de créer une nouvelle monnaie temporelle et spatiale. celà fait un moment déjà que j'y réfléchis et écrit la dessus et je considère vraiment que ce n'est qu'une question de technique et de secret industriel qui nous empèche d'y parvenir. Ces deux problèmes sont tout à fait surmontable surtout si l'on est plusieurs. j'attends des nouvelles pour une rencontre plus approfondie.
Intervenant Trazibule - le 22-03-2012 à 08-42
Vous avez probablement lu que j’ai écrit de nombreuses pages sur la monnaie et que je travaille sur une mise en place technique. Si les principes de fonctionnement le semblent jouables, je butte toujours sur les aspects techniques surtout quand j’imagine tous les stratagèmes que peuvent mettre en place des tricheurs éventuels.
Vous proposez une rencontre sur ce thème, j’en serais ravi, surtout que je crois avoir une logique à proposer qui rende concrètement possible cette nouvelle monnaie.