Brouillons pour une constitution
Propositions concernant la défense :
La notion d'état ou de nation étant remplacée par celle de l'acceptation collective d'une
constitution la défense de cette collectivité utilise moins les notions de nation ou de territoire.
La politique vis-à-vis des personnes ou nations étrangères à cette constitution doit tenir
compte des contradictions éventuelles entre la règle du jeu interne et celles des autres
collectivités, et construire des stratégies leur permettant de cohabiter le mieux possible.
La défense d’une collectivité définie par sa constitution, est une profession qui nécessite
une surveillance de la situation, une prévision de son évolution, une compétence dans la
stratégie et les moyens adaptés.
Mais la puissance nécessaire à cette défense doit être intimement liée à la population
elle-même et non à ses seuls dirigeants.
Une administration militaire composée de professionnels permet l’organisation et
’encadrement immédiat d’une armée opérationnelle constituée d’appelés si le besoin
s’en fait sentir, en temps de paix, cette administration se perfectionne et forme de
façon continue l’ensemble de la population à une éventuelle défense militaire.
Pour cela il est nécessaire qu’une participation personnelle des citoyens à cette défense
soit utile, non sous la forme d’un « service militaire » parenthèse plus ou moins appréciée
dans une vie et souvent d’une grande inutilité, mais par de petites périodes intenses de
deux ou trois jours.
Inspiré du système de défense suisse, cette solution de défense a déjà prouvé son efficacité
pour la défense de ce petit pays lors de la seconde guerre mondiale.
Ces périodes de service pour le pays, permettront :
- Un brassage social pour contribuer à une meilleure intégration des différents acteurs de la société, les choix des personnes et des lieux d’affectation seront donc aléatoires.
- Une formation aux appelés, sur des comportements civiques, sur leurs droits et leurs devoirs, sur les institutions et les lois qui en découlent.
- Des activités pouvant être de type formation militaire ou des services civils de solidarité réalisés en fonction des besoins. La formation regroupe tous les appelés, quel que soit le type d’activité qu’ils choisissent eux-même.
Des raisons économiques familiales ou médicales dûment justifiées peuvent dispenser l’appelé
de se rendre sur les lieux d’affectation, mais une compensation par une activité locale peut être
proposée.
Enfin toutes ces périodes effectuées permettent de créditer le revenu d’inactivité d’un nombre de
points définis par la loi de façon égalitaire pour tous.
Page écrite le 17 mars 2009
Interlocuteur: Harmonie
Devant les montées des violences d'Etat ou terroristes, il est plus que temps d'étudier les solutions non -violentes efficaces aux conflits croissants.
Interlocuteur: mozygus
L'erreur , à mon avis, à ne pas commettre est de l'affaiblir voire de supprimer la défense.à moins de vouloir voir apparaitre de multiples groupes de défenses privés, des mercenaires en quelques sortes et je sais pas si c'est une bonne idée. comme sur d'autres sujet, il faudrait que l'état préserve sa main mise afin d'assurer l'unité nationale. et de faire valoir les principes de la démocratie républicaine, face aux guerres de gangs.
Interlocuteur: herakles - 29-05-2008
J'ai toujours été contre l'arret du service militaire , je suis pour que les citoyens de 18 ans a 50 ans fassent par an au moins une semaine de réserve,l'armée est pour le peuple par le peuple, le défaut de mon idée c'est qu'elle est onéreuse, mais ça marche tres bien exemple la Suisse.
Interlocuteur: Trazibule - 31-05-2008
Personnellement, je pense que la notion d’une période de service public auquel chacun participe
régulièrement apporte de nombreux avantages :
- Sur le plan social cela permet des contacts entres personnes issus de milieux très différents et renforce la cohésion de la société
- Sur le plan individuel, cette cohésion est renforcée par l’apport d’une solidarité de chacun (à condition que ce soit strictement égalitaire et que les dérogations ne soient accordé que pour des raisons majeures, telles que santé ou exigences familiales, et qu’elles constituent toujours un report de ces périodes mais jamais une annulation.
- Ce serait aussi l’occasion de compléter des formations nécessaires, ou d’apporter des soins de santé préventifs.
- Cela permet aussi d’avoir une mesure de l’état réel des problèmes de la population.
- Ces périodes de service public pourraient se faire dans des actions de maintien de l’ordre et de la défense, mais également dans des missions d’assistance, pourquoi pas aussi dans des travaux d’utilité publique.
- Même si les compétences de chacun ne soient pas inutilisées, ces périodes pourraient aussi être l’occasion de permettre la découverte d’autres domaines et d’autres régions que celle de l’activité professionnelle habituelle.
Il n’est pas si sûr que cela soit coûteux : Ces périodes restant rémunérés par le revenu minimum pour l’intéressé (voir revenu d'inactivité.php) coûtent du déplacement de l’hébergement et de l’encadrement, pourtant il se pourrait même que cela soit très rentable pour la collectivité, les travaux réalisés restant au bénéfice de tous, et ces mouvements générant aussi des revenus commerciaux.
Interlocuteur: Herakles - 06-10-2008
J'aime bien ton avis sur le service, j'avoue que je le ferais compléter par une période obligatoire de 6 à 8 mois pour apprendre le maniement des armes et autres choses tres utiles.
Intervenant Myves13 - le 05-08-2014 à 12-26
Tout à fait d'accord sur les résultats escomptés, pour avoir vécu ce mixage profitable à tous.
Il faut une durée minimum de 6 mois, voir 1 an, avec des actions orientées vers des services publics et des travaux d'intérêt général. Réfection de taudis, débrouissaillage, nettoyage des plages et des forêts, voir jardinage pour aider les plus démunis. Le but étant d'amener des couches de population différentes à travailler ensemble et à mieux se comprendre.