Face à une invasion de moustique,
nous utilisons des insecticides,
est-ce vraiment efficace ?
Dur ce soir, de travailler sur un ordinateur face aux aggressions des moustiques...
Pourquoi tant de moustiques à Marseille cette année (écrit en 2012) ?
J’ignore si je suis le seul, mais je constate cette année une invasion de moustiques, une race de toute petite dimension dont les piqures sont très irritantes, ils attaquent en groupe de préférence enfin d’après midi jusqu’à la tombée de la nuit.
Faut dire que j’ai un jardin apportant une certaine humidité, mais je fais très attention à éliminer toute eau stagnante où ils pourraient se reproduire.
Si les moustiques sont très présents une absence qui passe pourtant inaperçue devrait pourtant être remarquable : Il n’y a plus d’oiseaux ! Où sont passés les hirondelles, les martinets qui se coursaient en criant dans les ciels de notre villes, les autres races de passereaux sont devenus rares, quelques moineaux se contentent encore des miettes de nos restaurants. Les autres prédateurs des moustiques, araignées ou libellules sont eux aussi de plus en plus absents de nos paysages. Qui a vu la dernière grenouille ? Le dernier gecko ?
La démoustication à grande échelle comme l’usage massif des insecticides familiaux aura aboutit au résultat contraire que celui espéré.
Empoisonnés par la chimie des aérosols, les moustiques ont empoisonné leurs prédateurs, d’autant plus pénalisés par la forte diminution de leur proie. Mais eux ont un cycle de reproduction plus lent, les moustiques survivants on vite pu se mithridatiser et grâce à leur cycle très rapide de reproduction ils ont pu transmettre à leur descendance leur résistances aux produits chimiques.
L’invasion actuelle conduit les citoyens à multiplier les traitements, de plus en plus puissants, les autorités
elle-mêmes pour satisfaire leurs électeurs organisent des épandages massifs, et aggravent encore cette dérive
catastrophique.
Il faut qu’un jour l’homme comprenne que comme dans le commerce où la TVA permet à l’état d’assurer un minimum de bien être collectif, la nature elle aussi prélève sa tva sur chacun d’entre nous pour assurer la survie collective ce toutes les espèces. Pour lutter contre les nuisances des moustiques, il faut apprendre à s’en séparer, par des moustiquaires ou des barrières plus sophistiquées, quitte à subir parfois quelques piqures désagréables, mais surtout ne pas vouloir les éradiquer ce qui conduit à l’échec absolue d’une véritable invasion quand nous nous retrouvons seuls sans défense, sans l’aide des autres espèces animales face à celui que nous pensions pouvoir dominer totalement.
Cette logique est très générale, agir sur un problème sans comprendre que tous les problèmes sont reliés
entre eux aboutit à un résultat exactement contraire à celui recherché.
C’est pareil en agriculture, vouloir à coup de chimie, s’assurer 100% de la récolte sans laisser sa part à l’équilibre de la nature, nous mènera un jour à n’avoir plus de récolte du tout avec la disparition des abeilles.
J'ose même généraliser encore, l’économie aussi veut toujours chercher le profit maximal et en cherchant à
éliminer au maximum les salariés qui lui coûtent avec le machinisme, elle finira par n’avoir plus de profit
du tout, car elle ne trouvera plus de clients.
Page écrite le 01-10-2012
Intervenant J.Christophe - le 04-10-2012 à 18-23
Et la boucle est bouclée..!
D'ailleurs si nous pulvérisions un aérosol de lucidité au dessus des villes, peut-être que nous nous arrêterions brusquement de travailler...de consommer, et même peut-être que...l'autre...nous paraitrait intéressant !
Cela ferait une journée de repos pour la nature...et tellement agréable pour tous...
Bien à vous
J.Christophe