Brouillons sur la notion de travail salarié
Evolution des règles d'embauche.
Je constate que nos modes de travail évoluent.
Le travail artisanal était une activité aux gestes variés, riche d'une compétence professionnelle y compris commerciale, et transmise de générations en générations.
Ce travail a été transformé en travail salarial très spécialisé, où l'ouvrier par l'organisation du machinisme a du acquérir une gestuelle extrêmement spécialisée, en échange d'une vie souvent consacrée à une seule pratique voir une seule entreprise dont dépendait sa sécurité et parfois même tout son environnement, maison, éducation, loisir.
La situation actuelle a perdu cette sécurité d'emploi et la fidélisation à une seule entreprise où se pratiquait ce travail hyperspécialisé. Les travailleurs actuels sont de plus en plus à papillonner d'une entreprise à l'autre d'une spécialisation à une autre. De plus en plus, des compétences multiples et la variété des emplois pratiqués fleurissent dans les curriculum vitae. Entre stages, périodes d'inactivités emplois à temps partiel, le travail salarial a changé de nature. C'est aussi la fin de l'étiquetage du travailleur sur un métier précis de la séparation des domaines d'activités. De plus les taux élevés de chômage poussent de plus en plus les actifs à créer eux-mêmes leur propre travail, micro-entreprises. Enfin les retraités ou autres personnes dites "inactives" sont souvent loin de rester sans s'occuper à des activités de loisir plus ou moins bénévoles qui parfois sont très proches du travail dit "au noir". Et cela apporte une vraie amélioration du quotidien de nos sociétés sans compter l'intérêt individuel qui n'est pas qu'économique.
Le souhait souvent exprimé d'obtenir un travail plus souple sur les horaires et même sur le cumul des heures de travail hebdomadaire, sur le choix du travail dominical, semble indiquer qu'il faut changer de fond en comble la notion de travail qui ne devrait plus être limité aux pratiques actuelles du salariat.
Pouvant être libéré de la nécessité du prélèvement des charges sociales par l'instauration de la T.A.C. le travail deviendrait ainsi beaucoup plus souple, d'autant plus que dans ce cas, il n'existerait plus de différence entre travail déclaré et travail au noir. Le bénévolat ne serait donc plus soumis à cette suspicion de travail non déclaré. Les temps de travail deviennent ainsi également libérés : A partir du moment où le contrat qui lie employeurs et travailleurs est validé par un arbitre accepté des deux parties, la liberté devient réelle sur les choix des conditions de travail. L'ouvrier peut aussi bien s'imposer un cumul d'heures important s'il souhaite s'enrichir ou si son travail le passionne, mais il peut choisir de travailler peu d'heures, voir de partager un même emploi à plusieurs s'il désire privilégier ses temps libres ou avoir plusieurs activités professionnelles simultanées.
Il n'est pas question de réduire les règles de sécurité ou de santé, mais de permettre à chacun de travailler selon son désir et ses possibilités et n'être plus astreint à cette spécialisation actuelle. Les éléments du code du travail sur l'emploi des jeunes, sur la sécurité sanitaire, sur la lutte contre les accidents doivent être conservés et seront même améliorés puisque étendus à des domaines actuellement plus ou moins bien déclarés.
La première des règles est de ne jamais taxer le travail lui-même mais seulement ses productions. Une charge quelle qu'elle soit sur le travail incite d'une part à la fraude du travail non déclaré par conséquent non assuré. Cette marginalité conduit à un contrôle complexe et à une rivalité contrariante. Cette charge ne peut que freiner la production de valeurs et par suite les échanges économiques et sociaux.
La seconde règle est de ne plus inciter à la spécialisation professionnelle d'un travailleur, cet étiquetage souvent inscrit à l’acquisition d’un diplôme et trimbalé tout au long de la vie. Le mélange des compétences ne pouvant qu'apporter un enrichissement réciproque par confrontation des activités économiques mais une amélioration notable de la qualité de vie de chacun par la variété et l'exploration de domaines variés.
La troisième règle est de ne plus imposer des temps ou périodes de travail, les lois d'offre et de demande devraient pouvoir être équilibrées entre puissants et faibles par cette notion de contrat tripartite dès l'origine entre employeur, employé et arbitrage, librement accepté par les deux parties.
Je trouve souhaitable que les structures syndicales ne soient plus liées à une entreprise ou à une profession, mais prennent ce rôle d'arbitrage pour les contrats de travail. Au lieu d'être les défenseurs univoques d'un groupe de travailleurs quitte à ce que ce soit au détriment de tous les autres, leur rôle pourrait s'orienter vers celui de l'arbitre qui viserait à se faire accepter par les deux parties employeurs et travailleurs pour essayer d'atteindre le meilleur compromis. Le syndicat pourrait devenir une entité indépendante de type juridique dont le but n'est plus d'obtenir le maximum immédiat pour ses adhérents parfois même au mépris de la survie de l'entreprise, mais d'œuvrer pour la pérennité de l'entreprise par le meilleur équilibre entre tous ses acteurs.
Je constate que nos modes de travail évoluent.
Le travail artisanal était une activité aux gestes variés, riche d'une compétence professionnelle y compris commerciale, et transmise de générations en générations.
Ce travail a été transformé en travail salarial très spécialisé, où l'ouvrier par l'organisation du machinisme a du acquérir une gestuelle extrêmement spécialisée, en échange d'une vie souvent consacrée à une seule pratique voir une seule entreprise dont dépendait sa sécurité et parfois même tout son environnement, maison, éducation, loisir.
La situation actuelle a perdu cette sécurité d'emploi et la fidélisation à une seule entreprise où se pratiquait ce travail hyper-spécialisé. Les travailleurs actuels sont de plus en plus à papillonner d'une entreprise à l'autre d'une spécialisation à une autre. De plus en plus, des compétences multiples et la variété des emplois pratiqués fleurissent dans les curriculum vitae. Entre stages, périodes d'inactivités emplois à temps partiel, le travail salarial a changé de nature. C'est aussi la fin de l'étiquetage du travailleur sur un métier précis de la séparation des domaines d'activités. De plus les taux élevés de chômage poussent de plus en plus les actifs à créer eux-mêmes leur propre travail, micro-entreprises. Enfin les retraités ou autres personnes dites "inactives" sont souvent loin de rester sans s'occuper à des activités de loisir plus ou moins bénévoles qui parfois sont très proches du travail dit "au noir". Et cela apporte une vraie amélioration du quotidien de nos sociétés sans compter l'intérêt individuel qui n'est pas qu'économique.
Le souhait souvent exprimé d'obtenir un travail plus souple sur les horaires et même sur le cumul des heures de travail hebdomadaire, sur le choix du travail dominical, semble indiquer qu'il faut changer de fond en comble la notion de travail qui ne devrait plus être limité aux pratiques actuelles du salariat.
Libéré de la nécessité du prélèvement des charges sociales par l'instauration de la T.A.C. le travail devient ainsi beaucoup plus souple, d'autant plus qu'il n'existe ainsi plus de différence entre travail déclaré et travail au noir. Le bénévolat n'est donc plus soumis à cette suspicion de travail non déclaré. Les temps de travail deviennent également libérés : A partir du moment ou le contrat qui lie employeurs et travailleurs est validé par un arbitre accepté des deux parties, la liberté devient réelle sur les choix des conditions de travail. L'ouvrier peut aussi bien s'imposer un cumul d'heures important s'il souhaite s'enrichir ou si son travail le passionne, mais il peut choisir de travailler peu d'heures, voir de partager un même emploi à plusieurs s'il désire privilégier ses temps libres ou inversement d'avoir plusieurs activités professionnelles simultanées.
Il n'est pas question de réduire les règles de sécurité ou de santé, mais de permettre à chacun de travailler selon son désir et ses possibilités et n'être plus astreint à cette spécialisation actuelle. Les éléments du code du travail sur l'emploi des jeunes, sur la sécurité sanitaire, sur la lutte contre les accidents doivent être conservés et seront même améliorés puisque étendus à des domaines actuellement plus ou moins bien déclarés.
La première des règles est de ne jamais taxer le travail lui-même mais seulement ses productions. Une charge quelle qu'elle soit sur le travail incite d'une part à la fraude du travail non déclaré par conséquent non assuré. Cette marginalité conduit à un contrôle complexe et à une rivalité contrariante. Cette charge ne peut que freiner la production de valeurs et par suite que les échanges économiques et sociaux.
La seconde règle est de ne plus inciter à la spécialisation professionnelle d'un travailleur. Le mélange des compétences ne pouvant qu'apporter un enrichissement réciproque par confrontation des activités économiques mais une amélioration notable de la qualité de vie de chacun par la variété et l'exploration de domaines variés.
La troisième règle est de ne plus imposer des temps ou périodes de travail, les lois d'offre et de demande devraient pouvoir être équilibrées entre puissants et faibles par cette notion de contrat tripartite dès l'origine entre employeur, employé et arbitrage accepté par les deux parties.
Au lieu d'être les défenseurs univoques d'un groupe de travailleurs quitte à ce que ce soit au détriment de tous les autres, leur rôle pourrait s'orienter vers celui de l'arbitre qui viserait à se faire accepter par les deux parties employeurs et travailleurs pour essayer d'atteindre le meilleur compromis. Le syndicat pourrait devenir une entité indépendante de type juridique dont le but n'est plus d'obtenir le maximum immédiat pour ses adhérents parfois même au mépris de la survie de l'entreprise, mais d'œuvrer pour la pérennité de l'entreprise par le meilleur équilibre entre tous ses acteurs.