Nous changeons de président mais cela
ne change en rien nos erreurs politiques,
ce sont les règles que nous devons changer
Brouillons pour un projet de constitution
Après un premier tour de présidentielles.
Face à 5 ans de Sarkosysme, (additionné à l’immobilisme de Chirac) chômage, dette, scandales, stigmatisations et dégradations de tous services publics, mensonges (pouvoir d’achat, république irréprochable, etc ) sans compter des atteintes sans vergogne à la constitution, les électeurs avaient le choix pour protester, de droite ou de gauche avec le risque de s’éparpiller dans des voies différentes ou d’assurer un changement timide avec un PS qui pourtant ne semble apporter guère de nouveautés.
Alors piloté par les sondages les médias et le vote utile, les électeurs ont choisi chacun leur moins pire… Au second tour, les mésalliances fonctionnent à contre cœur, entre ceux qui veulent avant tout un chef qui les défendent (la peur est mauvaise conseillère) et ceux qui considère que le partage est redevenu nécessaire, (mais avec le pillage des financiers, plus rien à partager) le choix reste simpliste, les reports de voix logiques mais sans conviction.
Reste le plus important : les grands problèmes qui ne seront pas résolus, même pas débattus, l’économie continuera sa déliquescence et ses injustices, l’écologie continuera de lancer des cris d’alarme dans l’indifférence générale. Le peuple sera encore plus déçu de ces politiques impuissants dans un système aux règles perverties.
Alors je suis pessimiste sur l’avenir
Tant que ne seront pas changé les fondamentaux économiques :
Le droit de propriété sans devoirs ni limites Le prélèvement d’intérêts bancaires qui appauvri le pauvre et enrichi le riche La monnaie fiduciaire qui impose de fait une confiance obligatoire envers ceux qui la gèrent.
Tant que ne seront pas changé les fondamentaux de l'éthique :
Privilégier le verbe être et non celui d’avoir. Choisir l’émulation et non la compétition. Découvrir que notre sécurité dépend de la qualité de vie de tous nos voisins.
Tant que ne seront pas changé les fondamentaux du travail :
Produire des objets pour leur utilisation et non des marchandises pour leur marge Produire plus dans un monde fini mène forcément à l’impasse, il faut produire mieux et moins Une entreprise doit avoir une utilité sociale, pas une rentabilité comptable. Et surtout la logique de la solidarité sociale doit quitter le seul salariat pour s’appliquer à toute la commercialisation
Tant que ne seront pas changées les règles démocratiques :
Séparation des pouvoirs médiatiques et des pouvoirs économiques du pouvoir exécutif Un engagement contractuel et responsable des élus, assermentés, et révocables, un réel pouvoir aux citoyens, associations, référendums, démocratie en entreprises, séparations de pouvoirs dans les instances régionales.
Oui cela fait beaucoup de changements, mais commençons déjà par un choisir au moins un ! Les autres suivront, sinon il est totalement utopique de croire que nous pourrons continuer comme cela. Alors les crises ont s’aggraver.
Page écrite le 23-04-2012
Intervenant Anonyme - le 27-12-2010 à 23-43
Effectivement responsabiliser les élus non pas sur les promesses, mais sur les programmes de campagnes non tenus me semble intéressant. on peut comparer cet acte à une publicité mensongère. cependant je pense que lorsqu'on est pas au pouvoir on ne pocède pas toutes les clés nécessaires.
n'oublier pas que ceux qui vote les loi sont les principaux intéressés et qu'ils ne sont pas prêt a scier la branche sur laquellle ils sont assis.
Intervenant André FARTOUKH - le 18-10-2011 à 01-15
Trés bon texte, je suis pour!
Intervenant le M.C.V - le 15-04-2012 à 18-04
les promesses électorales non tenues doivent être sanctionnées, c'est de la publicité mensongère.
Intervenant Bal - le 20-04-2012 à 07-29
Promesses ? Aucun candidat de promet : il propose, il demande qu'on croit sa proposition. Mais ils ne sont pas Mme soleil, ils n'ont pas de boule de cristal. Les évènements peuvent infirmer leur croyance et contre cela, personne, absolument personne ne peut rien. Nous savons bien que ces "promesses" ne sont en fait que des possibilités éventuelles. La question n\\\'est pas celle des promesses, mais celle des options. On vote pour les options que propose un candidat en sachant parfaitement que le résultat est éléatoire. Jamais on ne doit prendre cela pour des promesses.
D'ailleurs, écoutez les discours des candidats : ils ne disent pas " je promet le SMIC à 1700 euros". Ils disent : je ferai le SMIC à 1700 euros. Et comme on sait au fond de nous que c'est plus complexe, nous ne savons que ce n'est qu'un but, mais pas une réalité existante.
Arrêtons de punir le pauvre gars qui n'atteint pas ses objectifs... On a tous été pareils : j'ai promis à mes parents que je serai le premier de la classe. Je n'y suis pas arrivé. Ces braves gens ne m'ont pas puni pour autant. Je me suis puni tout seul, c'était mon problème.
Qu'est ce que c'est que cette hystérie de la punition ?