En cherchant sur Google,
il est spectaculaire de voir à quel point
nous détruisons toutes les terres agricoles
au risque de provoquer une prochaine famine
Tristes disapritions des zones de vie...
Disparition des terres agricoles en Provence vues sur Google Earth
Quatre exemples parmi beaucoup d’autres de l’ampleur de la destruction des terres agricoles en Provence juste sur quelques années :
1. Calas : En pleine zone agricole plusieurs lotissements remplacent des champs de céréales, de foin et des pâtures d’ovins. Comparaison entre 2002 et 2018.
2. Les Milles – Luynes : La plus belle terre agricole de la région, source autrefois de la
puissance économique d’Aix en Provence, submergée par la Zone Industrielle des Milles, s’accroit encore
continue à envahir les terres agricoles pour réaliser la prison de Luynes (floutée) et autres activités sportives et industrielles. Comparaison entre 2002 et 2018.
C'est la prison de Luynes qui est floutée...
3. Gémenos : Les terres agricoles qui étaient autrefois ces zones de maraichages servant à nourrir Marseille sont envahies de zones industrielles et commerciales : Les paluds (zone connue pour être inondable).
4. Eguilles : En pleine zone agricole, une zone industrielle et une zone de lotissements créées alors qu’elles sont isolées des zones urbaines. ( 2002- 2018 )
5. A part la Zone de Aix-la-Duranne qui a été décidée sur une zone de terres arides et boisée, détruite d’ailleurs juste avant par un incendie qui pourrait être considéré comme opportun, la plupart des zones industrielles, commerciales ou résidentielles sont crées au détriment de terres agricoles donc de la source de l’alimentation de nos villes.
6. Et partout en Provence les terres agricoles sont remplacées par des usines ou des lotissements, comme à St Cyr (2007 - 2018 )
6. Et voici encore à Chateau-Neuf les Martigues de 2007 à2018
6. Et une dernière comparaions à Cuges les Pins de 2003 à 2018
Autres conséquences
Un inconvénient secondaire est le tarissement des nappes phréatiques par l’imperméabilisation des sols, précisément là où les eaux pluviales avaient le plus la possibilité de s’infiltrer. Les pluies maintenant sont rejetées polluées vers des stations d’épuration exigeant des sources d’énergies.
De plus les rejets éventuels des fumées industrielles retombent directement sur les productions agricoles alentour !
Toutes ces zones industrielles servent au passage les matériels utiles à produire et à transporter cette nourriture venue de loin qui étaient autrefois produites sur place.