Réfléxions pour tenter de comprendre de monde.
Pourquoi toutes ces guerres dans un monde pourtant si évolué ?
Ce qui se passe à Gaza, ressemble à ce qui se passe en Syrie, en Irak, en Tchétchénie, en Ukraine, en Libye, et dans plusieurs pays d'Asie Timor, Tibet, Laos, et plusieurs pays d'Afrique...
Pourquoi une telle désaffection de ceux qui sont censés nous représenter face à ces conflits ?
Ils ne représentent pas leurs peuples mais leurs multinationales qui aiment bien vendre des armes et se justifient en prétendant lutter contre le chômage !
Ils ont leurs grands théoriciens qui argumentent en disant qu’une guerre serait un moyen de sortir de la crise (Attali dixit lors d’un débat économique ou aucun de ses prétendus contradicteurs n’a été choqué !)
Ils ont aussi leur inavouée théorie issue des Etats Unis qui envisage froidement de réduire la population mondiale (à condition que ce soient les autres bien sûr) pour résoudre les problèmes qu’ils ont engendrés par leur dogme délirant de la croissance sans limites.
Oui la surpopulation existe, je sais, mais la solution existe aussi, elle s’appelle la civilisation, pas la guerre.
Ils ont aussi leur fondement philosophique issu des religions du livre qui prétendent que le monde a été donné aux hommes par leur dieu, ils en sont donc propriétaire et en font ce qu’ils veulent. Cette notion de propriété inviolable et sacrée, est la racine de tant d’injustices qu’elle devrait être bannie de nos constitutions.
Nous sommes dans une guerre mondiale, partout des peuples luttent contre leurs dirigeants soumis aux puissances financières qui mettent aujourd‘hui en justice des états (Argentine), partout s’impose l’emprise de l’idéologie des USA, prétendument le pays de la liberté (qui réussi pourtant l’un des plus fort taux d’incarcération au monde), pour semer des guerres, pas pour les gagner, cela leur serait facile mais pour affaiblir des régions entières dans des guerres quasi-civiles.
Partout où des peuples se révoltent, ils réclament de la démocratie, de la paix et leurs luttes se font « extrémiser » à coup de fric entre des luttes dites religieuses ou politiques qui n’ont plus rien à voir avec les objectifs initiaux. Egypte, Syrie, Ukraine, Lybie, Yemen, Mali, Soudan, Centre-Afrique, Tibet et tant d’autres…
Ce n’est pas pour rien que les Etats-Unis sont si copains avec l’Arabie Saoudite ou le Qatar, chacun dans son camp peut financer à coup de milliards l’exaspération des conflits, les détourner vers des impasses aussi insolubles que fanatiques.
Rappelez-vous les liens économiques étroits de Bush et de la famille Ben Laden ! Et leurs conséquences : Le Patiot Act aux Etats Unis et la guerre d’Irak, n’oubliez jamais les tonnages délirants de drogue vendues par l’Afghanistan, qui nécessitent forcément de la logistique : containers, cargos ou avions, tolérances légales, et tout le financement bancaire, les Etats unis auraient pu si facilement éradiquer cela, ils avaient bien su détruire des forets vierges au Vietnam ! Mais la drogue aussi sert à la destruction de populations et à l’exaspération des guerres.
Observez l’usage généralisé des mensonges (un crime jamais puni !) qui pourtant enfantent des guerres, Goebbels a fait école ! les armes de destruction massive, les mensonges autour du 11 septembre, les mensonges d’Israël, ceux de Poutine, et même chez nous. Le mensonge que les banques savent si bien manipuler pour s’enrichir, (Rottschild a fait école lui aussi) ce n’est pas pour rien que tous les grands groupes financiers possèdent les médias censés pourtant devenir si déficitaires. (Ce n’est pas pour des questions d’audimat que certaines émissions sont supprimées !)
Une oligarchie méprise le monde et se le dispute, mais ils se connaissent et discutent entre eux (G20) comment gérer au mieux ces guerres pour se partager leur profits et leurs pouvoirs. Ils ont endetté le monde volontairement pour le mettre à genoux, suivant une pratique mafieuse ancestrale.
Nous avons ce choix: Soit obéir à leurs nationalismes et leurs fanatismes pour nous battre entre nous dans leurs guerres meurtrières et destructrices, soit nous impliquer dans une révolution contre ces dirigeants pour construire une république démocratique laïque mondiale.
Alors ce qui se passe à Gaza a une portée symbolique: De tous cotés des gens sont révoltés et le disent, de tous cotés d’autres gens leurs reprochent d’oublier d’autres conflit, de faire de l’antisémitisme, de faire l’éloge de l’islam, de soutenir des terroristes, d’oublier telle ou telle dimension du conflit.
Cette révolte mondiale contre ce qui se passe à Gaza apprend à marcher sur un fil étroit : la défense des peuples contre l’injustice fomentée par des dirigeants sans scrupules, sans tomber dans les argumentaires racistes ou extrémistes dont ces dirigeants de quelques bords qu’ils soient, voudraient pouvoir les étiqueter !
Que les peuples réussissent à défendre le peuple de Gaza sans cautionner le moindre extrémisme, le moindre mensonge sera une victoire non seulement pour Gaza mais pour l’ensemble des autres peuples qui pourront être soutenus sans allégeance à l’un des multiples camps ou religions bellicistes.
Ce serait une victoire essentielle pour l’émancipation de l’humanité face à des dogmes d’un autre âge et des intérêts immoraux.
Page écrite le 04 Août 2014
Intervenant NF MTSP - PRESSNEWS MTSP - IMSP - le 05-08-2014 à 16-02
Un article bien fait avec des explications qui invitent à réfléchir sérieusement.
Tout le matériel que vous nous envoyez les "spreads" après avoir examiné.
stwitter.com/PRESSNEWS_MTSP
stwitter.com/NF_MTSP
Intervenant Peretz - le 05-08-2014 à 16-20
Il me semble que c'est un problème sans solution à court terme. Si l'on s'attache à rechercher les sources de ce type de conflit, on doit revenir à environ 2000 ans en arrière. Il y a derrière tout ça des guerres de religion. Les 3 religions monothéistes sont responsables. Comme pour les guerres civiles, ce sont les plus terribles. Les deux islamismes entre eux, eux contre la chrétienté, et contre le peuple juif. Le paradoxe incroyable est que la religion existe comme consolation existencielle.Mais comme pour tout système, il y a au bout d'un certain temps un effet pervers, la haine des autres concurrents qui survient, s'accumule et éclate.
Intervenant Promarc - le 07-08-2014 à 18-35
Bien sûr, ce constat réclame l'adhésion de lecteurs qui sont déjà convaincus de la nécessité d'un changement.
Il ne s'agit donc pas de juger des qualités de sa formulation, ni de son bien fondé, car le bon sens est cette vertu
qui semble ne manquer à personne, et surtout pas à ceux qui en ont fait étalage pour nous amener à cette situation.
En d'autres termes sommes nous réduits à enfoncer des portes ouvertes ? les origines des principaux problèmes
sont connues: pauvreté et inégalités; de la, tous les maux qui en découlent, injustice agressivité, inculture fanatisme,
dépendance exploitation, etc ... qui se résument à tiers-exclu entre le manque et le trop.
Donc et pour être bref, vouloir chercher des coupables me semble une erreur aussi grande que celle qui l'a produite.
On ne voit pas la solution parce qu'on ne voit pas le problème. Envoyer des casques bleus là où sont déja d'autres casques
me parait paradoxale et aporétique. C'est une armée contre une autre, contre des autres, et le problème se déplace ailleurs.
Je souhaiterais vivement que vienne le temps de l'imagination pour dépasser le simple constat: trouver d'autres
formes d'appréhension de cette gangrène qui ronge les sociétés à tous les niveaux. Car c'est le même combat de la pollution
à misère, de la santé à la sécurité, de l'obscurantisme à l'immoralisme...
Inventer de nouvelles voies, de nouvelles approches !
Intervenant Promarc - le 08-08-2014 à 00-07
"Qui aime bien chatie bien" et à ce titre, cher Trazibule, je veux dénoncer ce qui justement vous sert de titre :
Pourquoi toutes ces guerres dans un monde pourtant si évolué ?
Vous supposez que le verbe évoluer est synonyme de progrès. Mais où est le progrès dans un monde qui persiste dans ses erreurs.
Cette "antinomie" est révélatrice de notre désir réciproque d"amélioration, mais ne cache t-elle pas l'aveuglement dont nous sommes
victimes, et notre manque de discernement ?
e crois que dans votre article vous y répondez: "comment gérer au mieux ces
guerres pour se partager leur profits..."
La guerre est un moyen comme un autre, pour certains, cela même sans doute,
qui ont été élevés au concept de compétition, rivalité, concurrence, performance...élitisme. Se réclamant des lois de la nature,
ils sont en plus porteur de la culture: un comble.!
Promarc
Intervenant Trazibule - le 13-08-2014 à 12-24
Je cherche comme vous, et l’hypothèse qui me fait réfléchi actuellement serait une source très profonde de dysfonctionnement : Les religions du livre qui enseignent qu’un Dieu aurait donné la terre aux hommes, ce sentiment de propriété contraire aux autres enseignements traditionnels ou l’homme est juste « locataire » provisoire d’une terre qu’il doit respecter pour la rendre à ses enfants, conduit à une rivalité entre « propriétés » chacun convaincu de son « bon droit » accordé par son Dieu qui est le plus « vrai » devenu avec le temps résultat de sa civilisation dont la réussite économique prouverait sa validité (oubliant l’échec social et environnemental).
Les guerres : une forme de querelle de voisinage à propos de limites de propriétés.
Je rêve de faire oublier ces notions de propriété et ses dérives sous forme de nationalismes, et leurs conséquences le pillage des autres, de faire oublier ces notions de frontières souvent purement symboliques, remettre la notion de partage, du vivre ensemble, et ne considérer que les combats contre les éléments naturels, catastrophes, épidémies, séismes.
Intervenant Promarc - le 14-08-2014 à 01-56
Cher Trazibule
Heureux de votre contact, et surtout de votre conviction pour ce blog fourni qui donne quelques illusions contre cette apathie menaçante.
Occasion de chercher, de réfléchir, donc d'apprendre, nous serions tenter de penser qu'une solution vienne. Mais déjà, les constats obligent à poser les questions lourdes qui tiennent à mon sens au système en premier dont les fondements montrent un peu partout ses insuffisances et défauts; ne parlons pas des applications qui en découlent.
Une solution quelle qu'elle soit ne pourrait venir que de spécialistes, qui d'une façon empirique, scientifique, donc réductrice et parcellaire, ne verront que leur domaine limité, oubliant qu'il s'agit d'un tout, "récursif dialogique et hologrammique" pour reprendre les termes chers à M. E.Morin.
Qu'il s'agisse des matières-premières, de l'alimentation, de la santé, de la pollution, de l'eau ... de l'éducation bientôt et déjà de la misère ...etc, la main mise échappe à la population. Tout juste nous restera la décision d'un rond-point pour faire vivre un débat. Ce système est évidemment bon pour ceux qui le dirigent, encore que, comme tout système fermé il va vers une entropie fatale à son milieu (nous) donc à lui-même.
Car tout est lié. Complexe; c'est à dire "entre-tissé" comme le signifie ce mot. Inutile d'y changer un élément, d'y apporter une modification, sauf à gagner du temps: se battre pour 2% d'augmentation d'une misère est une illusion dangereuse, car elle confirme le bien fondé d'une mécanique bien huilée. Celle des chiffres, ce nouveau paradigme, qui répand la peste de tout dogme.
- L'exemple des nombreux conflits qui surgissent parlera si l'on veut bien. L'individu pris isolément ne souhaite pas la guerre. Mais sa pauvreté est exploitée aux fins d'intérêts dits vertueux... La-bas comme ici....
Les Grecs avaient placé la cité au centre de leur vie, la religion y a mis le divin, puis, pour les humanistes, ce fut l'homme. Il me semble qu'il est temps d'y mettre la vie, qui est à la fois la terre, l'homme, la société, et pourquoi pas le symbolique (divin). Le seul étendard qui unisse et réunisse ce monde si riche en diversités biologiques ethniques religieuses... Le seul bon sens que nous ayons, et personne ne croit en manquer, est celui du vivant. L'essentiel des problèmes pour l'homo sapiens vient d'un défaut qui lui fait qualité: - son identité - Ici se coagulent les problèmes fondamentaux: l'identité, non pas la carte du même nom, mais cette rencontre avec l'autre qui participe à son statut, et réciproquement; sa rencontre avec le monde qui le constitue. Identité toujours en changement.- Vertige, inquiétude, manques ... il faut se rassurer... un homme c'est si peu, et puis la mort... Alors conquérir, possèder, dominer...-
L'identité d'un jeune de banlieu va se construire sur le chômage, ou, chanceux, sur un job servile et stérile. En gros, un prolètaire (l'étymologie éclairante) qui fermera les yeux par les débilités nécessaires offertes en prime, tandis qu'on espère une éducation qui éveille, elle le fera endormi, faute d'avoir survécu au système d'écrémage des diplômes. Elle formate plus qu'elle ne forme, à enfiler l'identité du besoin. Les bonnes références lui sont médiatiquement fournies jusque dans ses désirs: Etre celui-ci ou celui-la. Pourtant tout jeune il posait bien les questions, et même l'idée de justice avait un sens, jusqu'à l'acceptation de tout: -que les travaux les plus dures sont les moins payés, (paradoxale quand même), que certains n'ont pas quand d'autres ont trop, qu'il y a pire que soi. Bref, l'art et la manière d'assurer la pérénité d'un système qui trie les individus plus que ses ordures.
L'identité, par quelque bout qu'on la prenne est le noeud des problèmes, ce système absurde ne s'y est pas trompé qui l'a mise sous séquestres il y a longtemps. Mais la nature bientôt n'y trouve plus son compte, et la vie est menacée.
Vous excuserez, cher Trazibule, dont le nom semble un anagramme, le flot débordant de mon verbiage, mais je vous suggère pour finir, de hisser le drapeau toujours lumineux du vivant, où se reconnaissent depuis l'origine des premiers atomes vous constituant, le profil précieux d'une vie dont nous nous croyons être les possesseurs bourgeois.
Promarc