Brouillons pour un projet de constitution
Travail et argent
L'argent n'est pas la valeur du travail, il ne sert qu'à le mesurer, mais cet
instrument de mesure varie d’une monnaie à l’autre (monnaie de moins en moins
contrôlées démocratiquement, avec l’indépendances des banques et des états !),
Alors comment mesurer la valeur du travail avec une monnaie "étalon" qui change
partout ? Impossible de travailler ensemble si nous n'avons pas la même valeur d'échange.
L'euro a permis cette même valeur d'échange en Europe avec la conséquence qu'il
a permis ainsi de révéler à chaque pays ses erreurs: Exemple :"Le travail est
trop taxé en France", avec ou sans euro c'est un fait et je crois n'avoir
entendu personne dire le contraire de quelque bord que l'on soit. Seulement
voilà l'euro le prouve. Supprimer l'euro ? Cela ne changerait rien, le travail
serait toujours trop taxé en France, même si cela se verrait beaucoup moins
d'accord. Ce n'est pas une solution que de le cacher par la monnaie. Une proposition
réaliste de solution est la taxe à la consommation,
voir d'autres variantes.
C’est le travail qui produit de la valeur, et l’argent mesure cette valeur,
si la machine aide à produire plus de valeur, il faut plus d’argent en circulation
c’est logique. Mais l’étalon de cet argent est de fait la source de la valeur:
L’argent doit être étalonné par le travail. D’ailleurs dans un troc il y a échange
de travail sans monnaie, quelle est la «valeur» si ce n’est pas du «travail» échangé.
L’argent n’est que la reconnaissance de dettes que la société doit à celui qui a
travaillé. Contre cette reconnaissance, le salarié peut acquérir la valeur du
travail d’un autre. Et tant mieux si les machines permettent plus de marchandises
avec le même temps de travail, l’acheteur en bénéficiera autant que le producteur
car pour un même temps de travail les deux auront chacun plus de marchandises.
Page écrite le 01-06-2008
Vers des principes pour une monnaie.
Vers une nouvelle proposition de monnaie.
Intervenant COTTET - le 09-03-2016 à 11-46
A la base, l'échange est destiné à se procurer des biens jugés nécessaires à la vie. Et la monnaie sert de moyen d'acquisition de ces produits, services, etc. et non une valeur d'échange du travail. Il est dans ces conditions plus logique de baser la monnaie sur le "minimum vital" qui est le même pour toute l'espèce humaine (logement, produits alimentaires de base, eau potable, soins).
Avec le développement de la technologie, de la robotisation, on ne peut plus faire reposer la valeur de la production sur la seule valeur travail.
Il existerait ainsi un indice de base calculé sur la base du minimum vital dans le pays le plus pauvre, et les monnaies des autres pays auraient comme valeur de base un multiplicateur de cet indice de base indiquant ainsi le niveau de vie atteint par les différents pays.
L’augmentation de la masse monétaire d'un pays ne doit avoir alors que deux origines : un accroissement de la population ou une amélioration du niveau de vie.
Faire du travail la valeur d'échange et le support de la masse monétaire, c'est entériner l'exploitation par le travail !