Brouillons pour un projet de constitution
Le revenu d’inactivité ou Allocation universelle
Autres dénomination de cette proposition: «revenu social garanti», «revenu universel», «revenu d'existence»,
«revenu citoyen», «allocation sociale», «revenu de citoyenneté», «allocation citoyenne», «revenu inconditionnel d'existence ou RIE»,
«Revenu minimum de dignité», «Revenu de base», «Salarie de vie ou SDV», etc.
( Il serait nécessaire de se mettre enfin d'accord sur un terme commun pour mieux faire mieux passer cette idée ! ).
Aujourd’hui l’état verse successivement des allocations familiales, des aides aux études, des bourses aux étudiants, des aides en cas de maladie, des allocations de chômage ou de RMI, des retraites, minimum retraites ….
La complexité des ces aides, leur bureaucratie, coûtent très cher et permettent toutes les arnaques de petits malhonnêtes.
Il faudrait tout simplement prévoir un «revenu de vie» accordé à tous les citoyens de leur naissance à leur mort. Ce revenu peut être versé en partie à ceux qui prennent en charge ce citoyen, parents, institutions, hopital, maison de retraite, entreprise...
Par exemple lorsque quelqu’un devient actif ce revenu pourrait alors versé en partie à l’entreprise sur sa ligne sociale (voir réforme de la comptabilité) qui l’emploie. Conséquence, le travail humain devient beaucoup plus intéressant relativement à l’acquisition de machines ou à la délocalisation.
Lorsqu’une personne travaille cette «allocation sociale» est augmentée proportionnellement à son âge, ce qu’il acquiert comme ‘points’ étant réparti sur son espérance de vie. Cela poussera sans effort les salariés à travailler plus longtemps pour leur retraite.
Cela coûterait combien à la collectivité ?
Guère plus puisque ces sommes sont déjà existantes sous des formes diverses et complexes. De même les aides aux l’entreprises, défiscalisation, zones franches etc… toutes sont remplacées par ce système plus simple plus logique et surtout plus clair et plus égalitaire.
Comment le financer ?
Remarque : Un paysan ne se paie pas sur la semence mais sur la récolte. De même ce système ne doit en aucun cas être financé
par les prélèvements sur les salaires. Ce qui produit de la richesse ne doit jamais être entravé. C’est donc sur la récolte,
c’est à dire la richesse produite que la société peut se payer, le prélèvement doit donc être fait sur la consommation.
Tous les échanges participeront à cette allocation sociale ainsi qu’au système de santé et sa sécurité sociale. Le taux sera
réparti sur une telle masse d’échanges qu’il sera beaucoup plus léger que le prélèvement actuel fait sur les seuls salaires.
(Voir la TAC)
Zéro charge sur les salaires ? C’est la disparition de fait du travail noir quel interêt de ne pas se déclarer d’autant
que ne pas le faire c’est perdre des "points" pour son allocation sociale et risquer de ne pas être assuré en cas d’accident.
Rèvez ! imaginez ce système en place tout se simplifie, retour au quasi plein emploi, et une plus grande équité.
Critiquez ! Il faut vérifier si cette logique tient le coup face à vos critiques.
Pour en savoir plus lire cette page suite sur ce thème.
IMPORTANT :
Voir le lien de cette idée avec les propositions
de reconstruction monétaire. et sa place au sein d'une proposition de solution
pour assainir notre économie
D'autres y pensent aussi !
Une preuve que ce n'est pas du délire, de plus en plus de personnes jusqu'à des gouvernements préconisent cette idée
L'article de plus en plus complet sur Wikipedia
Le site revenu de vie qui lance un appel pour ce projet.
Et ici, encore un
projet de pétition.
Et un site avec des videos parmi d'autres.
Monsieur Yoland Bresson, un grand économiste, qui se bat depuis longtemps
pour cette idée décrite dans plusieurs publications. (Je ne lis pas assez !).
Allocation universelle:
Enfin ! la Finlande fait le test!
Page écrite le 05/03/2007
Intervenant: ASF11 - 17-03-2007
Excellent mais cela coute très cher precisons ou faire des économies car le Medef pourrait délocaliser son argent tres vite un simple clic et.....plus de sous pour ce beau projet.
Intervenant: Trazibule - 17-03-2007
Attention de ne pas discocier le revenu d'inactivité des autres propositions, sinon il perd effectivement toute sa cohérence
(voir Solution).
Très cher ? Je ne crois pas: C'est un calcul en cours dont voici les grandes lignes très simplifiées :
- Il faut connaitre le montant des aides actuelles en tout genres éparpillées sur despostes très variés depuis l'aide aux entreprises (zones franches, subventions, etc) jusqu'aux aides individuelles et familiales (retraites, bourses, apl, etc...) ainsi que les cout de sécurité sociale. Ce chiffre représente les besoins sociaux déjà satisfait actuellement.
- Un second chiffre à trouver est celui de tous les prélèvements actuels réalisés sur les fiches de payes. (sécu, caisses de retraite, csg, parts patronales et salariales, etc...)
- Un troisième chiffre à trouver est le volume des échanges bancaires. Si on ne veut pas augementer le taux des prélèvements actuels, le calcul de taux de la TAC sur les échanges bancaires doit donner le même montant que les prèlèvements actuels sur les fiches de paye. Globalement les entreprises payeront donc exactement la même somme.
- Pourront s'ajouter en plus des économies de gestion très importantes tant au niveau administratif qu'au niveau des entreprises.
- Si nous voulons garder le status quo des aides sociales, il faut diviser le montant (1) par le nombre de citoyens multiplié par l'espérance de vie en mois. On obtient un chiffre théorique de ce revenu d'inactivité, ou minimum vital. Qui sera ensuite modulé en fonctions des salaires accumulés, et des nécessités médicales.
Le Medef devrait être ravi car dans les entreprises on réalise de économies de gestion, et l'absence de toutes charges
sociales, d'un coté plus un versement du revenu d'inactivité en cas d'embauche
va très vite le convaincre d'investir dans l'emploi.
Je suis pour ma part convaincu que ces idées devraient produire une relocalisation massive (
du moins tant que les autrs pays ne les appliquent pas eux-mêmes! ).
Diffcile d'être clair en peu de mot, mais je ne demande qu'à approfondir le sujet avec qui cela interresse.
Intervenant mozygus 11-10-2008
trois choses.
- premièrement, la taxe sur les échanges bancaires sont aujourd'hui encore plus d'actualités suite à la crise du système financier extra-libéral, mais comporte une zone d'ombre :le redoublement des échanges de mains à mains et donc du travail au black d'une certaine manière.
- deuxièmement, le revenu d'inactivité doit pouvoir différencier l'expérience et la responsabilité. de nos jours, en France, le diplome done la responsabilité, ainsi les ingénieurs commandent les ouvriers, leurs revenus s'en ressentent, ils ne faut pas les dénigrer une fois "hors activité" sans pour autant ridiculiser les ouvriers, ou les sans diplome car ce n'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas exercer de responsabilité. le choix est difficile, la solution pas facile. a un moment il me semblait probant de mettre en place un smic différé, calculé sur le niveau d'étude pour ne pas pénaliser les sans expériences dans leurs retraites par rapport aux jeunes actifs sans diplomes.
- troisiemement, un autre problème surgit, du moins existe lorsque l'on aborde l'égalité des métiers, de par leur difficulté ou leur pénibilité (petit parallèle aussi sur les retraites choisies, terme un peu flou, car il est évident que s'il n'est pas encadré avec un minima, les abus seront fréquents)
Intervenant Jean Pierre BARON - le 28-09-2009 à 16-36
Bonjour,
Un ami vient de me faire connaître votre article sachant qu'il allait m'interesser vu que je propose moi même le SDV (salaire de vie) un revenu d'existence.
Mais j'ai laissé tomber, depuis 2005 et jusqu'aux dernieres élections européennes où j'étais tête de liste avec l'UDG (union des gens) pour la région centre massif central 0.02%, mon seul but étant de faire connaître mon idée au plus grand nombre.
Malheureusement, je constate que je suis trop en avance et qu'il est impossible pour le moment de réveiller le bon sens citoyen , chacun d'entre nous souhaite encore conserver ce système même les pauvres .
Je reste donc convaincu de mon concept SDV et je laisse notre pays avec son système obsolète à continuer d'appauvrir de plus en plus de citoyens et continuer dans sa voie vers la faillite de la nation.
Cordialement
Jean Pierre BARON
Intervenant Guégan - le 30-01-2011 à 10-46
Ma préférence va au choix de"Revenu citoyen", permettant aussi de rappeler qui nous sommes.
Ce projet doit impérativement s'accompagner de règles sur la complémentation par revenus actifs. Le patronat argumentera que vous avez déjà les moyens de vivre.
Un cran au dessus: que l'entreprenariat ne soit plus l'apanage du patronat et du Medef, mais celui de tout citoyen (encore lui). Donc de porter en projet de société le sens du partage, de la responsabilité et de la gestion, inclus dans l'éducation. Et non pas de déduire le revenu de base du salaire que nous octroi le capitalisme que n'arrange pas notre instruction. A terme celui-ci doit disparaitre de crainte qu'il se recontitue. Et c'est en pratiquant différemment que nous pourrons nous passer dfe lui.
J'invite à visiter un site distributiste où ces questions là sont travailler depuis plus de dix ans
Intervenant Trazibule - le 30-01-2011 à 12-52
Nous avons tous tendance à utiliser des étiquettes pour décrire notre environnement économique et social, il est plus facile après de leur faire jouer les rôles confirmant nos idées.
Ainsi le terme patronat recouvre de multiples comportements parfois opposés. Ceci nous fait mettre dans un même sac celui qui n’a que le but de se procurer un maximum de fric, et celui qui rêve de réaliser un projet technique innovant au point d’y laisser sa chemise.
Celui qui embauche ne peut argumenter que le bénéficiaire d’un revenu citoyen lui donne déjà les moyens de vivre puisqu’il a lui même ce même
revenu foncièrement égalitaire, l’argument peut donc lui être retourné.
Par contre je sais la faiblesse de ma proposition sur ce thème :
Quand je suggère que ce revenu augmente au prorata du travail accompli, cela incite les citoyens à ne pas se laisser vivre en se contentant de
cette petite rente à vie. Quand je suggère que cette rente est versée à celui qui prend en charge le citoyen donc l’employeur, cela incite à orienter
les choix de source de profit plutôt vers le travail humain que vers le négoce pur ou le machinisme. Cette logique conduit donc vers le plein emploi.
Mais elle a sa faiblesse : si l’employeur se salarie dans sa propre entreprise, la tentation est grande de se « surpayer » afin d’augmenter durablement
son propre revenu citoyen, et comme ce revenu est versé dans ce cas à sa propre entreprise le système est faussé.
Il me faut donc encore travailler cette idée, car son atout est de permettre le droit à la richesse comme le droit à la paresse sans que l’un ait l’impression de payer pour l’autre, et sans que l’activité de nos sociétés soit tentée par un laisser-aller.
Pour ma part si je reproche beaucoup de conséquences du capitalisme, jusqu’à ses résultats souvent proprement criminels, je ne peux m’empêcher de constater que cet ordinateur et cet internet où je m’exprime est aussi un résultat positif parmi d’autres remarquables. De même je reproche beaucoup aux autres structures sociales, le soviétisme a fait dériver les idées communistes vers les pires exactions, pourtant il a assuré éducation et logement souvent mieux que d’autres.
Inutile donc d’encenser ou de critiquer, à nous d’arriver à trier ce qui est positif dans chaque système pour construire quelque chose de nouveau mariant les notions de partage et d’initiatives individuelles. Facile à dire, je sais, mais je suis convaincu qu’un revenu de vie est un bon moyen, surtout s’il est calculé en fonction du résultat global de la société ce qui induit une conscience de solidarité collective.
Intervenant LE GARDECHOIS - le 30-01-2011 à 21-13
Tout ce-ci est fort intéressant mais ne résoudra pas tous les problèmes notamment celui de la compétitivité avec des pays comme la chine qui paient leurs salariés autour de 80 fois moins chers que les employés américains attention lire 80 fois et non 80%
Intervenant Trazibule - le 31-01-2011 à 17-03
Je sais !
La plupart des gens ne pensent les exportations que dans le domaine économique et ne considèrent
comme interlocuteur intéressé que le « client » ou « l’état », mais il existe bien d’autres domaines, les domaines
culturels et sociaux, et d’autres clients tels que les peuples eux-mêmes.
C’est pour cela que je propose
d’exporter là-bas ce qu’on sait le mieux faire : La démocratie, le contre pouvoir syndical, la sécurité sociale,
les retraites, la santé, etc…
Je suis convaincu que les peuples de là-bas seraient preneurs ! Et cela
rééquilibrerait plus sûrement encore nos échanges économiques.