Brouillons pour une monnaie
Recherches pour une monnaie autorégulée.
L’hypothèse est d’arriver à construire une formule d’ajustement automatique de la monnaie avec pour postulat
que l’heure de travail doit rester à un prix constant (étalon monétaire fondé sur le temps). Cette formule ne
pouvant pas être parfaite du premier coup, les coefficients utilisés doivent être eux-mêmes auto-ajustables.
Le but est de construire une monnaie autorégulée qui soit indépendante de toute intervention externe. Une règle
du jeu monétaire connue de tous indépendante des états ou des banquiers.
DEFINITIONS :
Constante
- Heure de travail
ValTrv Régulation=Unité de base étalon ! Dès qu’elle s’écarte de la valeur étalon, cette variation VT mesurée participe à la correction les taux monétaires.
Valeurs mesurées (observations de l'évolution de la monnaie)
- Moyenne des comptes
- Volume des échanges
- Partie dormante des comptes, les économies
MoyCpt Mesuré : Somme des comptes courants divisé par leur nombre
VolEch Mesuré : Somme des échanges par unité de temps
EcoCpt Mesuré le niveau minimum atteint sur la période unitaire
Taux de régulation monétaire (actions modifiant l'évolution de la monnaie)
-
PreSoc Taux de prélèvement social
Variable qui agit sur la circulation de la masse monétaire . C'est une taxe automatisée prélevée sur tout échange en fonction des deux comptes, incitant à échanger avec le plus "pauvre". (Vu l'assiette son taux est très faible).
-
PntExi Valeur du point de base pour le calcul du revenu d'existence
Cette variable sert de calcul pour les revenu d'existence RevInd versé à tous les citoyens en fonction de leur participation à la vie économique. C'est l'outil réglant la masse monétaire en circulation.
-
PrgExi Taux de progression du revenu d'existence en fonction de l'age.
Règles d'acquisition des points de versement social, l'augmentation est proportionnelle avec l'espérance de vie. Cette variable agit sur l’incitation au travail, accélère ou freine l'activité économique.
- TaxDor Contribution sur les comptes dormants EcoCpt Mesuré
Taxe sur la partie dormante des comptes, c'est à dire la valeur minimale du compte sur la période unitaire.
Variables intermédiaires pour les formules de calculs
- EntSor Ecart entre les prélèvements sociaux et les versements des revenus d’existence
Cette valeur entre entrées et sorties dans la circulation monétaire, permet d'observer les effets ou de retirer de l'argent du circuit. C"est l’écart entre tout ce qui est prélevé sur les échanges et tout ce qui est reversé en minimum social.
-
RevSoc Revenu social
Somme cumulée de toutes les rentrées sociales calculées sur chaque échange économique.
Le revenu social encaissé dépend des coefficients sur les échanges économique et la masse de la partie dormante des comptes, donc du résultat économique de la collectivité. -
PntAcq Points acquis par le citoyen
le nombre de points acquis par le citoyen au cours de son curriculum vitae. L'augmentation des points est acquis par le citoyen en fonction du taux en vigueur PrgExi lié à son âge au moment de son travail salarié ou non.
-
RevInd Revenu d’existence individuel
ou minimum vital, revenu citoyen ou allocation sociale... c'est la multiplication PntExi (point de base) par PntAcq. Le revenu d’un citoyen correspondant au points de base augmenté des points acquis gagnés par son activité professionnelle multipliés par la valeur du point en cours PntExi.
-
VerSoc Versement social
Somme de tous les RevInd (revenus individuels citoyens) versés sur la periode unitaire.
-
EcrMoy Ecart d'un compte par rapport à MoyCpt (moyenne des comptes)
Cette écart signifie le niveau de richesse ou de pauvreté du compte pris en compte pour assurer une régulation visant à freiner les excès d'écarts de revenu.
-
VarTrv Variation de l'heure de travail
Puisqu'il s'agit de l'étalon dès qu'une variation se présente, les formules doivent rectifier les échanges jusqu'à retour à la valeur initiale unitaire. En principe égale à 1 mais cela conduirait à mesurer la valeur des très petits articles vendus sur le marché public avec trois décimales. Fixer cette valeur à 100 évite cet inconvénient mais l'idéal serait 60 à mon avis pour une facilité d'interprétation subjective liée à la minute.
PRINCIPE DU FONCTIONNEMENT MONETAIRE
Suivant les variations mesurées de
- MoyCpt Moyenne des comptes
- VolEch Volume des échanges entre comptes
- EcoCpt Volume immobilisé en économies
des formules de calculs automatiques agissent sur :
- PreSoc Taux de prélèvement social
- PntExi Point de base pour le calcul du revenu d'existence
- PrgExi Progression du revenu d’existence
- TaxDor Taxe sur la partie dormante des comptes
pour que ValTrv reste stable, condition de stabilité de la monnaie. Autrement dit que ses variations soient le plus proche de zéro.
Période unitaire
Il est important que la période unitaire soit d’une longueur fixe, les mois étant inégaux, cela pose
des problèmes, la qualité saisonnière de chaque mois les différentie aussi beaucoup en fonctions des
fêtes ou des durées.
L’année est une période a mon avis trop longue, car les phénomènes économiques sont souvent d’un rythme
bien plus rapide que les cycles annuels.
Les mois lunaires sont de longueur fixe mais très peu inscrits de nos jours dans nos habitudes pourtant
ce serait une belle solution.
La semaine a l’avantage d’être de longueur fixe, mais l’inconvénient d’être une période très courte ce
qui compliquerait les calculs. Pourtant si le fonctionnement monétaire peut être suivi en temps réel
les ordinateurs actuels peuvent très bien suivre ce rythme qui a l’avantage aussi de ne pas introduire
des effets de balanciers si l’écart entre les mesures réalisées et les corrections générées étaient trop grands.
Autre avantage de la semaine, les versements des revenus d’existence sont moins élevés et plus fréquents, plus
facile à gérer pour les familles ne tenant pas leurs comptes où une illusion de richesse
passagère génère des dépenses exagérées et entraine des fins de mois catastrophiques.
1° - RevSoc = somme(PreSoc appliqués au VolEch) + somme(TaxDor appliqués au EcoCpt)
2° - RevInd = PntExi * PntAcq
3° - VerSoc = somme(RevInd)
4° - EntSor = RevSoc - VerSoc
Analyse intuitive et sommaire des actions que doit entrainer la formule monétaire.
Mesures | Variables | Interpretations | ||||||
Heure de travail | Prélèvement social | |||||||
Volume des échanges | Progression du revenu d’existence | |||||||
Economies | Contribution sur les comptes dormants | |||||||
Moyenne des comptes | Différence entre prélèvement et revenu | |||||||
Variation | VolEch | EcoCpt | MoyCpt | PreSoc | PrgExi | TaxDor | EntSor | Analyse et action |
+ | + | + | + | 0 | 0 | 0 | + | Trop d’argent en circulation il faut en retirer. |
+ | + | + | - | + | 0 | 0 | - | Inflation et surchauffe : ralentir les échanges |
+ | + | - | + | 0 | 0 | - | + | Tout tourne fort : mais peu d’économie |
+ | + | - | - | - | + | + | 0 | Il faut relancer l’incitation au travail pour faire baisser les prix et augmenter l’offre de travail. |
+ | - | + | + | 0 | + | + | 0 | Récession commerciale : diminuer les économies prix et augmenter l’offre de travail |
+ | - | + | - | - | 0 | + | 0 | Les gens gagnent trop et mettent de coté : Faire baisser les prix |
+ | - | - | + | 0 | 0 | + | 0 | L’argent stagne, relancer ses mouvements |
+ | - | - | - | 0 | + | 0 | 0 | La production chute, relancer l’activité par l’offre de travail |
- | + | + | + | 0 | - | 0 | 0 | Surchauffe économique mais trop d’offre de travail: Freiner l’offre de travail |
- | + | + | - | 0 | 0 | + | + | L’économie vire au financier, relancer la valeur travail |
- | + | - | + | 0 | + | - | 0 | Les gens s’enrichissent sur le commerce pas sur le travail: Relancer le travail au détriment des échanges |
- | + | - | - | + | 0 | + | - | Freiner les échanges et remettre de l’argent en circulation |
- | - | + | + | - | 0 | + | 0 | Remettre en route les échanges |
- | - | + | - | 0 | 0 | + | - | Trop d’argent immobilisé et trop peu en circulation |
- | - | - | + | 0 | + | - | 0 | L’argent dors sur les comptes, relancer travail et économies |
- | - | - | - | 0 | 0 | 0 | - | Trop peu d’argent en circulation, il faut en fabriquer |
Electrique
1. • Le zéro (impossibilité d'existence de comptes négatifs) peut être assimilé à la terre.
2. • ValTrv Le coût de l’heure de travail est l’unité de mesure.
3. • MoyCpt Le niveau moyen est l’énergie dégagée en Watts.
4. • PreSoc Le taux de prélèvement social serait la résistance qui agit sur le voltage, le volume des échanges.
5. • EntSor La variation du minimum social agit sur l’ampérage, la « quantité » de monnaie en circulation. Un accus qui serempli ou se vide.
6. • PrgExi Le taux d’augmentation du minimum social est le générateur agissant sur l’ampérage.
7. • TaxDor Le taux de prélèvement sur les comptes dormants serait la self qui agit sur le stockage de l’énergie.
Hydraulique
1. • Le zéro Niveau de la mer
2. • ValTrv Le coût de l’heure de travail est le volume unitaire d'eau servant de mesure.
3. • MoyCpt Le niveau moyen est la quantité d’eau disponible.
4. • PreSoc Le taux de prélèvement social serait la vanne qui freine le débit.
5. • EntSor Ce qui es retenu ou ajouté au montant du minimum social règle le débit: Un réservoir tampon.
6. • PrgExi Le taux d’augmentation du minimum social est le volume pluviométrique ou la pompe.
7. • TaxDor Le taux de prélèvement sur les comptes dormants agit comme la vane d'un barrage qui stocke de l’eau.
L’hypothèse est d’arriver à construire une formule d’ajustement automatique de la monnaie avec pour postulat que l’heure
de travail doit rester au prix constant. Cette formule ne pouvant pas être parfaite du premier coup, les coefficients
utilisés doivent être eux-mêmes auto-ajustables.
Problème actuel trouver les fonctions :
PreSoc = F1 (VolEch,EcoCpt,MoyCpt) | Pour que ValTrv reste constant. | |
PrgExi = F2 (VolEch,EcoCpt,MoyCpt) | ||
TaxDor = F3 (VolEch,EcoCpt,MoyCpt) | ||
EntSor = F4 (VolEch,EcoCpt,MoyCpt) |
Construire ces différentes fonctions
Fonction prélèvement social
Plus le compte payeur est faible plus ce prélèvement est faible.
Plus le compte récepteur est faible plus ce prélèvement est faible.
Deux riches qui s’échangent payent plus que deux pauvres.
Un riche vend à un pauvre, il paye moins qu’à un autre riche.
Un pauvre vend à un riche, il paye plus que s’il vend à un pauvre.
Extrèmes ! .
Si deux comptes quasiment nuls échanges ce taux doit devenir négatif.
Si deux comptes très riches échangent ce taux doit être élevé sans pour autant être un blocage à l’échange.
Si un pauvre paye à un riche son taux est plus élevé que s’il paye un pauvre.
Si un riche paye à un pauvre son taux est plus bas que s’il paye à un autre riche.
Contribution | Créditeur | Indigent | Pauvre | Moyen | Aisé | Riche |
Débiteur | Indigent | -5 | -3 | +2 | +4 | +6 |
Pauvre | -4 | -1 | +4 | +5 | +7 | |
Moyen | -3 | 1 | +5 | +6 | +8 | |
Aisé | -2 | +2 | +6 | +8 | +10 | |
Riche | -1 | +4 | +8 | +11 | +14 | |
(Chiffres intuitifs pour faire comprendre le principe souhaité) |
Donc : Taux de prélèvement social = PreSoc * (montant de l’échange) * fonction de calcul ( (EcrMoy du débiteur après l’échange
) , (EcrMoy du créditeur après l’échange) )
Il faut trouver cette fonction de modération diminuant de façon logarithmique la taxe perçue pour les comptes aisés et
riches et devenant négative pour les comptes très pauvres.
Il faut que la valeur du compte considéré soit celle issue du résultat de l’échange, sinon un riche donnerait une fortune à un pauvre de confiance pour qu’ils se partagent le rapport d’une taxe devenu négative.
Ce mode de prélèvement incite à toujours échanger avec moins riche que soi.
Un compte ne peut jamais être négatif.
Fonction revenu d’existence
La somme des prélèvements sociaux divisé par la somme des points acquis par tous les membres de la société donne la valeur du point théorique.
Ce point est corrigé en fonction de la régulation monétaire.
Le revenu social de chacun est le point corrigé multiplié pas ses propres points acquis.
Donc PntExi = fonction ( RevSoc / somme( PntAcq par tous les citoyens ) )
Point de calcul du revenu d’existence = fonction de régulation monétaire appliqué à (Montant social global prélevé sur les échanges et sur la partie dormante des comptes) / (Nombre de points acquis par l’ensemble des citoyens)
Cette fonction à trouver dépend des trois mesures observées : MoyCpt, VolEch, EcoCpt et diminue si la valeur du travail tend à monter.
Chaque citoyen perçoit donc RevInd = PntExi * PntAcq
Revenu indviduel = (Valeur du point de base pour le calcul du revenu d'existence) * (Nombre de points acquis au cours
de son curriculum vitae)
Rappel : Ce revenu est versé au citoyen ou aux personnes ou institutions qui le prennent en charge au prorata de cette
prise en charge. (Voir ces pages: allocation sociale appelée aussi
allocation universelle).
Fonction progression du revenu d’existence
Chaque période travaillé permet d’acquérir des points de façon d’autant plus rapide que l’intéressé est plus âgé ceci de façon exponentielle avec un coefficient variable.
Plusieurs variations sont possibles, celle du rythme de progression, en fonction d’un âge maximal de référence, et d’un montant de la progression.
Imaginez une ficelle pendue entre un point zéro et un point mobile, on peut plus ou moins tendre la ficelle ou plus ou moins monter le point mobile, plus ou moins l’éloigner ou l’approcher du point zéro.
Plus la courbe est tendue, plus l’incitation touche toutes les tranches d’âges, sinon cela favorise le travail des plus anciens. Plus le gain est fort plus cette incitation est grande.
Ces choix dépendent des nécessités de la régulation monétaire.
PntAcq = PntAcq(précedents) + fonction ( PrgExi * (temps de travail réalisé) )
Cette fonction à trouver dépend des trois mesures observées : MoyCpt, VolEch, EcoCpt et augmente si la valeur du travail tend
à monter par manque d'actvité.
Chaque citoyen possède donc : (Les points précédemment acquis) + (s’il travaille au cours de cette période les points
acquis par son temps de travail)* (coefficient de progression actuel de ces point en fonction de l’âge)
S’il n’a jamais travaillé il possède ses points de base acquis par tout citoyen à la naissance.
Fonction de prélèvement sur la partie dormante des comptes
La partie dormante d’un compte est le montant minimal atteint par celui-ci pendant la période unitaire.
Le prélèvement sur cette taxe reste délicat car il faut bloquer l’économie qui immobilise les flux monétaires
nécessaires aux échanges mais en même temps permettre l capitalisation nécessaires aux grands projets.
Suivant sa courbe de variation en fonction des montants mis en jeu, il peut inciter ou réduire l’épargne des
faibles ou des puissants.
Comme la défisclisation du stockage des marchandises est le meilleur remède contre les spéculations par une régulation possible
des mises sur le marché, le bas de laine ou stokage de le monnaie permet une meilleure régulation monétaire.
Les économies diminuant la masse monétaire en circulation limite les effets inflationistes mais limitent
aussi les échanges de marchandises.
Remarque
Exemple en cas de décès la transmission des avoirs du compte du défunt vont à ses ayants droits suivant son
testament et les règles en cours, avec le même prélèvement logique comme pour toutes les autres transactions.
L’accumulation actuelle transmise par héritage ne devrait plus être source de problème puisque régulée par
le principe de cette monnaie qui pousse à l’équilibre des fortunes et la réduction des écarts de par
son fonctionnement même, tout en autorisant autant le droit à la richesse que le droit à la paresse
Simulations
Je souhaite réaliser un programme de simulation où plusieurs acteurs joueraient leur jeu économique avec des
motivations différentes, certains visant la sécurité, d’autre la fortune, d’autres encore le droit à la paresse,
etc… en utilisant des activités différentes, le travail, le commerce, la spéculation, la banque, etc…
Un premier test utilisant la gestion monétaire obéissant aux lois actuelles, pour voir si les comportements
conduisent aux résultats observés actuellement afin de valider le fonctionnement du test, notamment les écarts de revenu
conduisant les uns à tout avoir et les autres à la déchéance complète (principe de jeu du Monopoly où le plus
riche gagne toujours plus vite jusqu'à l'arrêt de la partie).
Un second test à partir des lois proposées où chaque acteur garde ses motivations et les moyens choisis afin
d’observer les différences de résultats, et observer surtout si le système parvient à rester stable (principe
du jeu de carte de la bataille qui a généralement tendance à ne jamais se terminer si la répartition initiale
des carte est équitable, car celui qui a le moins de carte voit plus souvent ses as apparaitre pour lui rapporter
plus de cartes et rééquilibrer la partie).
La comparaison pourra aussi estimer les gains où pertes de productivité des joueurs et surtout, ce que je crois
induit par ce système, le passage d’une notion de concurrence effrénée ou chacun veut détruire l’autre vers une
coopération solidaire où chacun réussi grâce à la réussite de l’autre.
Imaginez quelles conséquences positives un tel système pourrait provoquer pour l’écologie, contre les guerres
et pour régler les problèmes de la faim et de la pauvreté dans le monde.
Le principal obstacle sera bien sûr la perte de pouvoir de tous ceux qui ont construit ce pouvoir sur la propriété
monétaire et qui donc seront des ennemis acharnés de ces propositions. On ne peut donc pas économiser la réflexion
sur ce qu’est réellement la notion de pouvoir, autre thème en cours de réflexion. A lire prochainement sur ce site !
(Mais c'est pas sûr ...)