Trois propositions pour lutter contre la spéculation boursière
et ses prélèvements sur les échanges économiques.
Voici des propostions pour freiner la spéculation !
Une piste contre la spéculation.
Si un pays exporte plus qu’il n’importe mesuré dans sa propre valeur monétaire, il s’enrichi donc sa monnaie prend de la valeur. Ses exportations devenues plus chères diminuent et il se rapproche de l’équilibre de ses comptes import-export.
L’inverse est également logique vrai :
La valeur de la monnaie est modifié par l’émission de papier monnaie, si un pays importe plus qu’il n’exporte il a donc moins de liquidité et se trouve contraint d’émettre de quoi payer ses importations. Ses exportation deviennent bon marché et se vendant mieux vont rééquilibrer ses comptes.
Cela est très théorique car le jeu est faussé par les bourses mondiales qui prélèvent une part importante de ces mouvements en cherchant à les anticiper ou à les manipuler.
En spéculant sur le pétrole, c’est à dire en bloquant les livraisons en attente d’une hausse qui fatalement va se produire à cause de ce manque, les pays se retrouvent devoir dévaluer pour continuer à en acheter, le spéculateur peut alors acheter leurs monnaies à bas prix. Quand le pétrole est assez haut, ils relâchent la pression sur les livraisons vendent le pétrole à un prix élevé qui ensuite baisse rapidement, ils encaissent les plus value et ils revendent la monnaie achetée à bas prix au prix redevenu normal.
Une ponction énorme de capitaux a été réalisée.
Il faut se rendre compte que la notion de temps est essentiel puisqu’à la fin du processus tout est rentré dans l’ordre tant sur les monnaies que sur le prix du pétrole. Donc il faut savoir attendre.
Trois propositions :
- Soit au niveau des bourses en imposant un délai de temps entre l’ordre d’achat et sa réalité effective, c’est à dire que l’acheteur d’un titre ne reçoit son titre que quelques temps plus tard. Un temps en tout cas supérieur aux délais de livraison du pétrole.
- Soit gagner du temps sur les besoins de consommation en favorisant le stockage. Mais pas un stockage réalisé par des financiers qui adorent spéculer sur ce terrain mais par les états eux-mêmes en instituant des règles fiscales qui poussent au stockage à tous les niveaux contrairement aux règles actuelles qui favorisent les flux tendus.
- Soit une taxe dégressive de façon exponentielle avec le temps entre l’achat et la vente d’action. Ainsi une action revendue dans l’heure est taxée de 5%, dans le jour à 4% dans la semaine à 3%, dans le mois à 2% dans l’année à 1%, sinon zéro taxe pour qui sait attendre. Un peu se calme sur les marchés boursiers fera le plus grand bien à l’économie des entreprises. Cette taxe pourrait même être destinée à financer les stocks de produits alimentaires, nécessaires à une régulation plus sereine de l'alimentation du monde