Brouillons pour une constitution.
Observation de l'instabilité générée par notre système monétaire :
Actuellement on assiste à une règle de fonctionnement des avoirs monétaires qui pourrait se représenter
par une courbe en cloche. Tant que la personne reste au sommet elle dispose d’une certaine stabilité,
mais si elle tombe du coté de la pauvreté tout s’accélère, obligée d’utiliser le crédit elle dépense 10%
de plus pour les mêmes achats, contrainte de n’acheter que du bas de gemme elle perd du temps et de l’argent
en réparations et entretien, soupçonné d’insolvabilité par la banque elle sera grevée de pénalités croissantes,
bref plus les critères de pauvreté s’installe plus l’accélération vers cette pauvreté est manifeste, jusqu’à
la dépendance complète des systèmes sociaux. Inversement celui qui avance vers la richesse voit s’ouvrir toutes
les portes, crédits bancaires à taux préférentiels, revenu supplémentaires par placement, achat de qualités
qui se révèlent économiques à long terme, prix rabaissé pour gagner sa clientèle.
Ce déséquilibre doit changer, la courbe ne cloche doit être inversé, que ce ne soit plus un sommet instable
mais une courbe en creux. Plus on devient riche plus cela doit être difficile de s’enrichir, inversement plus
on devient pauvre plus les mécanismes économiques doivent vous ramener vers le juste équilibre. Le crédit
bancaire doit être d’autant plus cher que le client est plus solvable, inversement voir même devenir à taux
négatif pour ceux qui sont dans la pauvreté grave. Cela est contraire à l’intérêt du banquier libéral qui
souhaite augmenter ses revenus et limiter ses risques. Le système bancaire privé pourrait être remplacé par
un système de service public privilégiant des priorités sociales aux priorités économiques. Vous êtes déjà
riche et souhaiter emprunter ? D’accord mais c’est au prix fort ! Vous êtes dans le besoin et souhaiter emprunter,
d’accord nous allons vous aider. La mentalité est diamétralement opposée à la pratique actuelle qui nous a
d’ailleurs conduit à la catastrophe actuelle où des fortunes colossales cohabitent sans vergogne avec des
misères extrêmes.
Un autre défaut de l'économie actuelle est qu'elle ne possède pas d'effet de saturation. C'est pour cette
raison que les entreprises ont intérêt à devenir de plus en plus grandes, jusqu'au moment où à force de changer
d'échelle elles changent de nature et deviennent des monstres de dimensions inacceptables pouvant se permettre
des comportements responsabilité d’une amoralité détestable (exemple Monsanto). Est-il nécessaire pour la bonne
santé de l'économie et de la planête de voir gonfler ces multinationnales, ayant multi-activité, dont les effets de trust
et l'inertie commerciale entraine un frein vers le progrès et une limitation de l'émulation que génèrerait une vraie
situation de concurrence.
Mais la mentalité des hommes ne permet pas cela sans un autoritarisme excessif, alors il reste la solution
du prélèvement social qui doit augmenter au fur et à mesure de l’enrichissement de telle façon qu’il est toujours
possible de devenir plus riche mais que cela mobilise des moyens et des compétences de plus en plus extrèmes.