Brouillons pour un projet de constitution
La grande absente des programmes scolaires: L'instruction civique.
Un des premiers buts de l’éducation nationale est de former des jeunes à la vie en société, apprendre des règles, une morale, un travail, une culture, son histoire, etc… Bref apprendre tout ce qu’un citoyen doit connaître pour trouver sa place et bien vivre dans la collectivité.
Personnellement je préfère un illettré qui respecte une morale, qu'un grand lettré sans aucune morale. |
Pourtant , même si dans les textes l’éducation nationale doit enseigner l’instruction civique, elle fait souvent l’impasse sur ce sujet.
Pourquoi aucune question sur l'instruction civique dans les examens ?
Pourquoi laisser les enfants ignorants des principales lois et institutions qu'ils devront pratiquer toute leur vie !
Pourquoi la loi dit « nul n'est censé ignorer la loi » mais cette même loi n’est nulle part enseignée dans la formation de base des citoyens, elle ne reste que l’apanage de « professionnels » qui ont fait du droit leur gagne pain.
Même le code de la route et le permis de conduire, pourtant souvent indispensable à la vie professionnelle, ne sont pas enseignés à l'école ! Alors que même un piéton devrait le connaître pour éviter tant d’accidents mortels.
Qui a intérêt à ce que l'instruction civique soit ignorée des programmes ? On pourrait penser que ce sont les « puissants » qui utilisent parfois leurs connaissances des lois pour les détourner à leurs profits et la méconnaissance de ces mêmes lois par les sans-grades qui du coup ne savent se défendre.
Si ce n’est pas le cas, alors qu’ils appliquent cette proposition :
Les programmes scolaires ont priorité d’enseigner aux élèves :
Toutes ces notions seront évaluées à tous les examens avec une note éliminatoire, suivant leurs niveaux respectifs. |
Page écrite le 08-08-2007
Intervenant: Juriste-N - 08-08-2007
Les personnes, dans leur majorité, ne demandent pas que l'École se limite aux seuls savoirs, que l'instruction soit sa seule mission. L'École doit non seulement instruire, et instruire mieux - se préoccuper davantage, de la maîtrise des savoirs, notamment des fondamentaux - mais aussi éduquer : au-delà des connaissances et des compétences, elle doit apprendre aux élèves des règles de comportement, leur apprendre par exemple à vivre ensemble.
Mais l'on y met une condition : que ce soit « en second », après les parents, qui doivent éduquer en premier ; coéduquer, si l'on veut, mais en complément. Et si les parents sont défaillants ou éprouvent de grandes difficultés pour telle ou telle raison, on ne souhaite pas majoritairement que l'École se substitue à eux. Il faut que l'on cesse de faire jouer à l'École le rôle universel, voire unique d'éducation et de socialisation de la jeunesse lorsque les parents sont impuissants. Il ressort du débat qu'il conviendrait d'accompagner la politique éducative d'une politique d'aide à la parentalité.
Elle répondrait à cette constatation quotidienne : le « métier de parent » est devenu beaucoup plus difficile qu'autrefois, même s'il est vrai que la très grande majorité des parents, loin d'être démissionnaires, s'efforcent de le faire, et de le faire bien.