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Brouillons pour une constitution.


Réflexions à partir de la notion de prêts à intérêt.



Dans la situation actuelle, la notion de prêt avec intérêt est essentielle, cela permet à celui qui a une idée et peu de moyen de réaliser cette idée grâce à celui qui a de l’argent mais pas d’idée. Cette collaboration permet des réalisations de grande envergure qu’aucun particulier ne peut se permettre.

Or tour cela repose sur la notion de monnaie : Comment se fait-il qu’une personne ou une institution puisses retrouver à avoir trop d’argent au point de devoir le prêter pour ne pas le perdre en inflation, comment se fait-il qu’une autre personne ou institution productive de valeur ne puisse pas avoir les moyens minimums pour cette production sans avoir recours a ce prêt ?

Pour accumuler trop d’argent il faut déjà que l’argent soit une valeur indépendante de la production or la monnaie n’a pas cette dépendance à priori, c’est l’invention du support monétaire qui a généré cette indépendance. L’argent devenant marchandise à part entière devient de fait accumulable et négociable. Mais l’argent n’est qu’une reconnaissance de dette que la société émet pour signifie à tous qu’elle est débitrice vis-à-vis de celui qui l’a reçue, et qu’un membre quelconque de cette société peut rembourser cette dette par la vente d’un bien ou service quelconque.

Comment une reconnaissance de dette devient-elle indépendante de ce qui la provoque ? Cela se produit si des consommateurs accumulent l’émission de dettes au delà des produits ou services qu’ils peuvent eux-mêmes produire pour rembourser.
Le noble du village local, consomme tant de blé et de fruits qu’il paye en émettant du papier monnaie avec sa représentation en garantie, en guise de reconnaissance de dette. Mais comme il ne produit rien lui-même, ce papier monnaie-dette s’accumule parmi les paysans qui un jour ou l’autre veulent être payé en marchandises. La confiance tombe tout le monde perd, même le noble lui-même. Alors bien sûr une petite guerre, une grosse inflation une épidémie peut remettre les comptes à zéro, le cas de force majeure résout tout ! Mais or cette solution catastrophique qu’est-il possible de faire ? Emprunter alors aux trop gros possesseurs de papier monnaie pour continuer à acheter, quitte à donner un intérêt que les générations futures se débrouilleront bien à régler avec d’autres emprunts s’il le faut. Le problème n’est pas résolu mais seulement repoussé à plus tard.

L’accumulation de monnaie sera donc le fait d’un déséquilibre entre les acheteurs et vendeurs, quand un acheteur achète toujours plus qu’il ne vend, un banquier alors peut accumuler de l’argent et se retrouver devoir le prêter, avec un intérêt tel qu’il augmente encore cette accumulation. Or toute cette accumulation est un frein à l’activité globale de la société par une immobilisation des énergies.

Pourquoi un producteur a-t-il besoin d’emprunter ? Parce que pour produire il faut investir, savoir dépenser de l’argent pour pouvoir en gagner, ce que fait n’importe quel paysan en achetant sa semence. Le village rassemble toutes ses énergies pour construire le pont utile à tous, quelque part il investit du temps pour que tous en gagnent plus tard. Le bénéfice du travail réalisé revient à ceux qui l’ont réalisé. Si le maire emprunte et fait travailler une entreprise, le bénéfice réalisé est réparti entre l’entrepreneur et ses ouvriers, le banquier et les habitants du village, qui en fait payent le pont avec intérêt sur leurs impôts. Le banquier qui a priori n’est pas un des plus assidus utilisateurs du pont, qui n’a physiquement pas réalisé grand-chose reste le premier gagnant et l’argent s’accumule encore plus. Donc puisque l’argent est une reconnaissance de dette toute la société se retrouve débitrice du banquier, c'est-à-dire celui qui est le moins producteur de tous.

Alors les pouvoirs en place ont toujours été tentés de freiner ces excès par des lois et des interdits, qui limitent les taux de prêts, mais quand la loi est trop restrictive, des marchés parallèles se mettent en place avec encore moins de règles ! Il ne suffit pas de pondre une règle pour résoudre un problème, encore faut-il d’une part s’attaquer aux causes du problème et pas aux seules conséquences, mais aussi se rendre compte qu’il est tentant quand la loi ne convient plus aux égoïsmes individuels de s’en passer par des pratiques illégales, ou de s’approprier l’émission des lois elles-mêmes.

Comment sortir de cette impasse ? L’inflation pourrait remettre tous les comptes à zéro, mais la puissance des financiers fait politiquement tout pour freiner cette solution quitte à bloquer l’économie en freinant la circulation monétaire ou créer du chômage pour maintenir la monnaie à un taux acceptable pour eux. Le manque d’argent redonne de la valeur à l’argent.

L’autre solution est de reconstruire la notion même de la monnaie, elle ne doit plus être accumulable au sens actuel comme une marchandise à part entière, elle doit être reliée directement au résultat économique de l’activité humaine qu’elle représente. D’où mes propositions en cours de réflexions d’une monnaie démocratique autorégulée, indépendante des acteurs sociaux mais dépendante de l’ensemble de l’activité économique.

Alors le prêt à intérêt prend une toute autre valeur : Pour une réalisation conséquente, les promoteurs peuvent alors mettre en jeu une partie des fonds publics disponibles mais pas au-delà, nul ne doit grever l’ensemble du groupe ou des générations futures pour un projet dépassant les possibilités actuelles du groupe. Et si le projet réussit, c’est le groupe tout entier qui en bénéficie, par un volume accru de possibilités monétaires contrairement à la situation actuelle où le paiement de ces intérêts diminue les échanges par une accumulation dans le système bancaire. Si le projet échoue, tout le monde en supporte les conséquences également, alors qu’aujourd’hui l’échec d’une entreprise n’est souvent assumé que par ceux qui n’y sont pour rien : les salariés.

Une autorégulation mécanique de la monnaie en fonction des flux monétaires constatés, issus eux-mêmes de la qualité de l’activité, via des lois simples, connues et publiques, peut générer une monnaie sans inflation, freinant autant les excès de richesses que ceux de pauvreté, permettant pourtant la libre entreprise et l’investissement, conciliant les choix humains du droit à la paresse au goût du travail extrême, de la réussite spectaculaire d’une idole, au travail minutieux du chercheur.

Je crois que ma solution est possible, et surtout qu’elle ne grève en rien les pratiques actuelles mais permette par une cohabitation, une issue de secours aux excès constatés de ce système monétaire. Pour que cette cohabitation puisse se faire sans heurt, il est nécessaire qu’il n’y ait pas de change possible entre les deux systèmes monétaires, et la logique proposé amène de fait à cette situation. La concurrence entre systèmes monétaires ainsi réalisée devrait imposer des limites réelles aux dérives actuelles.

Je travaille actuellement sur des simulations de lois monétaires régulatrices. Mais pour réussir à faire simple, c’est toujours très compliqué.

14 juillet 2009

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