Page reçue de MZG: Philosophie et humanité
Actes et propositions
L'intitulé demande à être complété et surtout beaucoup de subtilité pour ne pas se méprendre de combat.
Je vais tenter de faire court pour ce premier jet, en espérant pouvoir le compléter plus tard.
Aujourd’hui je fini la lecture de plusieurs livres et essais d'écrivains et journalistes français, donc peut-être que certaines paroles y seront reprises.
Ainsi, comme on peut faire le constat sur ce site, l'argent roi ne peut plus être la centralité de notre monde. L'Etat et ses disciples, ou plutôt, les oligarques et leur chasse gardée, ne peut plus être non plus. Ils ont tous eu leur heure de gloire.
Il est temps de renouer avec notre passé et notre identité philosophique du temps des lumières, s'ouvrir à d'autres perspectives. Voir différemment nos rapports à l'autre, aux autres. L’Humain doit refigurer, si tant est qu'il ait figuré un jour, au centre de nos préoccupations, au centre de notre système, de notre monde, de notre avenir. La-dessus certaines âmes écologiques pourront se révolter, au vu de nos actes sur la planète. Mais remettons ceci dans son contexte d'ignorance absolue et d'une certaine crétinerie (témoin de notre absolue fainéantise. Aujourd'hui, l'Homme est capable de mieux, de réaliser, de vivre non contre nature, ni forcement pour la nature, mais avec. Au moins cela, avec elle. Car in fine, en se réalisant lui-même, au centre de ses préoccupations, sa sauvegarde, sa survie serait alors une composante non négligeable, et donc inéluctable, la relation à la planète.
Des idées, il y en a des centaines, tous les jours plus nombreuses, internet en est une des causes principales. Mais beaucoup s'éparpillent ou n'approfondissent pas plus en avant, de peur d'être hors sujet, hors jeu et surtout hors limite. Justement ! C’est désormais hors limite qu'il nous faudra naviguer, car celles d'aujourd'hui dépassées, il ne nous reste plus qu'a en inventer de nouvelles.
Et à partir de cet instant, un blocage : celui de l'innovation, dans les esprits tout d'abord, et dans la pratique par la suite. Dans les esprits, nous ne pouvons intervenir directement, car chacun est libre de ses pensées (peut-être pour plus très longtemps selon les prospections...), nous ne pourrons que les informer, les nourrir des nôtres, et ce sera déjà un grand pas en avant, s'ils viennent à nous écouter (et pas seulement nous entendre!). Dans le cas de la pratique, aucun parti politique actuel ne peut prétendre à ce degré de révolution, à cet engouement humaniste, ils n’ont que pour eux le réseau d'individus et médiatique qui nous manque. Et faire élire ou créer un nouveau groupe politique indépendant relève, pour le coup, d'une véritable utopie (si l'on ne veut pas tomber dans l'indifférence générale). Car notre véritable problème se situe au niveau du parrainage électoral, depuis qu'il a été rendu transparent, surement pour de "gentilles" raisons, il n'est plus envisageable, a moins d'un effort surhumain de la part des potentiels parrains, d'émanciper un visage nouveau et inédit en politique française... L'anonymat avait au moins ce mérite, l'accès à l'innovation. Et alors peut-être, juste avant le déluge, que certains d'entre-nous parviendrons à percer le blindage electoral pour porter aux nues l'espoir d'une vision neuve pour une nouvelle société, une nouvelle humanité !
L'espoir permet à l'utopie de prendre forme, ensuite vient à l'Homme le choix de la réaliser ou non...
MZG