Pour comprendre notre monde...
La bétise
Je me bats contre la bêtise qu’elle soit religieuse, politique ou économique.
Qu’est ce que la bêtise ? C’est une idée qui se contente d’étiqueter en bien ou mal les comportements et les rassemble en catégories bien définies par des clichés qu’on peut manipuler avec aisance pour démontrer exactement ce qu’on a envie de montrer sans chercher plus loin que sa propre vision évidement parcellaire de la réalité. Cette logique déchire le tissu social en clans qui ne peuvent déboucher que sur des luttes destructrices pour tout le monde.
Oui pour moi les religions sont des bêtises, comment croire en un Dieu quand les sciences, l’évolution, l’historie des religions, la psychanalyse ont démonté le fonctionnement des religions et prouvé par des avancées sociales la validité de ces recherches.
Oui pour moi la politique actuelle est une bêtise, comment croire encore en cette démocratie, quand on boit le rejet généra des partis traduit par l’abstention, le dénigrement du pouvoir populaire par la négation de ses expressions électorales, la trahison des élus des syndicats, et l’apothéose des populismes.
Oui pour moi l’économie est une bêtise, comment croire encore en ce système quand on voit dans quel état il met la planète, l’injustice du partage des richesses, les conséquences catastrophiques des guerres qu’il génère.
Pour se battre efficacement contre ces modèles que je désapprouve, j’ai la prétention de croire que comprendre est plus efficace que rejeter, expliquer plus constructif que dénigrer.
Face à ces erreurs, je choisi de tenter de comprendre leurs logique et ce que je crois être leurs erreurs, puis par l’argumentation, l’exemple, l’instruction, démontrer que d’autres réponses sont possibles. Je sais que c’est beaucoup plus long et fastidieux, mais interdire, rejeter, insulter ou frapper me parait d’autant plus inefficace que non seulement cela ne change en rien leur comportement, mais en plus renforce le sentiment de ces gens là dans leur sensation d’être dans un combat légitime.
Mais je dois être moi-même d’une grande bêtise puisque je n’arrive pas à faire entendre mes propositions, qui toutes cherchent à reconstruire ce monde qui semble s’enliser inexorablement dans la violence.