Brouillons pour une constitution.
Equilibrer la masse monétaire, les prix et le volume de travail :
Les prix et les heures de travail sont mesurés par la monnaie. Si c’est l’instrument de mesure qui change de valeur, cette mesure des prix et du travail est faussée.
Ainsi les décisions économiques sont absurdes tant qu’il n’est pas possible de distinguer clairement la réalité de la variation des évènements et la variation de l’outil de mesure.
Ainsi quand l’heure de travail à tendance à augmenter, cela peut signifier soit qu’il a trop d’argent en circulation donc une forme de dévaluation de la monnaie, soit par une demande d’embauche supérieure à l’offre de travail. Soit le phénomène vient de l’outil d’échange, soit il vient de l’offre d’emploi. Les décisions à prendre sont totalement différentes : Dans le premier cas il faudrait retirer une partie de la masse monétaire en circulation (ce que personne n’ose se résoudre à faire car cela revient à jeter de l’argent à la poubelle) dans le second cas il faut au contraire agir pour motiver plus de travailleur à se mettre au travail, par exemple par une formation ou une amélioration des conditions de travail. Pas par une augmentation qui reviendrait à entériner cette dévaluation. Il faut jouer sur le rapport production consommation et non aller dans cette course sans fin entre les salaires et les prix.
Il apparaît donc logique de réfléchir à une forme monétaire stable dans le temps, un outil de mesure sans variation, afin de prendre les bonnes décisions.
La monnaie ne changeant plus de valeur intrinsèque quelle que soit l’époque ou le lieu, la gestion de l’économie pourrait enfin devenir efficace. Il est évident dans le cas d’une telle monnaie qu’elle ne peut dépendre d’aucune autorité ce qui lui rendrait un aspect aléatoire, mais qu’elle doit devenir un mécanisme indépendant qui s’autorégule par des principes mathématiques connus de tous.
En supposant cette technique au point, et ces lois mathématiques définies, nous aurions alors une monnaie autorégulée servant d’étalon à tous les phénomènes gardant sa même valeur réelle dans le temps. Indépendante des états et transparente dans son fonctionnement avec des lois connues de tous.
Elle devient le résultat d’une loi constitutionnelle et pas issue d’une manipulation par des banques quelconques ou des autorités
de passage aussi respectables soivent-elles.
Page écrite le 15 février 2009
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Intervenant C Plaetevoet - le 14-05-2010 à 12-33
Qe façon générale je pense que tout système basé sur une totale centralisation est dangereux et l'exemple communiste basé à l'origine sur un projet généreux qui a séduit bien des gens en est un exemple. La raison en est que la centralisation du pouvoir conduit à une destruction des information sde la vie économique culturelle et sociale.
Pär conséquent si l'analyse des dysfonctionnement actuels implique une réflexion et la mise en place de correctifs, il me semble difficile de revenir sur des concept élaboré par plusieurs milliers d'années de vie sociale.
Deux élément fondamentaux y sont inscrits dans le substrat conceptuel des être humain et mêm de certains gummifères la sécurité et l"échange.individualisé.
Les concepts "sociétaux"en vigueur sont fondés sur une observation partielle des phénomènes naturel et porte l'accent sur la lute pour la survie qui est le phénomène le plus spectaculaire mais aussi dispendieux de la vie sur terre en minimisant les symbioses association et optimisation des ressources qui est la base de la la diversité des formes de vies.
Si l'on conçoit la vie en société sous forme de la seule compétition on aboutit à la destructions massives de ressources, et plus le système génère de l'instabilité plus les réflexes de protections sont importants. Ces réflexes de protections conduisent aux accumulations de richesses sans usage et à des distorsions de valeurs. En effet les détenteurs de ressources sur valorisent les biens et réduisent ainsi leur diffusion à ceux qui en ont l'usage. C'est le scandale des logements inoccupés car leur valeur locative excède les pouvoir d'achats des individus recherchant un toit.
Ces mêmes individus privés de l'espoir qu'un effort personnel leur permettrait d'améliorer leur condition s'en remettent à la charité individuelle ou collective matérialisée par certaines dispositions sociales.
Par voie de conséquence ces deux phénomène conduisent à la distorsion des optimums d'usages des ressources qui ont fait la richesse et la diversité de la vie sur terre.
Par ailleurs en situation d'équilibre ou d'abondance la diversité des savoir faire et de la créativité a tendance à accroître les échanges et à limiter les rétentions inutiles. Le premier contact de jeunes enfants se traduit par un échange de nourriture ou de jouets.
Ceci conduit naturellement à deux conséquences . Le premiers est que la valeur dans un échange est dépendante des parties en présence et de la hiérarchie de leur ressources. Le second est que cette valeur relative implique de baser la gestion sur des optimums locaux.
Il en résulte que les conditions de fixation des prix qui traduisent des accumulations temporelles de travail selon des durées variables nécessite des consensus dans lesquels les intervenants sont rassemblé afin d'optimiser l'allocation de la ressources et permettre de mettre en oeuvre les substitutions les plus pertinentes.
Intervenant MoZYGuS - le 17-05-2010 à 11-28
je ne sais pas si j'ai bien compris, mais j'ai du mal à relier le tout.
Car dans une page autre il est question de la variation de la valeur monnétaire, logique par rapport au bilan économique du pays : solde export-import !
et la maintenant il faudrait fixer cette valeur ? quid du rapport à l'économie ?
je comprend la raison de la remise en question du sytème de valeur monnétaire actuelle , mais je pense que l'on ne peut pas fixer définitivement celle ci même pour les raisons invoquées. il me semble que la régularisation des bourses permettrait déjà de réduire les fluctuations chaotiques. et avec la TAC, laissons faire les Hommes, pour un certains libéralisme humain, dit politique, plutot qu'économique. car cette restriction de liberté risque de na pas passer du tout auprès des "gens".
enfin bon ceci n'engage que moi, simple avis sans expertise.
Intervenant Trazibule - le 18-05-2010 à 00-07
Pour mieux répondre à Monsieur Plaetevoet, je me permets de reprendre son intervention (en noir) dont je le remercie.
De façon générale je pense que tout système basé sur une totale centralisation est dangereux et l'exemple communiste basé à l'origine sur un projet généreux qui a séduit bien des gens en est un exemple. La raison en est que la centralisation du pouvoir conduit à une destruction des informations de la vie économique culturelle et sociale.
Bien que je n’ai pas de sympathie pour le communisme, ne confondons pas l’idée communiste de son détournement staliniste, la centralisation que je redoute autant que vous n’est prônée dans aucune pages de ce site. J’acquiesce au fait que cette centralisation détruit la circulation de l’information mais j’ajoute qu’elle contrarie toutes les initiatives et imaginations individuelles.
Par conséquent si l'analyse des dysfonctionnements actuels implique une réflexion et la mise en place de correctifs, il me semble difficile de revenir sur des concepts élaborés par plusieurs milliers d'années de vie sociale.
Le modèle économique actuel fondé sur la financiarisation des échanges n’a pas des milliers d’années mais seulement quelques décennies d’existence. Les notions de partage et de solidarité sont beaucoup plus anciennes. Ce sont même elles qui ont permit à cet homme nu sans crocs ni griffe de survivre à tous ses prédateurs. C’est cette notion qui nécessita la communication puis le langage et l’explication du monde qui engendra la science. Or ces concepts sont absent des modèles économiques actuels construits sur la concurrence, la rivalité, l’individualisme.
Deux élément fondamentaux y sont inscrits dans le substrat conceptuel des être humain et même de certains gummifères la sécurité et l'échange individualisé.
Pour moi la sécurité passe par la sécurité de son voisin, je me sens plus en sécurité si mon voisin est heureux, nourri et bien éduqué que si je suis derrière un grand mur ou nue frontière avec nu voisin affamé et ignorant. L’échange collectif et universel a beaucoup plus de chance d’apporter cette sécurité que l’échange individualisé surtout quand celui-ci exige que l’interlocuteur partage les mêmes valeurs et soit solvable !
Les concepts "sociétaux" en vigueur sont fondés sur une observation partielle des phénomènes naturel et porte l'accent sur la lute pour la survie qui est le phénomène le plus spectaculaire mais aussi dispendieux de la vie sur terre en minimisant les symbioses association et optimisation des ressources qui est la base de la diversité des formes de vies.
Observons les phénomènes naturels, l’écologie démontre que la survie passe par l’équilibre, la survie des uns dépend de la survie des autres ce que l’économie actuelle n’a toujours pas compris. Parce que les lions ont besoin des gazelles, ils ne prennent que le stricte minimum et encore choisissent les plus faibles. Je souhaite que les entreprises comprennent enfin que leurs profits passent par les salaires de leurs ouvriers/clients comme l’avait pourtant démontré Ford en son temps, que les banques comprennent que l’argent qu’elles gèrent n’est pas le leur mais le reflet de l’économie qu’elles détruisent en spéculant sur les marchés au risque de la détruire.
Si l'on conçoit la vie en société sous forme de la seule compétition on aboutit à la destruction massives de ressources, et plus le système génère de l'instabilité plus les réflexes de protections sont importants. Ces réflexes de protections conduisent aux accumulations de richesses sans usage et à des distorsions de valeurs. En effet les détenteurs de ressources sur valorisent les biens et réduisent ainsi leur diffusion à ceux qui en ont l'usage. C'est le scandale des logements inoccupés car leur valeur locative excède les pouvoir d'achats des individus recherchant un toit.
Ces mêmes individus privés de l'espoir qu'un effort personnel leur permettrait d'améliorer leur condition s'en remettent à la charité individuelle ou collective matérialisée par certaines dispositions sociales.
Par voie de conséquence ces deux phénomènes conduisent à la distorsion des optimums d'usages des ressources qui ont fait la richesse et la diversité de la vie sur terre.
Par ailleurs en situation d'équilibre ou d'abondance la diversité des savoir faire et de la créativité a tendance à accroître les échanges et à limiter les rétentions inutiles. Le premier contact de jeunes enfants se traduit par un échange de nourriture ou de jouets.
Ceci conduit naturellement à deux conséquences. Le premier est que la valeur dans un échange est dépendante des parties en présence et de la hiérarchie de leurs ressources. Le second est que cette valeur relative implique de baser la gestion sur des optimums locaux.
Je suis tellement d’accord sur cette idée que c’est un des outils de la proposition pour une nouvelle forme monétaire que je suis en train de réfléchir, mais qu’à l’état de brouillons sur ce site : L’échange tient compte des deux parties en présence, le salaire moyen est un des critères de calculs.
Il en résulte que les conditions de fixation des prix qui traduisent des accumulations temporelles de travail selon des durées variables nécessitent des consensus dans lesquels les intervenants sont rassemblés afin d'optimiser l'allocation de la ressource et permettre de mettre en œuvre les substitutions les plus pertinentes.
Je ne suis pas sûr de vous comprendre mais je réfléchi à une régulation à partir de la notion de temps de travail c'est-à-dire de construire une monnaie établie à partir d’un
salaire moyen qui sert de référence c'est-à-dire que le temps devient l’étalon de la monnaie. Ce n’est pas la monnaie qui mesure le travail réalisé,
c’est le travail qui sert à mesurer la monnaie. La notion d’inflation disparaît de fait de cetet forme monétaire. Le temps de travail étant une valeur
universelle indépendante même du taux de productivité.