Elections européennes 2019: Est-ce démocratique ? Non les dès sont déjà pipés !
Elections européennes 2019
Sources :
Explications sur ce scrutin.
Il se trouve que souvent nous ne nous intéressons pas assez au fonctionnement réel d'un scrutin trop occupés à écouter les divergences entre les candidats, alors nous devons comprendre les règles de ce jeu de dupes que nos médias se gardent souvent de détailler :
Mode de scrutin :
« Les partis ayant obtenu plus de 5% des suffrages bénéficient d’un nombre de sièges proportionnel à leur nombre de voix. »
Alors ces 12 candidats qui viennent déjà de passer à la télévision ont tous une chance d'avoir ces 5% donc chacun tente sa chance dans son coin
quitte à exprimer les mêmes idées que son voisin.
Financement :
« Certains frais occasionnés par la campagne électorale (le coût du papier, l’impression des bulletins de vote, affiches,
circulaires ainsi que les frais d’affichage) sont remboursés aux partis qui ont obtenu au moins 3 % des suffrages exprimés. »
Reste donc qu'à trouver l'avance de fonds, sans dépasser les 9 200 000 € du plafond prévu. Macron a déjà fait sa campagne
discrètement avec son « grand [ monologue appelé ] débat ! » aux frais de l’état donc il a déjà réussit une véritable arnaque sur ce
financement car
ce coût est estimé à 12 millions d’euros a déjà largement dépassé le plafond prévu puisque son « débat » a beaucoup parlé d’Europe et vanté sa politique.
D'ailleurs ses contradicteurs les plus actifs, les gilets jaunes, n’étaient pas autorisés être présents encore moins, donc à s’exprimer !
Nous devrions nommer ces rencontres « meetings » car si ce n’est pas pour une campagne électorale je ne vois pas à quoi cela peut servir.
Résultats :
« Les partis ayant obtenu plus de 5% des suffrages bénéficient d’un nombre de sièges proportionnel à leur nombre de voix :
79 sièges sont à pourvoir pour la France en 2019 »
Si chaque parti se réparti les places avec quelques sièges chacun, il ne sera pas facile de faire entendre une voix cohérente pour la France !
Clips de campagne :
« Cependant, une nouvelle loi adoptée en mai 2018 et promulguée le 25 juin modifie le temps réservé aux clips
de campagne sur les chaînes de télévision : auparavant réparti à égalité entre les formations représentées au
Parlement français, ce temps est désormais attribué au prorata du nombre de parlementaires qui siègent dans chaque
roupe à l'Assemblée nationale et au Sénat. »
C’est une énorme prime aux sortants un frein réel au changement, car si celui qui a déjà une majorité peut de montrer plus que les autres, il va falloir une sacrée dose de chance pour que les nouveaux puissent se faire remarquer !
Temps de parole :
« La répartition du temps de parole dans les émissions de télévision et de radio du service public pour
chaque liste n'est, en revanche, pas modifiée. C'est au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de la déterminer, en prenant
notamment en compte les résultats électoraux des formations politiques, leurs nombres d'élus et les intentions de vote dans les sondages. »
S’il doit tenir compte du nombre d’élus et des sondages (réalisés par les copains du Medef et contrôlés par … personne !), d’après vous,
quelle décision va donc prendre le CSA qui est nommé par le pouvoir en place.
En effet 3 membres sont désignés par le président de l'Assemblée nationale qu’a nommé Macron, 3 sont désignés par le président du Sénat, et le président du Collège est désigné par le président de la République donc il a 4 voix sur 7 !
Sources sur le CSA d'après Wikipedia
Seul progrès
L’exigence de parité et le non cumul des mandats… Deux lots de consolation qui ne gènent guère le pouvoir en place.
Dire qu’on appelle cela un vote démocratique…