Brouillons pour une constitution.
Vers un meilleur système monétaire :
Exemple d’une monnaie éphémère :
Le ticket restaurant est une monnaie consommable qui disparaît après usage. Quand une personne vend une pomme à son client, il reçoit une valeur monétaire en reconnaissance de cette vente. Mais lorsque la pomme est consommée, cette valeur continue de circuler sans limite de temps. Ainsi cette pérennité a un avantage car cela permet une accumulation de monnaie nécessaire pour entreprendre de grands travaux, mais un inconvénient car cette valeur se déprécie avec son volume en circulation et devient à la longue fictive d’où cette tendance à l’inflation.
Quand vous achetez quelque chose vous donnez en échange une valeur sous forme d’un papier reconnu par toute la collectivité. Cette valeur achetée disparaît avec le temps alors que votre valeur papier reste. Il n’est prévu nulle part une disparition dans le temps de cette valeur. C’est cette « éternité » de la monnaie qui lui confère une valeur au-delà même de ce qu’elle est censée représenter. Comme le papier s’imprime facilement cette valeur ne peut que se déprécier avec le temps car personne n’accepte de faire disparaitre un vieux billet, tout au plus il est échangé contre un billet neuf mais à valeur égale.
Si nous voulons reconstruire une monnaie plus réaliste, il faudrait s’inspirer de ce ticket restaurant qui perd sa valeur au moment où il est consommé. La masse monétaire doit être en proportion avec les seuls échanges, elle doit pouvoir se modifier en fonction de l’accélération ou du ralentissement de ces échanges mais ne jamais se modifier sur décision d’un économiste aussi distingué soit-il.
Pour réduire cette masse monétaire, il faudrait quitter cette méthode inflationniste qui trompe les habitudes de mesure des valeurs et discrédite la valeur de la monnaie elle-même. Alors comme pour un ticket restaurant, il faut construire un système qui ajoute ou retire du marché une partie de la monnaie mais sans favoriser ni léser personne, contrairement à la monnaie actuelle qui n’est rajouté qu’au profit de l’émetteur via des émissions monétaires, et qui n’est retranchée que par une inflation qui pénalise essentiellement ceux qui ne savent pas la prévoir donc essentiellement ceux qui ne sont pas aux commandes de l’économie.