Les délires de l'économie.
Fausse "évidence" à propos des retraites :
L’argument massue de l’état asséné à coup de médias et même accepté par des partis dits d’opposition serait qu’un baby boom augmenterait le nombre de retraité que l’espérance de vie croissant et il faudrait nécessairement donc repousser l’âge de la retraite.
Quoi de nouveau dans cette situation ? Depuis deux siècles les gens travaillent toujours de moins en moins, ils vivent de plus en plus vieux et pourtant la situation des personnes âgées ont toujours été en s’améliorant. Alors comment avons-nous fait jusqu’à présent ? Pourquoi aujourd’hui la même problématique : Moins de travail, plus de retraités, ne trouve plus de solution ?
Parce que d’après moi le problème n’est absolument pas là, jusqu’à présent c’est la productivité qui a permis ce « miracle » or la productivité baisse-t-elle aujourd’hui ? Toutes les études démontrent que bien au contraire nous serions mêmes en France parmi les champions sur ce thème.
Donc cet argument est faux, car le problème de finance des retraites n’est en rien du à l’âge surtout
que ce baby-boom avant d’être un papy-boom a engendré lui aussi une génération d’enfants en proportion.
Où est donc le problème ? Tout simplement au chômage qui touche les jeunes comme les anciens, donc moins
de cotisants. Pourquoi ? Une financiarisation de l’économie plus soucieuse de profit financier que de
production matérielle est une première cause, la seconde est une mauvaise gestion des prélèvements
sociaux auquel la solution de la TAC peut très probablement rapidement remédier.
Repousser l’âge de la retraite est donc une erreur fondamentale et une régression contraire à l’évolution
normale de nos sociétés et de ses solidarités sociales. Et quand le chômage sévit mettre plus de personnes
sur le marché du travail revient à aggraver le chômage. Ensuite faute de travail, ce seront les aides aux
entreprises qui grèveront la sécurité sociale de ses rentrées, les mises en maladie ou au RSA qui compenseront,
donc toujours moins de cotisations mais toujours plus de besoins de financements des fonds sociaux. A vouloir
sauver ainsi les retraites on coule de fait Pôle emplois et la sécurité sociale. Alors qu'il existe d'autres
solutions pour organiser nos retraites.
Depuis que les états se préoccupent de réduire leurs emprunts, les établissements financiers verront leurs
revenus diminuer puisqu'ils toucheront moins d'intérêts, les pauvres, alors avec ce jeu de billard à plusieurs bandes, retraites,
pôle emplois, RSA, Sécu, cela va permettre à terme de permettre aux banques de mettre la main sur l’énorme
pactole de la gestion de la sécurité sociale.
Le piège est déjà prêt suivez les mots sécurités sociale dans les détails (Voir document en
pdf) de la dernière
réforme constitutionnelle.
Page écrite le 24 juin 2010
Intervenant Paganel - le 31-10-2010 à 23-29
"Quoi de nouveau dans cette situation ? Depuis deux siècles les gens travaillent toujours de moins en moins, ils vivent de plus en plus vieux et pourtant la situation des personnes âgées ont toujours été en s’améliorant."
D'une part parce qu'elle partait de très bas (la condition des personnes âgées n'étaient guère enviable en 1960 quand elles venaient du privé ou, pire, qu'elles avaient été indépendantes - petits commerçants et petits exploitants agricoles, disparus aujourd'hui, et où on trouvait le plus grand taux de suicides de personnes âgées). d'autre part parce quen 1960 "au-dessus de 64 ans, la vie, c'était du rabiot". Plus aujourd'hui, et de très très loin. Trois mois d'espérance de vie gagnés par an certaines années depuis, et pendant ces triois mois on va devoir manger, payer ses charges, s'habiller... et consommer parfois de plus en plus de soins.
Heureusement, la solution du problème de retraites est tombée ce matin : quand un gouvernement n'ose pas dire quelque chose, il le fait dire par son opinion publique.L'opinion publique est paraît-il à 94% pour l'euthanasie. Deux bizarreries : les musulmans, qui sont en principe 10% de la population française, ne sont pour qu'à 54% (ce qui inquiète sur le poucentage chez les autres !) et d'autre par les jeunes y sont plus opposés que les vieux, alors qu'on imaginerait l'inverse.
Quoi qu'il en soit, tout devient maintenant simple : déremboursons les analgésiques, les petits vieux perclus de douleur viendroit supplier qu'on les en délivre, on leur ouvrira avec le sourir les portes de nos beaux centres d'euthanasie tout neufs, comme ans "Soleil Vert", et les caisses de retraite pèteront de santé.
Intervenant Trazibule - le 01-11-2010 à 00-02
L’augmentation de productivité est beaucoup plus importante que l’augmentation de la durée de vie, cette productivité
est telle qu’elle peut assumer le fait que très peu de productifs puisse suffire à nourrir toute la population dont les personnes
âgées. Seulement cette productivité n’a pas profité à la population, puisque les travailleurs n’ont guère vu leurs salaires augmenter,
et elle a été détournée par les circuits financiers. Donc la question du financement des retraite est à chercher dans des critères
d’organisation économique pas dans une dégradation du droit à la retraite lui-même.
De même qu’en cas de problème, les gouvernements, divisant cela permet de mieux régner, préfèrent rendre responsables des problèmes
les plus faibles et ceux qui peuvent le moins se défendre, les Roms, Les travailleurs clandestins, les chômeurs, pourquoi pas suggérer
que sont les vieux qu’il faut accuser de coûter trop cher.
L’euthanasie est alors détournée de son sens et de son objectif. En jouant sur une forme d’humour macabre en plus. Cette euthanasie ne
doit exister que pas la volonté consciente de la personne concernée et à la seule condition que tout soit fait pour assurer à la
personne les meilleures conditions de vie possible. Pour moi, pousser les gens à se supprimer en limitant leurs médicaments ou leur
entourage affectif est proprement criminel.
Alors laisser diffuser des sondages pareils en mélangeant une idée de l’euthanasie qui d’ailleurs s’applique toujours aux autres jamais
à soi-même, associée à la question de financement des retraites et une confusion des questions particulièrement redoutable. Il s’agit
au bout du compte de mort d’homme, cela relève de l’incitation à l’assassinat programmé d’une part de la population, juridiquement c’est
quoi ? Eliminer une partie de la population suivant un critère démographique pour raison économique ou politique quel que soit le moyen,
relève de la notion génocide il me semble.
Intervenant Anonyme - le 31-10-2010 à 23-31
DISCRIMINATION INACCEPTABLE !
Pour qu'une contribution apsse, ilo faut effectuer une multiplication sans se tromper.
D'après une expérience récente vue sur les écrans, cela interdit donc à certains hommes politiques, et non des moindres, de venir s'exprimer.
Cela est intolérable !