Climat, économie, finances et écologie sont liés.
"Pour sauver le climat c’est le capitalisme qu’il faut éradiquer"
(Evo Morales ancien berger devenu président de la Bolivie)
Pourquoi cette affirmation ? Tentons de l'argumenter:
Le principe du capitalisme est la recherche du profit maximal, pour cela toutes règles pourrait devenir une entraver, d’où ce libéralisme.
Pour faire ce profit, il faut dégager de la marge, maximiser les profits, c'est-à-dire sous-payer celui qui produit et survendre sa production.
Dans cette optique une entreprise est nécessairement en progression ou en ou cessation.
Produire toujours plus devient nécessaire.
Mais pour vendre il faut des clients, à cause de cette marge, les rémunérations de l’ensemble de ceux qui produisent ne suffit pas à payer le prix de l’ensemble de leur production.
Pour forcer ces ventes, la mode, la publicité, l’obsolescence programmée, le gaspillage, les guerres et surtout l’endettement sont nécessaires.
Contracter un emprunt aujourd’hui pour le quotidien sous-entend que demain nous seront en mesure d’assumer le quotidien mais aussi de rembourser la dette en plus. Donc que nous devons nécessairement gagner plus. L’entreprise elle-même emprunte pour investir at accroitre son chiffre d’affaire.
Cette logique impose donc la croissance à tout prix comme nécessité vitale pour ce système. Attention ne pas confondre la croissance, le « toujours plus » avec le progrès le « toujours mieux ».
L’économie actuelle se fonde prioritairement sur ce « toujours plus », la comptabilité de l’entreprise elle-même mesure avant tout le revenu des propriétaires qui veulent un retour positif sur leur investissement. Or une entreprise est un objet social collectif, réunissant des propriétaires, des salariés, des clients, des fournisseurs et même des voisins qui la subissent. Alors apprenons à mesurer son utilité sociale et pas sa rentabilité commerciale.
Cette fuite en avant, cette nécessaire croissance omniprésente, détruisent la planète en raclant les mines, les sols, les océans, en brûlant les forets, en inondant d’ordure notre espace vital, en exaltant au nom d’un confort égoïste présent tout ce qui détruit le climat pour des générations à venir.
La science écologie (comme la théorie mathématique des jeux) nous démontre pourtant que ce n’est pas la recherche du profit maximal mais la recherche de l’équilibre des échanges qui assure la pérennité d’un système vivant.
Ce ne sont pas les recherches techniques aussi parfaites soient-elles qui sauveront le climat bine qu'elle soient légitimes et nécessaire, mais c'est avant tout la logique économique que nous avons actuellement qu'il faut changer dans sa logique financière.
L'entrepreneur doit-être libre de travailler, le profit qu'il en tire est mérité et il doit pouvoir investir pour continuer ses recherches,
mais l'évaluation de son travail ne doit pas se limiter au profit réel de ses investisseurs mais mesurer l'utilité réelle et à long terme pour tous.