Interrogation sur le principe de primauté du droit européen sur le droit national.

Primauté d'un droit sur un autre

Je suis gêné par cette phrase :

« Afin de rétablir la souveraineté populaire, un référendum doit valider la suppression du principe de primauté du droit européen sur le droit national. »

Pour moi le principe du droit n’est pas lié à une zone géographique, la déclaration des droits de l’homme était bien affirmée « universelle », la morale n’est pas une question de territoire. Il en est de même que l’écologie qui se fout des frontières. Je comprends donc mal cette idée de valider la primauté d’un droit sur un autre.

Nous devons avoir l’ambition de modifier les droits écrits actuels où qu’ils soient, je suis convaincu que vouloir s’appuyer sur l’idée de nation ne peut pas être constructive. Pourquoi alors ne pas parler de régions ou de communes ? Oui il existe bien un droit local mais il n’y a pas de primauté ou de soumission entre les droits, juste des adaptations.

La souveraineté populaire n'est pas une autorisation accordée par un droit ou un autre, elle est la décision de ces règles de droit par le peuple lui-même, mais cela renvoi à la notion de peuple et pour cela j’avais posé la question de quel peuple suis-je ? pour faire réfléchir à cette notion de territoire.

Les prises de consciences écologiques nous montrent même que cette notion de peuple devrait dépasser notre propre humanité pour s'étendre à la vie elle-même. Les plantes et les animaux ont eux aussi des droits que nosu sommes en devoir d'entendre.

Je n’ai pas l’intention de promouvoir une constituante qui s’isolerait dans son pré carré ou plutôt hexagonal, de même que l’intention de ceux de 1789 allait bien au delà de leur petit pays.

Je crains même que si nous réussissions notre petit système national parfait (on peut rêver) bien qu'improbable, ce soient tous les peuples alentours qui se précipiteraient chez nous ou leurs dirigeants qui viendrait le détruire. (En tout cas cela s’est déjà produit ). Je dis même cette phase : « Je me sens plus en sécurité avec un voisin heureux que derrière des barbelés pour me défendre. »

Alors nous devons nous occuper de construire notre bonheur au nom de tous et pas seulement en notre nom.

J’ai pour ma part la prétention de proposer des principes universels, non que je puisse croire qu’ils soient meilleurs mais parce que je pense qu’ils méritent d’être expérimentés, l’avenir dira s’ils étaient positifs.

Page mise à jour le 18-03-2021