Un traité refusé aussi par l'Irlande
argumentaire de ce refus.
Cri du coeur
L’Irlande dit NON !
Moi qui souhaite une Europe le plus rapidement possible je suis ravi. Pourquoi ?
Un traité qui se voudrait constitutionnel doit être simple clair et surtout pas économique mais il doit fixer les règles du jeu du fonctionnement politique et humain.
L’économie n’est que le moyen d’assurer la vie des gens ce n’est pas un but. Il existe de nombreux modèles économiques et celui que nous subissons est peut-être spectaculaire par ses réussites (science, déplacement, techniques, médias) mais catastrophique par ses conséquences (pollutions, gaspillages, marchandisation des hommes et des idées, famines, pillage des ressources, dettes et poubelles pour les générations à venir parfois pour des millénaires et celles-ci n’auront plus que des gisements vides).
Une constitution européenne doit être populaire pour être acceptable par les peuples, elle ne peut pas être l’expression d’élites qui ne voient que leur monde de nantis et ignorent tout des préoccupations de ceux qui n’ont pas eu leur chance.
Même si elle avait été parfaite, elle ne peut de toute façon pas être imposée mais doit se faire accepter.
Les politiciens convaincus que leurs élections serait du à leurs compétences (et non à la farce des manipulations médiatiques et des systèmes électoraux qui ne laissent guère de choix aux électeurs) ces politiciens ont cru que leur rêve était celui des peuples, ils sont devenus tellement étrangers à leurs propres peuples que même si toutes tendances confondues ils prônaient un Oui à ce traité, les peuples sont plus sages qu’eux et ont eu le courage de dire NON.
Ce n’est pas une Europe de technocrates ou de banquiers que nous voulons, mais une Europe de peuples et de démocratie, si un référendum avait eu lieu je crois que la plupart des pays auraient aussi dit NON, pas « non à l’Europe » mais un non à ce modèle d’Europe que les riches veulent imposer, au mépris de la démocratie et de ses valeurs. Une Europe où les peuples sont déposséder de leur expression, pour n’être que des faire valoir à de prétentieux avides de pouvoirs, surtout compétents dans la manipulation des mots et des foules, tricheurs sur les chiffres, menteurs sur leurs promesses, incapable de résoudre les vrais problèmes, mais capable de toujours plus s’enrichir par des lois à leur image.
Ils ont voulu bafouer les votes populaires ? Un peuple (pourtant un de ceux qui était l’un des plus gagnant sur le plan économique) a eu le courage de dire NON comme quoi l’idéal n’est pas l’économie comme en sont persuadés les riches souvent totalement dénués d’idéaux.
Une constitution européenne naitra j’espère très vite, mais d’une assemblée constituante démocratique pas écrite par des technocrates délirants de complexité ayant des vues à très court terme et accumulant échecs sur échecs, caché à chaque fois sous le tapis du mensonge.
L’Europe a le devoir de construire un modèle respectant les hommes et la terre pour le proposer au reste du monde.
L’Irlande à dit NON ! Champagne !
Page écrite le 16-06-2008
Intervenant Bal - le 07-09-2011 à 16-48
En outre, rien de plus anti-démocratique qu'un choix binaire : une constitution ou le chaos. Si le choix est aussi limité, a-t-on vraiment le choix ?
Je croyais naïvement que la démocratie c'était des choix, les plus nombreux possibles, présentés aux peuples. Plus il y a de choix, plus il y a de liberté.On aurait du nous présenter plusieurs constitutions. On en aurait choisi une au deuxième tour.
Il y a aussi la qualité du choix. Il est absurde de présenter un choix du genre : voulez-vous des coups de pieds dans le postérieur ou des coups de poing dans la figure? S'il y a une majorité pour les coups de pieds, on a tous des coups de pieds dans le derrière. Le vote blanc ne pouvant sanctionner la qualité de la question, on est fichu.
De plus, un choix ne doit porter que sur des alternatives cohérentes : le plebiscite de De gaule en 1969 proposait une question ambigue portant à la fois sur le sénat et sa présence à la tête de la nation. Cela n'avait rien à voir et le peuple l'a rejetée. Et De gaule est parti.
Mais on pourrait réfléchir plus longtemps sur la notion de liberté en abordant l'aspect choix. A-t-on autant de choix lorsqu'on gagne 1000 euros par mois que lorsqu'on gagne 10 000 euros?
Intervenant Trazibule - le 07-09-2011 à 21-18
Si vous faites exprès de penser comme moi, de quoi pourrons nous débattre ? (Rires.)
En outre, rien de plus anti-démocratique qu'un choix binaire : une constitution ou le chaos. Si le choix est aussi limité, a-t-on vraiment le choix ?
Je croyais naïvement que la démocratie c'était des choix, les plus nombreux possibles, présentés aux peuples. Plus il y a de choix, plus il y a de liberté.On aurait du nous présenter plusieurs constitutions. On en aurait choisi une au deuxième tour.
Il y a aussi la qualité du choix. Il est absurde de présenter un choix du genre : voulez-vous des coups de pieds dans le postérieur ou des coups de poing dans la figure? S'il y a une majorité pour les coups de pieds, on a tous des coups de pieds dans le derrière. Le vote blanc ne pouvant sanctionner la qualité de la question, on est fichu.
De plus, un choix ne doit porter que sur des alternatives cohérentes : le plebiscite de De gaule en 1969 proposait une question ambigue portant à la fois sur le sénat et sa présence à la tête de la nation. Cela n'avait rien à voir et le peuple l'a rejetée. Et De gaule est parti.
Mais on pourrait réfléchir plus longtemps sur la notion de liberté en abordant l'aspect choix. A-t-on autant de choix lorsqu'on gagne 1000 euros par mois que lorsqu'on gagne 10 000 euros?
Si vous faites exprès de penser comme moi, de quoi pourrons nous débattre ? (Rires.)